Le Flash de Jeremy Adams, c'est Wally West. Qui est bel et bien l'homme le plus rapide du monde, et n'est plus ce réprouvé qu'il était devenu, suite aux événements tragiques de Heroes in crisis. Un bon coup d'éponge qui vient effacer une histoire audacieuse mais assez confuse, et surtout démontrer que lorsque tout semble changer, c'est surtout pour ne rien changer. Bref. Wally a réhabilité son nom, il a récupéré son épouse adorée, et même l'existence de ses deux enfants, Jay et Irey. Tout serait parfait dans le meilleur des mondes, s'il n'y avait pas un petit nuage à l'horizon : la nécessité de trouver un travail pour mettre du beurre dans les épinard, d'un couple qui a du mal à joindre les deux bouts. Ne riez surtout pas. Wally pourrait gagner de l'argent de bien des manières (avec ses pouvoirs ce ne sont pas les idées qui me manquent), sans oublier qu'il fréquente des mécènes bien généreux, qui pourraient fort bien récompenser le fait qu'il sauve le monde chaque fin de semaine. Oui mais voilà, l'homme est orgueilleux et entend mettre ses talents pour la mécanique à l'épreuve. Un Flash sans la moindre ambition, aurait on envie de lui asséner. En plus, l'ami Wally n'est pas si à cheval sur ses principes que cela, puisqu'il est recruté par Mister Terrific, qui dirige une entreprise futuriste, où cohabitent des chercheurs dont l'activité consiste à palabrer sur des concepts scientifiques fumeux, histoire que le lecteur comprenne qu'ils ont de la matière grise à revendre. Le nouveau patron lui permet de s'absenter quand il le souhaite, c'est à dire que son temps de présence effectif va chuter au niveau de celui d'un député RN au parlement européen, ce qui se rapproche quand même dangereusement d'un emploi fictif. Auparavant, notre gentil bolide aura croisé la route d'un Heat Wave qui se sait condamné, victime d'un cancer. Son dernier acte d'homme "libre" sera donc de tout carboniser autour de lui. On a vu mieux et plus sensible, comme conclusion. Irey, la fille de Wally, va pour sa part être l'héroïne d'un épisode où le Docteur Cauchemar donne corps aux pires rêves de ses victimes.
FLASH (INFINITE) TOME 2 : SUR UN AUTRE MONDE
Le Flash de Jeremy Adams, c'est Wally West. Qui est bel et bien l'homme le plus rapide du monde, et n'est plus ce réprouvé qu'il était devenu, suite aux événements tragiques de Heroes in crisis. Un bon coup d'éponge qui vient effacer une histoire audacieuse mais assez confuse, et surtout démontrer que lorsque tout semble changer, c'est surtout pour ne rien changer. Bref. Wally a réhabilité son nom, il a récupéré son épouse adorée, et même l'existence de ses deux enfants, Jay et Irey. Tout serait parfait dans le meilleur des mondes, s'il n'y avait pas un petit nuage à l'horizon : la nécessité de trouver un travail pour mettre du beurre dans les épinard, d'un couple qui a du mal à joindre les deux bouts. Ne riez surtout pas. Wally pourrait gagner de l'argent de bien des manières (avec ses pouvoirs ce ne sont pas les idées qui me manquent), sans oublier qu'il fréquente des mécènes bien généreux, qui pourraient fort bien récompenser le fait qu'il sauve le monde chaque fin de semaine. Oui mais voilà, l'homme est orgueilleux et entend mettre ses talents pour la mécanique à l'épreuve. Un Flash sans la moindre ambition, aurait on envie de lui asséner. En plus, l'ami Wally n'est pas si à cheval sur ses principes que cela, puisqu'il est recruté par Mister Terrific, qui dirige une entreprise futuriste, où cohabitent des chercheurs dont l'activité consiste à palabrer sur des concepts scientifiques fumeux, histoire que le lecteur comprenne qu'ils ont de la matière grise à revendre. Le nouveau patron lui permet de s'absenter quand il le souhaite, c'est à dire que son temps de présence effectif va chuter au niveau de celui d'un député RN au parlement européen, ce qui se rapproche quand même dangereusement d'un emploi fictif. Auparavant, notre gentil bolide aura croisé la route d'un Heat Wave qui se sait condamné, victime d'un cancer. Son dernier acte d'homme "libre" sera donc de tout carboniser autour de lui. On a vu mieux et plus sensible, comme conclusion. Irey, la fille de Wally, va pour sa part être l'héroïne d'un épisode où le Docteur Cauchemar donne corps aux pires rêves de ses victimes.
INCOGNITO : LE POLAR SUPER-HÉROÏQUE D'ED BRUBAKER EN INTÉGRALE
En réalité, Zack entame un parcours vers la rédemption, sans jamais s'exposer de trop en ce sens. Quand il réalise qu'il peut tromper la vigilance de ceux qui prétendent l'encadrer, c'est pour cette fois accomplir des actions bénéfiques, même si parfois maladroites ou totalement involontaires. Il n'a aucunement l'intention de se targuer de l'étiquette de redresseur de torts, ça ne le tente même pas; pour autant il n'est plus ce parangon de violence et du mal d'autrefois, et navigue désormais en eaux troubles, tout en se révélant utile pour la communauté. Ce qui lui vaut, par ailleurs, d'être repéré. C'est sa parole et ses remarques qui rythment la narration, où suintent une forme latente de dépression et un désabusement total et railleur, qui permettent au lecteur de nourrir une curieuse forme d'attraction, qui vire à l'empathie dès lors que les pans secrets de la jeunesse et de l'histoire de Zack sont révélés, et font de lui une victime malheureuse plutôt qu'un criminel cynique. Comme toujours Ed Brubaker brille quand il s'agit de mettre en place un polar aux multiples ramifications; s'il excelle clairement dans sa partie, il est en plus question de super-héros, de machinations politiques et de la manière dont on peut employer une force absolue quand on en est capables, sans devoir rendre des compte à des "inférieurs" qui ne sont pas en mesure de s'opposer à vous. Est-il moral de mettre des dons spectaculaires au service d'une cause égoïste, cupide ou franchement nihiliste ? En complément, de nombreuses références à la tradition des pulp d'antan viennent étoffer une histoire et une ambiance qui sont particulièrement bien servies par un Sean Phillips inspiré. Storytelling très cinématographique, capacité de maintenir en haleine aussi bien à travers des scènes statiques de discussions poisseuses et alcoolisées, ou de combats et d'explosions de violence, ses armes contribuent grandement à la réussite d'Incognito, que Delcourt ressort dans une très belle intégrale. Les deux volumes initiaux sont ici réunis, et agrémentés d'une belle brochette de bonus, entre couvertures alternatives et rédactionnel illuminant. En fait, pour résumer cette chronique et faire très court, il suffit de lire les crédits, sur la couverture. Brubaker, Phillips, take my money, baby.
THE PRO : RETOUR CHEZ AKILEOS D'UNE HÉROINE BIEN PARTICULIÈRE
The Pro, c'est irrévérencieux au point extrême, et en plus, c'est bien construit, fort drôle, et simple à lire. Une récréation addictive, qui met à mal le mythe de ces héros sans peur et sans désir, dont les corps rutilants exultent sous le spandex et le cuir sans jamais se dénuder et se rencontrer. Avec Ennis, le sexe compulsif et ses méandres guident les actes et les choix de ces héros mis en image par Amanda Conner. Un style relâché, immédiat, qui ne cherche pas à donner dans le réalisme, mais dans le pastiche gore et assumé. Jimmy Palmiotti à l'encrage est lui aussi de la partie, pour un comic-book haut en couleurs, dans tous les sens du terme, qui ne connait pas l'existence du temps mort ou de la retenue. Indiscutablement une des créations les plus folles de Garth Ennis, qui ne se contente pas non plus d'empiler les scènes provocatrices, mais tentent aussi de glisser par endroits une pensée plus approfondie, comme par exemple l'incapacité des héros à résoudre les vrais problèmes du monde, comme s'ils préféraient parader et faire perdurer leurs petits jeux de pouvoirs, plutôt que de vraiment se rendre utiles à une société, une communauté, où l'homme (et ici la femme) en difficulté ne peut plus compter que sur lui/elle même. On sait que Garth Ennis, de base, n'est pas un grand amateur de super-héros, et cette version parodique est encore un moyen de prendre du recul et de démythifier des êtres forts comme des dieux, mais fragiles comme n'importe lequel d'entre nous. En germe donc, on trouve dans cette histoire le côté désabusé et même prévenu, à l'encontre de super-héros un peu moins reluisants dans l'intimité qu'en public. Au moins, "La Pro" a beaucoup moins à cacher, et aucun récit moralisateur a défendre. Pour les retardataires qui ne connaissent pas encore cet album, une nouvelle édition vient de sortir chez Akileos. Une bonne idée d'investissement, y compris à offrir.
BATMAN ONE DARK KNIGHT : JOCK DANS LA NUIT DE GOTHAM
UNIVERSCOMICS LE MAG' 29 : BLACK PANTHER LES COMICS AU WAKANDA
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : LA DERNIÈRE REINE
Dans le 138e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente La dernière reine, album que l’on doit à Jean-Marc Rochette, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de la seconde partie de Vernon Subutex, l’adaptation du roman de Virginie Despentes par Luz, un album sorti chez Albin Michel
- La sortie de l’album Le ciel pour conquête que l’on doit à Yudori et aux éditions Delcourt
- La sortie de l’album Vénus à son miroir que l’on doit au scénario de Jean-Luc Cornette, au dessin de Mattéo et c’est édité chez Futuropolis
- La sortie de l’album Le match de la mort que l’on doit à Pepe Gálvez au scénario, Guillem Esriche au dessin et c’est édité chez Les arènes BD
- La sortie de l’album Une romance anglaise que l’on doit au scénario de Jean-Luc Fromental, au dessin de Miles Hyman et c’est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre
- La réédition du Dracula de Georges Bess qui adapte ici le roman de Bram Stocker dans un ouvrage disponible aux éditions Glénat.
INFERNO : JONATHAN HICKMAN BOUCLE SES VALISES
PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE
Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...

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Comme chaque samedi désormais, nous vous proposons de plonger dans l'univers de la bande dessinée au sens le plus large du terme,...
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UNIVERSCOMICS LE MAG' 46 Octobre 2024 / 60 pages / gratuit Disponible ici (lecture + téléchargement) : https://madmagz.app/fr/viewer/...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...