IRON MAN 4 EN KIOSQUE : LE DEICIDE (1/2)

Iron Man 4 du mois d'octobre nous propose la première partie de Godkiller, à savoir le Déicide, en vf. L'occasion de retrouver Iron Man dans l'espace, pour de nouvelles aventures qui repoussent plus loin encore les limites du héros en armure. Enfin, il en est ainsi sur le papier, car en réalité on a l'impression que le scénariste Kieron Gillen navigue un peu à vue, tiraillé qu'il est entre les exigences cinématographiques (Extremis encore et encore) et la participation du Vengeur aux aventures des Guardians of the Galaxy imaginées par Bendis. Du coup, ce bon vieux Tony Stark se prélasse dans une sorte de bordel intergalactique (la Citadelle des plaisirs...) et ramasse une belle princesse alien à la poitrine opulente pour passer de bons moments. Une grande partie du premier épisode se cantonne à la phase d'approche du play-boy, entre sous-entendus et sourires aguicheurs. Le reste est un peu plus mouvementé, puisque Stark se retrouve accusé d'avoir assassiné une sorte de dieu local, qui n'est autre que la force Phénix. La peine est capitale, mais Tony gagne du temps (en attendant les secours) en combattants à mains nues (sans armure donc) de grands et gros guerriers, à coups de boule dans la tronche. Si vous y croyez, tant mieux pour vous. L'occasion aussi d'assister à un véritable florilège de ce que Greg Land fait de pire aux dessins. Outre le recyclage des mêmes profils, encore et encore, d'un épisode à l'autre, toutes les femmes, chez lui, affichent un grand sourire niais, ont le bout de l'index qui se touche la lèvre, et la langue prête à lécher la paille du cocktail, en guise de promesse grivoise. Greg, c'est Marvel Now, pas Dorcel Now!

Au menu aussi ce mois-ci les aventures du jeune Nova (Sam Alexander), quatrième épisode. Les Chitauris sont de sortie, l'allégeance Marvel au cinéma fait un peu mal aux entournures... Il s'agit cette fois d'une espèce de combat/révélation entre Sam et un certain Titus, ancien compagnon d'armes de notre nouveau Nova. Sympa et frais, avec un McGuinness qui tend à faire ressembler notre héros à un playmobil de l'espace. Les Fantastiques ont droit à deux épisodes (les Gardiens sont au repos). Le premier est entièrement centré sur le mensonge de Reed, qui a emmené toute sa belle famille dans un long voyage à travers le temps et l'espace, une sorte de voyage initiatique et culturel. En réalité, il tente de trouver un remède à la dégénérescence cellulaire qui le guette, lui et les siens. Après une visite assez anecdotique sur la planète Ayleth, les Fantastiques vont faire la connaissance de Jules Cesar lui même, quelques heures avant qu'il soit sauvagement assassiné, comme nous le raconte l'histoire. Des révélations attendent le lecteur, sur la véritable figure du grand romain, et sur son rapport à travers le temps, avec le célèbre quatuor Marvel. Une bonne idée, même si très vite traitée. En tous les cas Fraction nous offre là un angle de vue original sur un des grands noms de l'Empire romain, et parvient à le lier avec les Fantastiques, de manière assez truculente. Bonne prestation de Bagley aux dessins, même si ses personnages se ressemblent tous. Allez voir son Peter Parker dans les années 90, et son Reed Richards aujourd'hui : ils sont jumeaux! Greg Land ferait-il des émules? 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous nous lisez? Nous aussi on va vous lire!

AVENGERS TWILIGHT : LE CRÉPUSCULE DES HÉROS

 C’est à travers Captain America que nous pénétrons dans cet album, plongés dans un univers sombre où le crépuscule des héros est déjà conso...