GOING ROGUE : L'ENFANCE DE MALICIA

Tiens, voilà un vieux Tpb de 2005, censé mettre en avant le personnage de Rogue (Malicia), dont les origines restent alors nimbées de mystère. Il faut dire qu'on la connaît avec différents visages. Différents pouvoirs. Mais de son enfance, on savait très peu. Du coup Robert Rodi (récemment vu sur Thor, avec beaucoup plus d'inspiration) a préparé ce récit en six parties, où Anna (c'est son prénom) retourne sur les rives du Mississipi pour affronter les démons de son passé. Entre les retrouvailles avec sa tante (plutôt froides), l'apparition d'un mystérieux jeune homme qu'elle peut toucher sans absorber ses pouvoirs (et pourquoi donc?) et une ville toute entière prise d'un coup de folie, que se passe t'il donc dans le sud des Etats-Unis? Malicia flirtait déjà, bien entendu, avec Gambit, son cajun adoré, qui dans cette histoire est aveugle, suite à une méchante blessure subie sur le terrain, durant la gestion des X-Men de Chuck Austen. Finalement, point de monstres, de criminels, de méchants, ici ce sont... des rêves, des ectoplasmes oniriques, qui vont représenter le plus grand danger. On va bien sur y apprendre des choses sur la maman de notre héroïne, et sur sa soeur jumelle, morte. J'admets que je me suis presque endormi à mi-chemin, car tout cela est raconté sans passion, sans talent, et on a droit, pour ne rien arranger, à des dessins horribles, esquissés à la va vite, sans aucun caractère. L'illustrateur incriminé est Cliff Richards. Voilà donc un tour de force réussi : comment saboter et ruiner le mystère qui entoure une des X-Women les plus complexes, qui méritait vraiment mieux. Publié en Vf sur les pages de l'éphémère revue Maximum X-Men, à partir du numéro 14. J'aurais pu être très méchant et insérer cette mini série directement dans ma rubrique "caca boudin" qui porte bien son nom...


Rating : OOOOO

LE PODCAST LE BULLEUR PRÉSENTE : BILLY LAVIGNE

 Dans le 196e épisode de son podcast, Le bulleur vous présente Billy Lavigne que l’on doit à Anthony Pastor, un ouvrage publié chez Casterma...