Depuis que la popularité de Deadpool est telle qu'elle permet au mercenaire disert de vendre plus de copies que la plupart de ses compagnons d'aventures, Marvel a multiplié les séries dans laquelle Wade Wilson fait équipe (ou veut éliminer) avec un autre héros bankable. Quand ce n'est pas qu'il veut purement et simplement trucider tout l'univers Marvel!
Ici, Deadpool se frotte au Punisher. Heureusement pour lui qu'il possède un bon facteur auto guérisseur, car Frank Castle est lourdement armé et il sait se servir de son matériel. Fred Van Lente parvient à éveiller notre attention en évitant le piège de la vulgarité à chaque page, et de l'action complètement saugrenue. Il tente de bien mettre en opposition les deux personnages, et écrit un scénario où il est tout d'abord question d'un certain mister Banks "The Bank", richissime rentier qui finance les opérations de Deadpool, lui propose de juteux contrats, et s'avère être son (prétendu) ami. Le multimilliardaire est dans le collimateur de Castle qui a des informations sur son compte, le poussant à passer à l'action. Mais quand le Punisher s'introduit dans la villa de sa cible, c'est pour y trouver plus d'opposition que prévu, et un certain Deadpool qui était dans les parages. Et surtout, la situation dérape totalement quand une bombe fait exploser le bateau avec lequel tentait de s'échapper Mariana, l'épouse de Banks, et son enfant.
Dès lors les rebondissements s'enchaînent, avec la révélation sur ce qui est réellement arrivé à la femme et son fils (je vous laisse le découvrir si vous acheter la revue), et la connivence loufoque et conflictuelle entre le Punisher et Deadpool, ponctuée en fin d'épisodes par un running gag cruel, voir le mercenaire se faire exploser la cervelle, perdant au passage quelques souvenirs, et n'ayant plus trop les idées claires (s'il les a déjà eues...)
Dès lors les rebondissements s'enchaînent, avec la révélation sur ce qui est réellement arrivé à la femme et son fils (je vous laisse le découvrir si vous acheter la revue), et la connivence loufoque et conflictuelle entre le Punisher et Deadpool, ponctuée en fin d'épisodes par un running gag cruel, voir le mercenaire se faire exploser la cervelle, perdant au passage quelques souvenirs, et n'ayant plus trop les idées claires (s'il les a déjà eues...)
Pere Perez s'avère un choix judicieux pour illustrer ces épisodes. Il a un trait nerveux et énergique, et une attention notable aux expressions faciales des personnages, parvenant ainsi à offrir une synthèse idéale entre l'aspect poisseux et gritty des aventures de Castle, et le besoin évident d'arrondir les angles et de se la jouer cartoony avec Wilson. Le récit est bien entendu centré avant tout sur l'action, et le dessinateur espagnol colle bien à l'ambiance, assurant le show sans fausse note.
Ce hors série n'est bien sûr qu'une récréation, une bouffée de fun dopée aux calibres du Punisher, qui n'a d'autres ambitions que d'associer deux pointures de chez Marvel, et de voir les étincelles jaillir. A moins de six euros en kiosque on peut donc forcément avoir envie de se laisser tenter.
Ce hors série n'est bien sûr qu'une récréation, une bouffée de fun dopée aux calibres du Punisher, qui n'a d'autres ambitions que d'associer deux pointures de chez Marvel, et de voir les étincelles jaillir. A moins de six euros en kiosque on peut donc forcément avoir envie de se laisser tenter.
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