AMAZING SPIDER-MAN #682 : LE DEBUT DE LA FIN

Bon, l'époque des teasers est déjà finie, place au récit en lui même : ces jours derniers, Marvel a donc publié le premier volet de Ends of the Earth, c'est à dire Amazing Spider-Man 682. La menace est particulièrement puissante, puisque le docteur Octopus, qui n'en finit plus d'être mourant et se sent vivre ses dernières heures, a décidé de quitter la scène sur un coup d'éclat que personne n'oubliera. Depuis sa base secrète sous-marine, il déclenche sa dernière invention, une sorte de réseau énergétique qui englobe la Terre, et produit immédiatement un effet de réchauffement global meurtrier, à l'échelle de la planète. Toutefois, ce bon vieux Ock surprend tout le monde, en affichant son ambition supposée : non pas annihiler toute vie sur Terre, mais offrir aux générations futures le moyen se sauver notre monde, à jamais. Mais que fait la police? Pardon, notre bon vieux tisseur de toile? Et bien de son coté, profitant du matériel mis à disposition par les laboratoires Horizons où il travaille toujours, il a mis au point un nouveau costume, une sorte d'armure souple, qui devrait lui permettre notamment d'affronter et humilier ses six ennemis adorés (les Sinister Six, bien sur). Qu'il fasse vite, car depuis les événements de Spider Island, le maire, J.J.Jameson a décidé de faire fermer au plus vite les labos qui emploient Parker. Spider-Man va donc s'attaquer à lourd dans les prochains numéros, une menace planétaire dont l'issue concernera tout le genre humain, et pour ce faire, il lui faudra bien l'aide de ses camarades Vengeurs, qu'il n'hésite pas à solliciter directement à leur Qg. Plutôt sympathique et bien rythmée, cette entrée en matière nous promet un nouvel arc narratif potentiellement marquant, d'autant plus que Dan Slott a eu le temps et la confiance pour placer tous ses pions sur l'échiquier, et qu'il maîtrise désormais le petit monde de l'Araignée sur le bout des doigts. Stefano Caselli est un choix parfait pour le ton de la série. Ses dessins sont classiques et épurés, les visages et expressions toujours soignées, même au second plan (prends en de la graine, Jr Jr) et dans l'ensemble, je n'ai perçu aucune fausse note graphique dans cette introduction. Et pour en finir avec les artistes transalpins, citons aussi la variant cover de Gabriele Dell'Otto, absolument remarquable. Bref, je suis bien curieux de lire la suite. Pour une publication Vf, il faudra patienter cet hiver...



LA NUIT DES LANTERNES CHEZ DELCOURT : LE DEUIL, LA COLÈRE, L'HORREUR

 Le personnage principal de cet album signé Jean-Étienne s'appelle Eloane. C'est une jeune femme qui retourne dans la maison familia...