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CACA BOUDIN : ONSLAUGHT REBORN




Caca Boudin, c'est la rubrique des mauvais comics, ceux que vous avez un jour acheté, lu, voire relu, sans savoir pourquoi!



Il y a quelques mois de cela, je me rappelle avoir eu cette discussion sur les comics récents, et principalement sur le pire de la production actuelle. Un nom a été cité, qui m'a trouvé particulièrement d'accord : ONSLAUGHT. vous vous souvenez ? Il y a plus d’une décennie de cela, le coté mauvais de Magneto et du Professeur Xavier fusionnaient pour donner naissance à une créature toute puissante, qui mettait la planète à feu et à sang. Pour en venir à bout, les plus grands héros de la Terre se sont sacrifiés, et ils ont été crus morts pendant des mois. En réalité les Vengeurs, les Fantastiques et d’autres encore, avaient été transportés par le jeune Franklin Richards (le fils de l'autre, Mister Fantastic) dans un « univers de poche » au sein duquel leurs aventures reprenaient de zéro, selon un schéma narratif déjà connu, mais subtilement modifié et mis à jour. Cette opération intitulé Heroes Reborn fut un demi fiasco, et tout repris comme si de rien n’était lors de la période Heroes return quand tous les super héros revinrent sur la bonne Terre.






Et bien Onslaught, ce vilain malfaisant et presque invincible, a osé faire un retour improbable sur les pages du numéro 2 de Marvel Heroes hors série. Un album peut être mauvais, raté, mais à ce point, ça relève presque du Guiness des records. Mais alors bon sang, que c’est mauvais ! Jeph Loeb pond ici peut être un de ses pires récits, plein d’incohérences, de batailles stériles et avec des dialogues parfois ridicules qui tombent à plat. Le dessin est confié, comme à l’époque de Heroes Reborn, à Rob Liefeld, qui travaille uniquement sous LSD. C’est la seule explication pour justifier ses héros boursouflés, rois de la gonflette sous corticoïde, qui ont en permanence la mâchoire et les poings serrés et se maravent les uns les autres à la moindre occasion. Rien que pour boire un café, au petit matin, le héros de Liefeld bande une centaine de muscles et grimace en soulevant la tasse. C'est ainsi, et jamais autrement. Ce retour de Onslaught est vraiment navrant, dispensable, incohérent, et puéril. Avec une telle Bd, ne pensez pas convaincre les derniers réticents aux comics, vous allez passer pour un crétin retardé. C’est tout plein de couleurs et de baston, mais même votre petit neveu de huit ans finira par s’exclamer « Mais où est donc le scénario ? » Les plus radins d’entre vous ont bien fait d’économiser à l'époque les 5,60 euros que coûtait ce torchon, qui devrait être disponible sur Internet ou dans les bourses aux échanges pour quelques centimes, sans compter qu'il ne mérite pas même qu'on paye les frais de port. Vite lu vite oublié, ça vaut mieux. 


Rating : OOOOO

CACA BOUDIN : PSYLOCKE ET ARCHANGEL AUBE MORTELLE

Caca Boudin, c'est la rubrique des mauvais comics, ceux que vous avez un jour acheté, lu, voire relu, sans savoir pourquoi!

Tiens, je m'attarde aujourd'hui sur le neuvième numéro de la défunte revue Marvel Top (fin 1998) qui nous proposait alors la mini série en quatre parties Psylocke and Archangel:Crimson Dawn. Je viens de la relire et je n'ai qu'un mot à la bouche : Beurk. A l'époque la belle Bettsy était en phase de convalescence. Elle venait de se faire éventrer par Sabretooth, lorsque celui ci s'était évadé du complexe des X-Men. Son petit ami ailé, Warren Worthington III, épaulé par Wolverine, avait bravé les forces obscures et mystiques de l'Aube Rouge, et en avait volé un soupçon, pour guérir sa flamme. Psylocke parvint donc à se rétablir mais elle fut "contaminée" par l'antidote, et ses pouvoirs commencèrent à évoluer. Le signe d'une sorte de possession, puisque le perfide Kuragari avait un plan machiavélique qui la concernait : en faire la reine au sein de son royaume, avec les conséquences que l'on peut imaginer (ou pas) sur notre monde. Cette mini série, qui narre les efforts d'Archangel pour sauver sa belle, est totalement superflue et vraiment mal écrite. Il se passe certes des choses, mais qui sont pour la plupart de l'ordre du potage scénaristique. Une pincée de mysticisme oriental, une bonne dose de combats furtifs, un peu de romantisme éculé et peu convaincant, et voilà le travail (bâclé) de Ben Raab, qui n'a jamais vraiment produit grand chose d'inoubliable. Les dessins, c'est à mon sens encore pire, si cela est possible. Salvador Larroca l'ibérique, adulé ou détesté selon les goûts personnels, ce n'est pas ma tasse de thé, surtout quand il laisse libre cours à ses velléités de travailler un comic-book comme s'il s'agissait d'un manga. Les frontières entre les deux archétypes semblent ici poreuses, notamment au niveau des scènes d'action, des gros plans. Larrocca a aussi un gros défaut : il souffre d'une incapacité capillaire. Non, il n'est pas chauve, c'est juste qu'il semble incapable de représenter correctement les coiffures de nos héros. Bettsy et Warren sont ainsi affublés de cheveux taillées en pointe, les mèches semblent sculptées dans le métal, c'est aussi improbable que très laid. Je ne m'attarde pas non plus sur les expressions du visage. Psylocke, pourtant une vraie bombe anatomique, a par moments des traits bovins très surprenants. Et un corps stéroïdés disgracieux, comme sur les toutes dernières pages, quand elle se libère de l'emprise de Kuragari. S'il y a une leçon à retenir de ce type de mini série, c'est : Voilà un bel exemple de ce que nous ne voudrions plus jamais revoir dans un comic-book, voilà pourquoi les années 90 n'ont pas toujours été très faciles à vivre. Quand on pense que ce récit avait été commandé juste pour donner plus de crédibilité à la relation sentimentale entre les deux mutants tourtereaux, que les lecteurs n'avaient pas totalement assimilée, on se dit que l'amour n'accouche pas toujours de jolies romances... 

Rating : OOOOO


PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE

Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...