NOVA #100 CE MOIS-CI DANS IRON MAN 12

Faites un peu vos comptes. Si vous additionnez les différentes sorties liées aux cinq séries régulières publiées à ce jour, vous obtenez 100, un beau chiffre tout rond (en ajoutant tout de même une mini série dans le cadre de Annihilation). Nova fête donc son anniversaire ce mois-ci, sur les pages de Iron Man 12, et on tremble pour lui, car en général les titres qui lui sont consacrés ne sont pas réputés pour leur longévité. Cette fois aussi, après des débuts frais et sympathiques, la qualité marque le pas, et l'action s'oriente vers un propos léger mais trop juvénile (pour ne pas dire enfantin). La présence d'un ado, Sam Alexander, sous le costume du Centurion, est une excuse évidente pour cette remarque, mais cela ne suffit pas à tout pardonner. Le récent combat contre Kaldera, au service de Thanos, a été fort moyen, comme une mauvaise copie bâclée d'un passage des Chevaliers du Zodiaque. En ce moment, la vie de Sam est taquinée par la présence de deux membres des New Warriors, nouvellement reformés, qui tentent de le convaincre de se joindre au groupe. J'ai déjà eu l'occasion de souligner que je suis très circonspect devant le jeune Speedball qui parait être encore bloqué au temps du lycée, alors qu'il a vécu des années de drame et de profonde transformation suite à la catastrophe de Stanford (Civil War), au point de devenir un héros enfermé dans un costume masochiste à pointes. Aujourd'hui, il est redevenu un teen-ager qui fantasme sur la mère de Sam, jusqu'à en faire des rêves érotiques et de polluer les draps. Non, je ne plaisante pas, lisez et vous verrez! Quand au Nova Baby, privé de figure paternelle, il va trouver conseil et réconfort chez le Gardien, sur la Lune, quand sa mère l'oblige à l'écouter et lui impose une surveillance somme toute acceptable pour un gamin de son âge. Il n'a pas du lire Original Sin, sinon il comprendrait qu'il ne fait pas bon vivre la-haut. Cet épisode en deux volets est scénarisé par Zeb Wells. Dans la deuxième partie, Nova est dans l'espace à accomplir son job, lorsque la rentrée dans notre atmosphère ne se passe pas comme prévu, et risque de laisser des traces... Les dessinateurs sont Carlo Barberi (toujours simple, clair, et bon) et David Lopez (lui aussi convaincant). On trouve également un petit appendice de deux pages, humoristique, signé Gerry Duggan (il est partout...) censé être un clin d'oeil au numéro mille de Nova, avec une version père de famille de Sam. Je vous assure, l'ensemble se lit quand même plaisamment et sans difficultés, mais à condition de ne pas comparer avec les grandes heures du Nova d'Abnett et Lanning, qui étaient quand même d'une autre trempe... 


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