Riri Williams est la nouvelle "héritière" de la technologie Stark, et donc d'une armure. Sauf que son nom de code à elle, petit génie de 15 ans appelée à faire de vrais miracles, c'est Iron Heart. Nous la retrouvons aujourd'hui, propulsée dans un lointain futur, sans que nous comprenions (elle non plus) comment. L'excuse est une panne complète des systèmes de son armure. Toute la série des variant covers et les expérience précédentes avec l'opération Generations laissaient entendre que Riri allait rencontrer une version "classique" de Tony Stark (pourquoi pas le Tony alcoolisé des années 80?) mais c'est en fait un Stark Sorcier Suprême âgé de 126 ans qu'il va la guider dans un nouvel environnement. Plus encore, nous avons aussi, en cadeau bonus, les enfants des Avengers du futur, histoire de bien montrer que nous sommes en plein "après-demain".
Pour le reste? Des dialogues, ça parle beaucoup. Brian Bendis nous sort sa logorrhée et les personnages devisent gaiement sur le génie de l''homme (une version futuriste édénique de la Terre est louée par Stark), le sens de la vie, le fait de ne pas trop en dire sur l'avenir. Si vous voulez attendre un méchant, un combat, il faudra patienter la toute fin pour voir la toujours sexy Morgane LeFay pointer le bout de son nez charmant, mais ça sera vite expédié, comme s'il fallait le faire, mais y croire un instant.
Par contre le dessin, oeuvre en grande partie de Marco Rudy, est la bonne surprise de ce numéro. Son trait plonge le lecteur dans une ambiance qui oscille entre onirisme débridé, et science fiction futuriste. Malheureusement il est fort possible qu'il se soit laissé prendre par le temps, au point que d'autres sont venus en renfort pour combler les manques.
Reste au final cette sensation cruelle de What for? En gros, Riri, qui est déjà en soi un personnage dont pas grand monde ne ressentait le besoin, et qui a été introduit bien trop rapidement dans la continuité Marvel, sans aucune crédibilité (salut, j'ai 15 ans je sais construire des trucs, alors donne moi une armure et hop, je suis Iron Heart) est ici une excuse parfaite pour du remplissage ennuyeux. Certains numéros de Generations sont plus compréhensibles que d'autres, celui-ci fait figure de parenthèse à oublier, cinq dollars de jetés, plus ou moins.
Par contre le dessin, oeuvre en grande partie de Marco Rudy, est la bonne surprise de ce numéro. Son trait plonge le lecteur dans une ambiance qui oscille entre onirisme débridé, et science fiction futuriste. Malheureusement il est fort possible qu'il se soit laissé prendre par le temps, au point que d'autres sont venus en renfort pour combler les manques.
Reste au final cette sensation cruelle de What for? En gros, Riri, qui est déjà en soi un personnage dont pas grand monde ne ressentait le besoin, et qui a été introduit bien trop rapidement dans la continuité Marvel, sans aucune crédibilité (salut, j'ai 15 ans je sais construire des trucs, alors donne moi une armure et hop, je suis Iron Heart) est ici une excuse parfaite pour du remplissage ennuyeux. Certains numéros de Generations sont plus compréhensibles que d'autres, celui-ci fait figure de parenthèse à oublier, cinq dollars de jetés, plus ou moins.
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Mark Brooks et Wonder Woman. Splendide.
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