Le nouvel univers Dc, c'est sur Universcomics. Aujourd'hui, le top départ avec JLA #1.
Nous y voici. Après le buzz et l'attente, l'heure est venue de se rendre compte véritablement de ce qui nous attend ces prochains mois. Ce mercredi, Dc comics n'a publié que deux titres seulement. Le cinquième et dernier numéro de FLASHPOINT, qui tire le rideau sur l'univers Dc tel que nous l'avons connu, et le premier de la nouvelle JLA post reboot. Au passage, l'action ne se situe pas dans le présent, mais "il y a cinq ans, à une époque où les gens ne savaient rien des super-héros". D'entrée, on sent que la reconstruction va être longue, probablement totale, sûrement passionnante. Les nostalgiques pleurent à chaudes larmes, tout est donc à refaire? Quelle prise de risque, quelle folie, ou quel coup de génie? En attendant, pleins feux sur Batman, qui est traqué sur les toits de Gotham City (très belle Gotham que cette sombre ville vue par Jim Lee, qui la connaît bien) mais aussi à la poursuite d'une créature extra terrestre venue commettre un acte de terrorisme. Il reçoit un précieux renfort en la personne de Hal Jordan, c'est à dire Green Lantern , et la chimie entre les deux repose d'entrée sur leurs différences basiques, à savoir un être doté d'un anneau qui lui offre une puissance quasi illimitée, et de l'autre un simple athlète déguisée en chauve souris. Leur antagoniste alien frappe et laisse échapper un nom : Darkseid. Qui du coup, reboot oblige, n'évoque rien aux deux héros (Dark side, plaisantent-ils...). Par contre, ils ont une petite idée derrière la tête : puisque nous en sommes à donner la chasse aux extra terrestres, pourquoi ne pas faire un saut à Metropolis, où un certain Superman aurait été signalé, et s'assurer qu'il n'est pour rien dans cette histoire... L'occasion de découvrir l'homme de Krypton dans son nouveau costume, sur la dernière planche. Un bilan rapide? Efficace, rythmé, potentiellement très fourni (on aperçoit aussi Victor Stone, qui deviendra par la suite Cyborg, membre de la JLA), ce premier épisode ne bouscule pas les codes du genre puisqu'ils s'applique à reconstruire en terrain connu, mais il n'empêche qu'il reste frais et un point de départ idéal, en effet, pour les nouveaux lecteurs. Vous n'avez pas suivi Flashpoint et tout ce qui a précédé? Alors tant mieux, cela ne vous servirait à rien. Jim Lee est égal à lui même, et sans atteindre le top de sa carrière, ses dessins restent bien supérieurs à 80% de tout ce qu'on peut lire ailleurs en temps normal. Idéal pour ceux qui ont accroché le wagon Dc avec le cinéma puisque ce sont les trois seules vraies grosses franchises locales qui sont les stars de ce premier numéro : ne pensez surtout pas que ce soit un hasard! Vous envisagiez de vous laisser tenter? Pourquoi résister?
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