Je dois vous l'admettre en préambule, je ne me suis pas éclaté à lire du Ghost Rider depuis bien longtemps. Je crois même que mes vrais bons souvenirs liés au personnage remontent à l'époque où Danny Ketch enfourchait une moto en flamme, dans les années 90. Depuis, il y a eu d'autres tentatives de relancer le Rider, mais rarement la qualité a été au rendez-vous (les deux films souffrent un peu du défaut semblable). Même Jason Aaron n'avait rien produit d'inoubliable à mes yeux, et je préfère taire l'incarnation plus récente, avec un Ghost Rider au féminin sans sens aucun. Place donc cette semaine au All-New Ghost Rider, un titre un peu pompeux bien dans la ligne de ce que tente de faire Marvel ces temps-ci. Alors, du neuf, véritablement, ou une autre pathétique série vouée à fermer ses portes dans moins d'un an, boudée par des lecteurs désabusés?
Cette fois le héros s'appelle Robbie Reyes. Il travaille dans un garage, retape des voitures pour quelques dollars, et habite un quartier minable de Los Angeles où les gangs jouent du flingue à longueur de journée. Pour ne rien arranger, il doit aussi s'occuper d'un jeune frère en chaise roulante, qui passe son temps à lire des comics et à se faire agresser par les loubards du coin. Robbie a un plan pour remporter un peu d'argent et aidé le frangin : participer à des courses clandestines de voitures, où des bolides s'affrontent dans les rues désertes de L.A tout en parvenant à échapper à la police. Enfin, pas toujours, puisque notre malheureux héros va non seulement se faire prendre, mais également se faire descendre et revenir sous la forme du nouvel avatar de la vengeance. Fast and Furious à coté, c'est de la métaphysique quantique. Franchement, je me suis vraiment ennuyé, comme prévu. Que du convenu, de l'attendu, du déjà vu, même si le Rider finit par être plutôt un Driver, ce n'est qu'une question de vocabulaire. Felipe Smith sort un travail de commande pour Marvel, qui ne présente aucunement les caractéristiques du chef d'oeuvre en devenir. Coté dessins, c'est purement et simplement hideux (merci Tradd Moore). Constructions anguleuses et corps informes, influences du manga mal digérées et transférées aux comics, couleurs par moments criardes, il y a peu à sauver dans ce All-New Ghost Rider. Libres à vous de vous laisser gagner par l'ivresse de cette série, mais c'est vraiment que vous ne supportez pas l'alcool. On parie sur l'annulation de cette on-going avant la fin de l'année?
Cette fois le héros s'appelle Robbie Reyes. Il travaille dans un garage, retape des voitures pour quelques dollars, et habite un quartier minable de Los Angeles où les gangs jouent du flingue à longueur de journée. Pour ne rien arranger, il doit aussi s'occuper d'un jeune frère en chaise roulante, qui passe son temps à lire des comics et à se faire agresser par les loubards du coin. Robbie a un plan pour remporter un peu d'argent et aidé le frangin : participer à des courses clandestines de voitures, où des bolides s'affrontent dans les rues désertes de L.A tout en parvenant à échapper à la police. Enfin, pas toujours, puisque notre malheureux héros va non seulement se faire prendre, mais également se faire descendre et revenir sous la forme du nouvel avatar de la vengeance. Fast and Furious à coté, c'est de la métaphysique quantique. Franchement, je me suis vraiment ennuyé, comme prévu. Que du convenu, de l'attendu, du déjà vu, même si le Rider finit par être plutôt un Driver, ce n'est qu'une question de vocabulaire. Felipe Smith sort un travail de commande pour Marvel, qui ne présente aucunement les caractéristiques du chef d'oeuvre en devenir. Coté dessins, c'est purement et simplement hideux (merci Tradd Moore). Constructions anguleuses et corps informes, influences du manga mal digérées et transférées aux comics, couleurs par moments criardes, il y a peu à sauver dans ce All-New Ghost Rider. Libres à vous de vous laisser gagner par l'ivresse de cette série, mais c'est vraiment que vous ne supportez pas l'alcool. On parie sur l'annulation de cette on-going avant la fin de l'année?
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