JUSTICE LEAGUE LE TRONE D'ATLANTIDE (DC COMICS LE MEILLEUR DES SUPER-HEROS TOME 47 CHEZ EAGLEMOSS)

On retourne voir ce qui se passe chez Eaglemoss, avec la collection DC en kiosque, qui s'achemine petit à petit vers son terme (avant un prolongement qu'on peut pratiquement deviner). Ce volume 47 met en scène les nouvelles aventures de la Justice League (New 52) et est particulier en cela qu'il comprend un crossover, impliquant certes la série phare de l'univers Dc, mais aussi celle consacrée à Aquaman. Et l'ouverture également, est un peu à part. On y découvre un duel entre Wonder Woman et Cheetah, des frictions en interne au sein de la Justice League, et le sentiment de défiance qu'inspire de plus en plus le rapprochement entre Superman et la belle amazone. Tony Daniel se surpasse aux dessins et parvient à ne pas faire regretter Jim Lee, tant ses planches sont magnifiques. Il s'agit d'un simple hors d'oeuvre scénaristique, avant de passer à Throne of Atlantis. Des atlantes, justement, qui sont colères, puisqu'un missile de l'armée américaine a semé mort et chaos dans leur cité sous-marine. En guise de représailles, plusieurs villes américaines subissent un assaut sauvage, dont la première manifestation est un violent raz de marée qui ensevelit le panorama urbain sous les flots. Par exemple, Gotham, déjà habituée aux tremblements de terre, est victime d'un tsunami d'énorme ampleur. C'est Orm qui mène les atlantes, et la bataille concerne aussi Metropolis, ou Boston. Le demi-frère d'Arthur Curry n'a pas la même compassion pour le peuple de la surface, et il entend bien faire payer aux pauvres humains que nous sommes les dégâts qui ont ruiné son royaume. Une vengeance humide.


Autre personnage d'importance dans ce volume 47, un certain Vulko, ami et conseiller d'Aquaman. Il faut toujours se méfier de ceux qui dévouent leur existences aux autres, semblent inoffensif à première vue, mais trament dans l'ombre dès qu'on ne les regarde plus! Geoff Johns utilise cette histoire du "trône d'Atlantis" comme un autre moyen de mettre en lumière les tensions qui peuvent exister au sein de la Justice League. Conflits d'intérêts, ego qui se frottent, ce n'est pas une partie de plaisir tout les jours, et amis et alliés sont deux termes différents, même si à la base le mot le plus important reste le respect. Ce qui a été fait auparavant dans le titre Aquaman reste pertinent et d'actualité, puisque nous retrouvons aussi les créatures des profondeurs issus du"trench". La bonne nouvelle c'est également les artistes qui dessinent. Ivan Reis ne se présente plus, c'est un des tous meilleurs que peut employer Dc comics actuellement. Mais Paul Pelletier aussi s'en sort fort dignement, lui qui ne m'a pas toujours plu par le passé, semble avoir acquis une maîtrise et un sens du story-telling plus clair et soigné. C'est donc un album truffé d'action, adrénalinique, et au graphisme de belle facture, que nous propose Eaglemoss. De surcroit avec une pagination en conséquence et une qualité indéniable.  Probablement le pitch parfait pour un film Aquaman ou Justice League dans quelques années, si l'arrivée d'Arthur Curry sur grand écran n'est pas le fiasco redouté par beaucoup. 



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