Il fut tout d'abord un acrobate précoce et doué, avant que ses parents ne soient assassinés dans un cirque. Il fut le pupille de Bruce Wayne et le premier Robin historique. Il parvint à s'émanciper pour endosser le costume de Nightwing, et il devint espion et agent secret sous le patronyme laconique de l'Agent 37. Désormais le revoici en pleine forme. Rebirth continue son opération de retour aux fondamentaux et permet aux nouveaux lecteurs attirés parce qu'ils ont vu de la lumière et entrés pour jeter un œil, de se familiariser avec Dick Grayson (même si l'impasse est faite sur toute la période des Titans). On appréciera que l'épisode Rebirth proprement dit constitue un excellent starting-point, qui fait la jonction entre ce qui s'est passé ces mois derniers avec Tom King au scénario, et les tout premiers balbutiements des New 52, lorsque la Cour des Hiboux occupait les pensées et les pages des Bat-séries. Nous les retrouvons en effet, ces Hiboux, dans cet épisode un peu particulier. Nous frayons aussi avec Damian, qui est un peu le petit frère assumé de Dick, mais également Helena Bertinelli, qui en profite pour annoncer le titre des Birds of Prey, que Urban Comics publie dans Récit Complet Batman. Bon soyons sérieux, le travail de Seeley et Paquette est juste une mise en bouche pour ce qui suit, le premier arc narratif qui va démarrer vite et bien, avec un Grayson qui opère dans le plus grand secret, en apparence au service du parlement de la Cour des Hiboux, en réalité préoccupé par le moyen de les faire chuter, à long terme. Il n'est pas seul, car un nouveau compagnon d'arme lui est "imposé", et celui-ci se débrouille particulièrement bien au corps à corps, semble plein de ressource, froid et calculateur, et dans ses méthodes, prendre le contrepieds des enseignements de Batman. Ce que Nightwing comprend vite, dans la douleur.
C'est un peu comme si la relation qui unit Dick et Batman continuait d'évoluer, et pas toujours dans le sens attendu. Pour être capable de comprendre et suivre celui qui se présente comme Raptor, Nightwing va devoir "oublier" certaines des leçons de son mentor, pour un raisonnement et un cheminement différent, au point qu'on peut en effet plaisanter en se demandant qui devient le side-kick de qui. Raptor est certes embauché par les Hiboux pour surveiller et coacher notre héros, mais il s'avère d'emblée attachant et doté de cette touche de coolitude cynique qui en fait un personnage stratifié et potentiellement fort agréable à écrire. Tim Seeley joue beaucoup sur l'humour, dédramatise avec de la distanciation et une ironie décapante, même quans les situations mériteraient une approche sérieuse et dramatique (comme le cas de réfugiés entassés dans les cales d'un navire, juste considérés bons à sauver car potentielle main d'oeuvre pour les Hiboux et leurs affaires...). Le dessin de Javier Fernandez colle bien au ton de l'album, assure un travail et une lecture agréables, sans pour autant toucher au génie.
Le tome 1 de la série targuée Rebirth reste donc une bonne surprise, pour un Nightwing qui n'en finit plus de revendiquer et chercher l'indépendance, et se retrouve malgré lui pris dans un jeu où les joueurs gardent tous de bons atouts dans la manche, et où bluffer est une condition indispensable pour remporter la partie. Les fans de Dick Grayson devraient apprécier.
C'est un peu comme si la relation qui unit Dick et Batman continuait d'évoluer, et pas toujours dans le sens attendu. Pour être capable de comprendre et suivre celui qui se présente comme Raptor, Nightwing va devoir "oublier" certaines des leçons de son mentor, pour un raisonnement et un cheminement différent, au point qu'on peut en effet plaisanter en se demandant qui devient le side-kick de qui. Raptor est certes embauché par les Hiboux pour surveiller et coacher notre héros, mais il s'avère d'emblée attachant et doté de cette touche de coolitude cynique qui en fait un personnage stratifié et potentiellement fort agréable à écrire. Tim Seeley joue beaucoup sur l'humour, dédramatise avec de la distanciation et une ironie décapante, même quans les situations mériteraient une approche sérieuse et dramatique (comme le cas de réfugiés entassés dans les cales d'un navire, juste considérés bons à sauver car potentielle main d'oeuvre pour les Hiboux et leurs affaires...). Le dessin de Javier Fernandez colle bien au ton de l'album, assure un travail et une lecture agréables, sans pour autant toucher au génie.
Le tome 1 de la série targuée Rebirth reste donc une bonne surprise, pour un Nightwing qui n'en finit plus de revendiquer et chercher l'indépendance, et se retrouve malgré lui pris dans un jeu où les joueurs gardent tous de bons atouts dans la manche, et où bluffer est une condition indispensable pour remporter la partie. Les fans de Dick Grayson devraient apprécier.
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CONCOURS NIGHTWING REBIRTH : Remportez un des trois tome 1 mis en jeu par Urban Comics. Pour jouer, rien de plus simple. Il vous suffit de nous laissez un commentaire, avec vos coordonnées pour être joints en cas de succès. Dites nous juste pourquoi vous aimez Nightwing, et l'affaire est entendue.
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