Durant toute sa carrière, Spider-Man a toujours eu affaire à des clones... c'est un leitmotiv dans la série, et cela a donné certaines sagas inoubliables, ou bien, selon certains, des pages un peu trop longues de l'histoire du tisseur de toile. La dernière en date, publiée en librairie chez Panini Comics, s'appelle la conspiration des clones.
Pour vous situer un peu l'histoire, voici qu'une entreprise très audacieuse propose des traitements miraculeux, qui sauvent les personnes en phase terminale. Seulement voilà, la réalité est subtilement différente, puisque ces mêmes cobayes sont en réalité placés en stase, et ce sont des versions recréés en laboratoire, possédant toutes les caractéristiques psychiques et physique de l'individu de départ, ainsi que ses souvenirs, qui prennent la place, sans les défauts où les maladies, cela va de soi.
La question déontologique d'un tel traitement se pose, car le compagnon de la tante May est gravement malade, et va devoir décider si tenter ce pari fou, ou succomber. Peter Parker, comme toujours en retard pour les décisions importantes, occupé par sa carrière de Spider-Man et de ched d'entreprise milliardaire, n'aide pas beaucoup sur le coup.
Spider-Man justement... parlons-en! Le voici qui va se retrouver aux prises avec le nouveau Chacal, qui n'a pas grand-chose à voir avec l'ancien, car il s'agit en fait d'une bonne vieille connaissance de notre héros, à savoir Ben Reilly lui-même! Le clone de Spidey à légèrement perdu la tête, et sa manière de faire le bien et de proposer une nouvelle chance, à tous les anciens alliés et ennemis de Parker, est choquante! Sera-t-il capable de tous les faire revenir, et de les mettre au pas, au point de pouvoir offrir une seconde chance idyllique à tout le monde, sans qu'il y ait un revers de la médaille? Comme vous pouvez vous en douter, cela n'est pas possible...
Dan Slott va très loin avec cette saga, et il balance sur la table tous les jouets qui sont restés au fond du sac. Sincèrement, c'est plutôt agréable à suivre, même si certaines scènes, difficile, à accepter, comme le retour de Gwen Stacy ou son capitaine de père, peut faire hurler les fans à la Lune! Jim Cheung, si on excepte quelques premiers plans pas toujours aussi réussis que le reste, signe ici une très très belle performance, avec des épisodes fort lisibles, bien monté, riches en action. Giuseppe Camuncoli aussi est à la hauteur, désormais parfaitement intégré dans les canons et le rythme d'Amazing Spider-Man, dont il est un des interprètes les plus convaincants. On frise la crise d'abondance, mais on reste fascinés, par un coup de poker narratif qui est aussi une sorte de grand hommage vaudevillesque et d'anticipation, à l'histoire de la saga du Tisseur.
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