EARTH TWO #1 : LA REVIEW

L'avantage du reboot Dc, c'était aussi de faire table rase sur toutes ces histoires tortueuses de Terres et univers parallèles, qui encombraient l'esprit des lecteurs les plus récents, voire même assez souvent des anciens également. De temps en temps, faire le ménage, c'est salutaire. Au risque, au passage, de perdre des héros de poids comme la Justice Society of America. Avec Earth 2, Dc officialise la permanence de l'existence de plusieurs Terres parallèles, et du coup, mieux vaut suivre dès le début avant que ça ne se complique fatidiquement. D'autant plus que ce premier numéro est très mouvementé, plaisant à lire, et prometteur. On se retrouve d'emblée en plein conflit, notre planète étant sur le point de céder pour de bon aux hordes de Darkseid. La Trinité Superman/Wonder Woman/Batman est de sortie, et elle fait de son mieux pour limiter la casse et repousser les assaillants. La belle Amazone n'hésite pas d'ailleurs à faire pleuvoir les têtes, elle est sauvage et sculptural en pleine bataille. Sauf que sur cette Terre là, le mot "sacrifice" n'aura jamais été mieux employé. Pour gagner ce conflit, il faudra que nos trois justiciers acceptent qu'on ne peut pas toujours s'en sortir indemne. Du coup, que va t'il se produire, qui seront les personnages qui vont nous permettre de nous attacher à cette réalité parallèle? Et bien disons qu'un petit bond en avant nous offre un focus sur Alan Scott, et Jay Garrick, agrémenté en outre par la présence d'un Dieu grec, Hermès lui même. Bref, les prochains mois seront bien remplis, et on ne risque pas de s'ennuyer. James Robinson démarre tambour battant et sait prendre le lecteur aux tripes dès la première planche; alors que Nicola Scott illustre le tout avec un talent indéniable, et un sens du détail et de l'anatomie qui fait mouche. Bref, Earth Two, c'est lu et adopté. Souhaitons qu'Urban Comics ne fasse pas l'impasse sur ce titre.


ORIGINES : LE DERNIER ESPOIR DE L'HUMANITÉ 2.0 CHEZ 404 GRAPHIC

 Dans un futur lointain, où la Terre n’est plus qu’un écho virtuel et toxique de notre civilisation disparue, Origines ouvre les portes d’un...