L'idée semble totalement farfelue sur le papier, mais il fallait bien que cela arrive un jour, d'autant plus qu'il s'agit d'un mash-up qui suit l'actualité du grand écran. Voici donc venir une mini-série en 6 parties, qui va faire se rencontrer la Justice League et les Power Rangers. C'est Tom Taylor qui se retrouve avec le devoir d'écrire une histoire qui tienne debout, ce qui n'est pas gagné d'avance, quand on imagine la difficulté de faire interagir ces deux univers. Je vous donne tout de suite dans le mille le moyen utilisé : une affaire de teleportation à travers les dimensions! C'est bien facile, et ça ne mange pas de pain. Je vais être honnête avec vous, je n'ai jamais vraiment apprécié les Power Rangers, je ne regardais pas lorsqu'ils passaient à la télévision régulièrement (depuis 1993) et je n'ai bien entendu jamais feuilleté un comic book les mettant en scène. Je suis donc comme beaucoup d'entre vous, totalement novice en la matière, et j'ai découvert la formation avec ce premier numéro. La bonne nouvelle, c'est qu'on se rend compte très vite de qui est qui, aussi bien au niveau des Rangers, qu'à celui de leur ennemi principal, qui leur a tendu un piège, en substituant leur petit robot domestique par une copie conforme, mais contenant une bombe. Un scénario assez académique, qui à aucun moment ne plonge dans l'introspection, ou bien la caractérisation des personnages, et se contente de jouer la carte de l'action et du drame. Tant mieux finalement, car c'est ce coté qu'attendent les lecteurs de ce type de produit, à mon avis. Superman fait une très brève apparition en début d'épisode, puis nous repartons en arrière dans le temps, et les supers-héros de la Justice League vont être présents, par l'intermédiaire de Batman (la dernière planche est d'ailleurs assez amusante, et propose une situation cocasse avec le Dark Knight), et également Flash.
Un mot sur le dessin pour conclure : c'est un irlandais, Stephen Byrne, plus habitué à l'animation et aux jeux vidéos, qui orchestre l'ensemble. On sent tout de suite le travail sur ordinateur, la patte digitale qui est identifiable d'emblée au niveau des visages, des expressions, la texture des corps. La mise en couleur est sympathique et s'accorde bien au ton global, les pages sont étoffées et présentent un certain nombre de personnages, sans pour autant être surchargées. Bref c'est assez lisible; reste que bien évidemment, même si vous trouvez cela sympathique, cette mini-série n'a aucune chance d'entrer dans le panthéon du genre. Kids wanna have fun.
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HHHmmm cela m'a l'air vraiment pas terrible du tout je ne le prendrais pas !
RépondreSupprimerMerci pour l'article !
De rien! C'est destiné à un public que nous ne représentons pas.
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