SUPERGIRL : LA REVIEW DU PILOTE DE LA SERIE

La bonne surprise est que CBS a commandé, pour cet automne, une saison complète des aventures de Supergirl, qui à l'écran aura les traits de Melissa Benoist. Aura, ou plutôt a, car le pilote de la série est déjà disponible en ligne, et a déjà été visionné par des hordes de fans de la blonde kryptonienne. C'est peut être d'ailleurs le cas pour vous. Premières impressions? Il s'agira d'un show positif, lointain cousin du The Flash de Berlanti qui est lui logiquement reconduit pour une seconde année où il sera question de voyages dans le temps et de Terres alternatives. Supergirl commence plutôt mal, avec une scène introductive trop vite expédiée et pas convaincante pour un sou, entre jeu d'acteurs élémentaire et détails too-much (la mèche sur le front du bébé pour bien souligner qu'il s'agit de Superman qu'on envoie sur Terre, était-ce bien nécessaire?). En quelque minutes la situation est clairement exposée, nous savons qui est Kara Zor-El et pourquoi elle a été envoyée sur notre planète, ainsi que les raisons qui font qu'elle est apparue bien après son célèbre cousin. Celui-ci est présent pour l'accueillir et la guider vers sa famille adoptive (les Danvers), mais sous la forme d'une silhouette, d'un détail, car il était impossible de faire intervenir Henry Cavill pour des raisons économiques et légales assez évidentes. Discrète, et au service d'une patronne de presse qui pourrait haut la main poser pour la couverture de la cougar de l'année, Kara se dissimule derrière une gaucherie et une timidité confondante (surtout avec les hommes), sans oublier la paire de lunettes de rigueur. C'est lorsqu'un crash aérien menace de s'abattre sur la ville, avec sa soeur adoptive à bord de l'engin, que la jolie blondinette comprend que l'heure est venue d'exploiter ses pouvoirs incroyables, et d'aider la ville et le monde. Au passage, si la première mission est une réussite, son identité secrète va vite devenir un secret de polichinelle...

Car oui, Kara est Supergirl. Sa famille est au courant depuis toujours, elle avoue naïvement à son meilleur ami de bureau, et James (Jimmy) Olsen, fraîchement débarqué parmi ses collègues, a vite compris également le pot aux roses. Ce qui est drôle, c'est que les sempiternelles trames secondaires, toutes basées sur des histoires sentimentales foireuses (un tic de fabrication chez CW/Berlanti) sont ici renversées, avec une femme héroïne et des hommes bien fragiles comparés à une blonde à l'épreuve des balles, qui vole et peut porter un avion. Qui dit Supergirl dit super ennemis, et une bonne excuse est trouvée pour amener par la suite un véritable réservoir à vilains, et une menace finale de grande envergure qui rythmera toute la première saison. Le premier grand méchant s'appelle Vardar, il débarque comme un cheveu sur la soupe et ne bénéficie d'aucune vraie caractérisation. En contrepartie les effets spéciaux sont assez intéressants, ce qui n'était pas le cas lors des premières minutes du pilote. Pour une série, la qualité en ce sens semble de rigueur, en souhaitant qu'il reste encore du budget pour la suite. Le service après vente est assuré auprès du fan boy Dc avec les parents adoptifs de Kara, joués par les acteurs de la célèbre série Loïs et Clark (autrefois sur M6), tandis que le patron de l'agence qui emploie la soeur de Kara (et ensuite Supergirl elle même d'une certaine manière) s'appelle Renshaw. Un nom qui n'est pas inconnu aux lecteurs de Superman. Oui, cette série est loin d'être parfaite, elle avance souvent trop vite et pas assez subtilement, elle n'use pas de nuances stupéfiantes, mais elle transmet une énergie évidente et donne le sourire. Et Melissa Benoist, dans son costume délicieusement rétro, est aussi une bonne raison pour attendre la suite avec intérêt. 



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2 commentaires:

  1. Peter Cahill ? Plutôt Henry Cavill non ?

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  2. :) Oui bien sur, un gros lapsus footballistique qui n'avait rien à voir avec Superman. Corrigé, of course, merci :)

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