Cela doit s'appeller de la boulimie. Tout ce qui passe à portée de main, il faut le lire, à plus forte raison les volumes de la collection Eaglemoss, qui sont arrivés au numéro 72, mine de rien! Nous voici donc aujourd'hui face à une parution qui ne m'avait guère enchanté en son temps, le titre New 52 consacré à Deathstroke, le mercenaire le plus dangereux de l'univers Dc. Au passage, un vilain, et pas un héros, n'en déplaise à certaines tentatives douteuses de le mettre en lumière, jusque là. Son nom (Slade Wilson) et son look (sa profession, également) ont toujours fait écho en moi à Deadpool, son pendant plus connu de chez Marvel, qui lui a au moins le mérite de faire s'affoler les compteurs de vente depuis quelques années, tout en étant arrivé sur la scène plus tard.
Deathstroke est un méta humain, plus doté et doué que vous et moi. Ses capacités intellectuelles sont hors normes, tout comme ses dons stratégiques, d'agilité, ou sa force et son endurance. On croirait lire là la description de Christopher Froome en pleine préparation pour le Tour de France, sauf que l'anglais risque fort de le regarder à la télévision si sa suspension (attendue) pour dopage arrive à temps. Mais je m'égare.
Bon et sinon, ce numéro 72? Et bien ma foi, c'est assez basique et attendu. Le mercenaire est engagé pour tuer un individu et intercepter des documents relatifs à une arme nucléaire, en plein vol, à bord d'un avion. Pour ce faire, on lui adjoint de la bleusaille, trois jeunes inexpérimentés en guise de soutien logistique. Deathstroke part bille en tête mais se heurte à une opposition inattendue : des créatures à l'Adn modifiée, pas sympathiques du tout. Bien sur il reste le plus fort et s'en tire sans problèmes, mais lorsqu'il reçoit une mallette au contenu mystérieux, c'est toute sa perspective des évènements qui semble être remise en cause.
Ce que j'en ai pensé? Bof, pas grand chose. J'ai baillé, à un moment. Je suis allé jusqu'au bout, ça n'est pas si long, un album de huit épisodes, de nos jours. Tiens c'est Kyle Hiigins (Nightwing) qui écrit et Joe Bennett qui dessine... Ah je me souvenais que son trait était autrefois plus souple.. et puis je vois que l'encrage est d'Art Thibert, le même qui massacra bien des planches de la série X-men, à l'époque Lee (Jim)/Kubert. J'ai lu pire, bien pire. Mais mieux, bien mieux. En renfort, on trouve un peu de Eduardo Pansica, il fallait le noter, pour être honnête.
Alors voilà, Deathstoke est fort, balèze, mais un peu vieux. Certains guettent son déclin, et comme il aime le rappeler, les apparences sont tout ce qui détermine un homme, dans sa profession. D'où le fait qu'on souhaite le piéger. Une histoire d'âge, de générations aussi, avec d'étranges preuves qui le poussent sur la trace de son fils, pourtant décédé, en apparence. Des explosions, de la violence, la plupart du temps gratuite, ce n'est pas le meilleur titre des New 52, et sur ce point Deathstroke a eu droit à un bien meilleur traitement à l'occasion de Rebirth. A vous de voir, mais n'attendez pas des merveilles.
Alors voilà, Deathstoke est fort, balèze, mais un peu vieux. Certains guettent son déclin, et comme il aime le rappeler, les apparences sont tout ce qui détermine un homme, dans sa profession. D'où le fait qu'on souhaite le piéger. Une histoire d'âge, de générations aussi, avec d'étranges preuves qui le poussent sur la trace de son fils, pourtant décédé, en apparence. Des explosions, de la violence, la plupart du temps gratuite, ce n'est pas le meilleur titre des New 52, et sur ce point Deathstroke a eu droit à un bien meilleur traitement à l'occasion de Rebirth. A vous de voir, mais n'attendez pas des merveilles.
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