Si comme nous vous aimez particulièrement la collection DC signatures, chez Urban Comics, il y a des chances que vous vous réjouissez de la sortie du second tome de Geoff Johns présente Flash. J'avais de bons souvenirs de la lecture de ces épisodes, lorsque je les ai découverts, mais curieusement mon opinion et moins positive avec cette parution en librairie.
Tout d'abord nous débutons la lecture avec plusieurs one shot. Celui intitulé Iron Heights est dessiné par Ethan Van Sciver; rien à redire sur sa prestation, qui est vraiment à la hauteur. Ce récit nous permet de plonger dans la violence carcérale qui règne dans cette prison un peu particulière, notamment les agissements de son directeur, qui semble cacher certains lourds secrets, et se révèle adepte de la violence et des brimades gratuites. Un vilain radioactif sert même de réservoir pour alimenter en énergie toute la structure! C'est important, car il va se libérer par la suite, et on le retrouvera 200 pages plus tard. L'occasion aussi pour revoir les Lascars et comprendre qu'un plan diabolique se trame peu à peu. Ensuite, on passe à un récit satellite aux grands événements de Our World at War, dessiné par Angel Unzueta, qui a tendance à proposer des bouches ouvertes un peu ridicules et grimaçantes. Dommage car le reste est bon. Au menu une invasion de paradémons de Darkseid sur la ville de Keyston City, et Flash qui reçoit l'aide de Cyborg. Évidemment ceci est déconnecté de la trame d'origine, et ça n'est finalement guère passionnant.
Il faut donc attendre Secret Files puis les épisodes de la série régulière, pour que la doublette Johns & Scott Kolins reprenne sa prestation. Les artistes nous replacent en mémoire qui sont les Lascars (Rogues en VO), et nous les montrent sous un jour assez détestable, comme des ennemis sans pitié, de vraies petites ordures. Seul Captain Cold est en partie justifié (du moins parvient-on à le comprendre) grâce à une vingtaine de pages qui reviennent sur son enfance, ses drames personnels. Le pauvre n'a pas été à la fête tous les soirs, avec un père aussi minable.
En tous les cas, les pièces du puzzle tardent à se mettre en place, mais la vie de Wally West va connaître de durs moments. Ses ennemis ourdissent un vrai complot, et pour le moment il doit se frotter à des calibres habituels comme le Broyeur, Magenta, ou encore Abra Kadabra, qui en fin de tome va lui jouer de sales tours, et nécessiter l'intervention de Superman. Son allié (et ancien Lascar) le Fifre a apparemment abattu ses propres parents, et pour lui c'est Iron Heights qui l'attend. Tout le cast de la série évolue d'une manière ou d'une autre, comme la relation professionnelle et amicale entre Chyre et Morillo, les deux flics de service, ou encore Linda, l'épouse de Wally, qui a repris ses études. Et un certain Hunter Zolomon est arrivé au commissariat, et cela aura son importance... Johns a beaucoup d'idées mais par moments il les balance un peu n'importe comment, parce qu'il n'a pas le choix (il compose avec des événements plus larges chez DC comics) et parce qu'il se laisse aller à un poil de facilité, avec des histoires trop rocambolesques. Ainsi quand le Joker attaque avec d'autres dingos infectés par son virus loufoque, on pourrait largement sauter ces pages pour reprendre la lecture par la suite.
Scott Kolins lui est comme toujours truffé d'energie, et son style limite caricatural, mais pour autant attentif aux détails et même minutieux sur certaines belles planches, permet de caractériser la série, qui gardera longtemps son empreinte comme carte de visite moderne.
Un run qui a rencontré un joli petit succès, avec Wally West digne Flash des années 90/2000, mais qui révèle avec la distance quelques rides, et souffre d'une exubérance par endroits maladroite.
En tous les cas, les pièces du puzzle tardent à se mettre en place, mais la vie de Wally West va connaître de durs moments. Ses ennemis ourdissent un vrai complot, et pour le moment il doit se frotter à des calibres habituels comme le Broyeur, Magenta, ou encore Abra Kadabra, qui en fin de tome va lui jouer de sales tours, et nécessiter l'intervention de Superman. Son allié (et ancien Lascar) le Fifre a apparemment abattu ses propres parents, et pour lui c'est Iron Heights qui l'attend. Tout le cast de la série évolue d'une manière ou d'une autre, comme la relation professionnelle et amicale entre Chyre et Morillo, les deux flics de service, ou encore Linda, l'épouse de Wally, qui a repris ses études. Et un certain Hunter Zolomon est arrivé au commissariat, et cela aura son importance... Johns a beaucoup d'idées mais par moments il les balance un peu n'importe comment, parce qu'il n'a pas le choix (il compose avec des événements plus larges chez DC comics) et parce qu'il se laisse aller à un poil de facilité, avec des histoires trop rocambolesques. Ainsi quand le Joker attaque avec d'autres dingos infectés par son virus loufoque, on pourrait largement sauter ces pages pour reprendre la lecture par la suite.
Scott Kolins lui est comme toujours truffé d'energie, et son style limite caricatural, mais pour autant attentif aux détails et même minutieux sur certaines belles planches, permet de caractériser la série, qui gardera longtemps son empreinte comme carte de visite moderne.
Un run qui a rencontré un joli petit succès, avec Wally West digne Flash des années 90/2000, mais qui révèle avec la distance quelques rides, et souffre d'une exubérance par endroits maladroite.
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