UNIVERSCOMICS LE MAG' 29 : BLACK PANTHER LES COMICS AU WAKANDA
LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : LA DERNIÈRE REINE
Dans le 138e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente La dernière reine, album que l’on doit à Jean-Marc Rochette, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de la seconde partie de Vernon Subutex, l’adaptation du roman de Virginie Despentes par Luz, un album sorti chez Albin Michel
- La sortie de l’album Le ciel pour conquête que l’on doit à Yudori et aux éditions Delcourt
- La sortie de l’album Vénus à son miroir que l’on doit au scénario de Jean-Luc Cornette, au dessin de Mattéo et c’est édité chez Futuropolis
- La sortie de l’album Le match de la mort que l’on doit à Pepe Gálvez au scénario, Guillem Esriche au dessin et c’est édité chez Les arènes BD
- La sortie de l’album Une romance anglaise que l’on doit au scénario de Jean-Luc Fromental, au dessin de Miles Hyman et c’est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre
- La réédition du Dracula de Georges Bess qui adapte ici le roman de Bram Stocker dans un ouvrage disponible aux éditions Glénat.
INFERNO : JONATHAN HICKMAN BOUCLE SES VALISES
PRIMORDIAL : L'ODYSSÉE DES ANIMAUX DANS L'ESPACE DE LEMIRE ET SORRENTINO
Au milieu de tant de documents inutiles, Pembrook trouve quelque chose qui retient son attention : c'est une disquette. Un enregistrement des signes vitaux des singes qui ont été envoyés dans l'espace. Le gouvernement américain a signalé à l'époque que les deux animaux étaient morts peu de temps après le lancement. Clairement, Pembrook n'est pas d'accord avec ce qu'il découvre : selon ces relevés scientifiques, les singes étaient encore vivants lorsque le vaisseau est entré en orbite. Le chercheur décide de passer quelques appels pour rapporter ce qu'il a découvert, mais ces coups de fil, loin de résoudre quoi que ce soit, ne font que soulever encore plus de questions. Le lendemain, alors que Pembrook se trouve devant l'immeuble où il travaille, un homme à l'allure mystérieuse s'approche de lui et lui demande de monter dans une voiture… un enlèvement en bonne et due forme, qui va l'amener à rencontrer une ancienne collaboratrice russe du projet Laika, qui s'était alors occupée avec amour de la malheureuse chienne perdue dans l'espace. Tous les deux vont devenir des cibles, car même s'ils en savent peu, c'est déjà beaucoup trop pour les services secrets et leurs objectifs de discrétion absolue. Pendant ce temps-là, le lecteur ébahi se rend compte que nos trois animaux sont bel et bien vivants, qu'ils ont acquis une forme de conscience inédite, qui leur permet de communiquer, et qu'ils cherchent le moyen de… rentrer sur Terre! Avec des influences assumées (au niveau de l'esthétique) comme 2001 : l'Odyssée de l'espace, Lemire et Sorrentino nous conduisent par la main à travers une œuvre de grande et de petite envergure à la fois. Il y a de grands concepts, des idées qui pourraient bien passer au dessus de la tête de pas mal de lecteurs, qui jouent avec notre compréhension de l'espace et du temps. Mais rien ne se superpose jamais à ce qui fait vraiment évoluer l'intrigue : son noyau émotionnel. Quelque chose d'aussi simple que les liens forts qui peuvent unir un chien et son maître. L'universel au service de l'intime. Des existences insignifiantes au service d'un album qui aborde l'immensité infinie de la réalité. Andrea Sorrentino nous séduit une fois de plus avec un travail exceptionnel. Des compositions de pages originales, une narration dynamique et un style très personnel; une fois de plus on remarque à quel point Lemire et lui se complètent à merveille. La capacité de l'italien à mélanger espionnage et science-fiction, dans une synthèse visuelle cohérente, est admirable et la lisibilité est toujours notable, même quand l'artiste tend à l'abstraction. Mentionnons également la couleur du sensationnel Dave Stewart, qui permet à Sorrentino d'atteindre son potentiel maximum. Urban Comics nous fait le plaisir de publier Primordial dans un format oversized qui fait que nous profitons au mieux de cette beauté, qui à défaut d'apporter toutes les réponses, nous plonge dans les limbes délicieuses du mystère conceptuel de la réalité, et probablement, de la création artistique.
BLACK ADAM : ANATOMIE DU DERNIER FILM DC/WARNER
ULTRAMEGA : LES KAIJUS DE JAMES HARREN CHEZ DELCOURT
COPRA VOLUME 3 : LES PORTRAITS DÉCOMPOSÉS DE MICHEL FIFFE (CHEZ DELIRIUM)
Avec Guthie commencent les trois récits les plus ésotériques, qui surfent entre dimensions étrangères, métaphysique et folie furieuse. Abandonnée en piteux état dans une autre dimension, elle va devoir se refaire une santé avant de se retrouver à nouveau confrontée à ses poursuivants. Et ça ne se finira pas de la meilleure des manières. Situation également très tendue pour Rax et son gilet bien particulier, une des armes les plus formidables que quiconque n'ait jamais portée. Seulement voilà, quand on est incarcéré et sur le point d'être abandonné dans une sorte de "zone fantôme" scellée, mais aussi battu à mort par des codétenus qui profitent d'un moment de doute, quel espoir peut-il encore subsister de reprendre une vie plus ou moins normale? Une question à laquelle il n'y a pas forcément de réponse. Quant à Xenia, elle possède toujours dans son organisme ce fragment d'un casque au pouvoir incommensurable, qui fait d'elle une créature au pouvoir quasi divins. Instable et confrontée à des instincts et désirs des plus contradictoires, elle tente de sauver Vincent, la version Copra du Docteur Strange, dans un univers totalement fantasmagorique, qui permet à Michel Fiffe de lâcher prise définitivement, d'instaurer une construction des pages, une insertion des dialogues et une progression logique de l'histoire des plus dingues. C'est dans cet épisode qu'il donne la pleine mesure de ce qui constitue sa force, sa faculté de s'émanciper des canons du genre pour écrire planche après planche sa propre histoire, dans tous les sens du terme. Il est donc fort logique et pertinent que ce soit cette aventure précise qui vienne clore le volume 3 de Copra. Comme toujours un petit bijou graphique, qui derrière l'apparente simplicité des traits et des formes, recèle une inventivité et une singularité que nous avons rencontré bien peu souvent dans l'histoire du média. En fait, il s'agit d'un titre totalement à part, qui a tout autant de chance de vous rebuter que de vous faire tomber radicalement amoureux. Comme nous faisons partie de ceux qui ont eu le coup de foudre, vous pouvez deviner le plaisir évident à retrouver cette galerie de portraits qui sert un peu d'interlude ou de second départ à un monde fascinant. À retrouver chez Delirium, un éditeur qui ressemble aux créatures qu'il publie, et dont il partage les qualités.
PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE
Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...

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Comme chaque samedi désormais, nous vous proposons de plonger dans l'univers de la bande dessinée au sens le plus large du terme,...
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UNIVERSCOMICS LE MAG' 46 Octobre 2024 / 60 pages / gratuit Disponible ici (lecture + téléchargement) : https://madmagz.app/fr/viewer/...
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UniversComics Le Mag' 45 Septembre 2024 84 pages Dispo ici : https://www.facebook.com/groups/universcomicslemag/permalink/1049493353253...