Et
voici venir un autre volume de la collection Season One. La
collection la plus inepte de ces dernières années, puisqu'elle rate
sa cible à chaque tentative. En fait, il s'agirait (conditionnel de
rigueur) de proposer aux plus jeunes et nouveaux lecteurs une
revisitation du mythe fondateur des grands héros Marvel. Mais entre
choix discutable des équipes artistiques, scénarios qui manque de
soufle et d'inspiration, et le fait qu'il existe déjà des points
d'entrée nombreux et plus pertinents pour découvrir ces
personnages, je ne vois pas trop l'utilité d'aller jeter de l'argent
par les fenêtres. Dans le cas qui nous occupe, cinéma oblige, c'est
le rapport entre Thor et son frère Loki qui occupe la partie
centrale de l'analyse psychologique, lors de la jeunesse du Dieu
Tonnerre. Loki est frustré, trompé, n'est pas vraiment à sa place,
et (re)découvrir ses motivations peut constituer une piqure de
rappel intéressante avant d'aller voir The Dark World en
salle (notre critique est pour très bientôt, promis). On peut aussi
se réjouir de découvrir les liens entre Thor, Jane Foster, l'alter
égo boitillant (le docteur Blake), ou encore Odin, un père
encombrant. Le reste ne mérite pas trop que l'on s'y attarde. Thor
est tiraillé entre Asgard, son monde, et notre Terre, Midgard. Mais
cette bipolarité n'est qu'effleurée, jamais détaillée,
approfondie. Idem pour la splendeur et la majestuosité de l'univers
asgardien, ici vite expédié, sans fioritures. Le récit est
convenu, parfois incohérent (Odin chasse son fils et envoie Loki sur
le trône. Le Père de tout, censé être omniscient et ultra sage,
se vautre un peu sur le coup, même si on peut se dire que c'est pour
enseigner l'humilité à son blondinet de fils, parti jouer du
marteau sur Midgard) et nous fait bailler trop souvent. Les dessins
de Pepe Larraz ne sont pas mauvais du tout, on y perçoit des
influences, des réminiscences, de calibres comme Coipel ou Immonen,
qui sont loin d'être les pires références en la matière. Mais il
reste que le travail de Matthew Sturges (scénario) sent à plein nez
la commande imposée, et n'a aucune chance de séduire les vieux de
la vieille, les grognards comme moi, qui laisseront l'album à sa
juste place, en librairie, en attendant de le voir tomber
inexorablement dans un bac à soldes.
THOR SEASON ONE
Et
voici venir un autre volume de la collection Season One. La
collection la plus inepte de ces dernières années, puisqu'elle rate
sa cible à chaque tentative. En fait, il s'agirait (conditionnel de
rigueur) de proposer aux plus jeunes et nouveaux lecteurs une
revisitation du mythe fondateur des grands héros Marvel. Mais entre
choix discutable des équipes artistiques, scénarios qui manque de
soufle et d'inspiration, et le fait qu'il existe déjà des points
d'entrée nombreux et plus pertinents pour découvrir ces
personnages, je ne vois pas trop l'utilité d'aller jeter de l'argent
par les fenêtres. Dans le cas qui nous occupe, cinéma oblige, c'est
le rapport entre Thor et son frère Loki qui occupe la partie
centrale de l'analyse psychologique, lors de la jeunesse du Dieu
Tonnerre. Loki est frustré, trompé, n'est pas vraiment à sa place,
et (re)découvrir ses motivations peut constituer une piqure de
rappel intéressante avant d'aller voir The Dark World en
salle (notre critique est pour très bientôt, promis). On peut aussi
se réjouir de découvrir les liens entre Thor, Jane Foster, l'alter
égo boitillant (le docteur Blake), ou encore Odin, un père
encombrant. Le reste ne mérite pas trop que l'on s'y attarde. Thor
est tiraillé entre Asgard, son monde, et notre Terre, Midgard. Mais
cette bipolarité n'est qu'effleurée, jamais détaillée,
approfondie. Idem pour la splendeur et la majestuosité de l'univers
asgardien, ici vite expédié, sans fioritures. Le récit est
convenu, parfois incohérent (Odin chasse son fils et envoie Loki sur
le trône. Le Père de tout, censé être omniscient et ultra sage,
se vautre un peu sur le coup, même si on peut se dire que c'est pour
enseigner l'humilité à son blondinet de fils, parti jouer du
marteau sur Midgard) et nous fait bailler trop souvent. Les dessins
de Pepe Larraz ne sont pas mauvais du tout, on y perçoit des
influences, des réminiscences, de calibres comme Coipel ou Immonen,
qui sont loin d'être les pires références en la matière. Mais il
reste que le travail de Matthew Sturges (scénario) sent à plein nez
la commande imposée, et n'a aucune chance de séduire les vieux de
la vieille, les grognards comme moi, qui laisseront l'album à sa
juste place, en librairie, en attendant de le voir tomber
inexorablement dans un bac à soldes.
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