Affichage des articles dont le libellé est Batman the dark knight. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Batman the dark knight. Afficher tous les articles

BATMAN LE CHEVALIER NOIR TOME 4 : DE L'ARGILE

Gueule d'Argile est un personnage protéiforme : il peut changer d'apparence à volonté, ce qui le rend particulièrement difficile à identifier et à maîtriser. Mais à l'instar du Caméléon chez Marvel, il finit par en oublier sa véritable identité; à force d'être tout le monde, il n'est plus personne. Soyons honnêtes, ce n'est pas forcément le vilain le plus impressionnant, ou qui a mis le plus en difficulté Batman durant sa carrière, mais la version que nous propose Greg Hurwitz est particulièrement intéressante, notamment car le scénariste enquête sur le passé du personnage, son enfance, durant laquelle un manque de confiance en lui et d'affection, l'a rendu totalement transparent aux yeux des autres. Son besoin de se singulariser est poignant, et sa carrière d'acteur un vrai fiasco, n'étant pas assez beau pour jouer le rôle d'un jeune premier, ni assez doué pour obtenir un second rôle. Pauvre Basil Karlo. Le futur Gueule d'Argile va rencontrer tout d'abord le Joker, qui va l'aider à devenir ce qu'il est maintenant, puis le Pingouin, envers qui il a contracté une dette lourde de sens. Tout ceci nous est admirablement bien expliqué, alors que le vilain semble avoir définitivement pété les plombs, et qu'il liquide ses propres hommes de main, sous l'identité du commissaire Gordon. Batman ne s'y laisse pas tromper (le lecteur n'en croit pas ses mirettes, au départ) et la lutte recommence entre les deux antagonistes... pas facile d'arrêter Gueule d'Argile, a moins de mettre en place un piège totalement étanche, et surtout de ne pas se tromper de cible. 

C'est Alex Maleev, qui plus est, qui dessine ce premier story-arc de l'album. Alors c'est forcément beau, plein d'une atmosphère urbaine et violente, avec un jeu sur les ombres et les textures toujours aussi passionnant. La suite nous laisse...sans voix. Je veux dire par là que nous avons le droit à deux épisodes sans le moindre dialogue, où c'est le story-telling du dessinateur qui fait parler l'histoire. Alberto Ponticelli s'appuie sur un trait gras, faussement sale, pour faire ressortir les émotions dans ce qui est un récit qui aborde le traitement réservé aux immigrés clandestins en Amérique, ici exploités par l'infâme Pingouin, toujours prêt à exploiter la misère des autres pour quelques dollars de plus.
La fin de cet album est un peu plus classique dans la forme, avec deux autres épisodes qui mettent en scène Man-Bat, le contraire de notre cher Batman. Ce n'est pas le scientifique Kirk Langstrom qui utilise la formule pour devenir une véritable chauve souris humaine, mais son père, qui est un homme d'affaire obnibulé par la réussite et sans aucune morale. On ne donne pas dans les nuances, c'est présenté et développé de façon très convenue, avec finalement peu de place pour approfondir la relation père/fils qui aurait pu être l'angle d'approche le meilleur. Par contre, le lecteur peut profiter du travail d'Ethan Van Sciver qui dessine une grande partie de ces pages, avec le renfort de Jorge Lucas (pas Georges hein...) pour la dernière moitié. 
Dernier tome pour la série The Dark Knight, qui vous l'avez deviné depuis le début, est censé exploiter le coté sombre et horrifique de Gotham, sans pour autant proposer des histoires capitales ou extraordinaires. Mais les artistes qui se relaient sont en général de bonne facture, et les amoureux du dessin en ont eu pour leur argent, vraisemblablement. 


A lire aussi : 



BATMAN LE CHEVALIER NOIR TOME 1 : Terreurs nocturnes

Batman : The Dark Knight. La série qui reboote avant même d'être entrée dans le vif du sujet, ou presque. Quelques mois d'existence, déjà un retard notable dans la périodicité de parution, et pourtant, elle repart au numéro un. Très bien, c'est dans l'air du temps, et pour proposer 52 nouveaux titres aux lecteurs, Dc devait bien exagérer un peu, au risque de nous provoquer une indigestion de chauve souris. Batman se décline en trois séries, auxquelles il faut adjoindre Batwing, Batgirl, Batwoman, Catwoman, Batman and Robin, Red Hood, Nightwing ... Cet album est en quelque sorte une suite directe de la Nouvelle Aube sortie voilà quelques mois, puisque toujours réalisé par Finch, même si le scénario ne s'y rattache pas forcément. Pour ce qui est des thématiques, le début est une véritable compilation de tous les poncifs véhiculés par Batman. Bruce Wayne donne une réception (gala de charité, avec splendides hôtesses droit sorties d'un Marc Dorcel) ponctuée par un discours, et pendant ce temps là une évasion massive se produit à l'asile de dingues d'Arkham (la 500° depuis l'ouverture, que fait la sécurité?). Un plot usé jusqu'aux coutures depuis la création du justicier détective. Paul Jenkins fait de son mieux pour le rendre original, mais franchement, s'est-il donné du mal, sérieusement, pour accoucher d'une telle parodie de ce que le Dark Knight peut offrir de plus convenu? Ah si, j'oubliais, Bruce n'a pas la conscience tranquille... Comme en réponse aux événements de Batman Incorporated, un homme du service des renseignements de Gotham l'accuse de financer les activités de son alter ego, ce qui devrait pourtant être évident depuis belle lurette pour quiconque se penche un tant soit peu sur la question. Pour se consoler, il pourra toujours mettre les mains (et pas seulement) sur la jeune (mineure?) et jolie Jaina Hudson, fille de diplomate américano indienne, qui vient l'aguicher sans vergogne. Le milliardaire pourrait être son père, mais il a une carte visa gold platine dans chaque poche et des dizaines de comptes en banque à multiples zéros, alors au diable la différence d'âge! Ne sait-elle pas que Wayne préfère les jeunes Robins ? Tout cela vous semble bien léger? Allez, je rajoute l'apparition progressive de toute une galerie de méchants, de Gueule d'Argile à l'Epouvantail, tous sous l'emprise d'une drogue qui les prive de leurs peurs et les rend totalement dingos. Qui est le pusher, et quel est son plan, forcément diabolique?


Heureusement il reste Finch aux dessins, que j'adore sans conditions (et qui n'est pourtant pas au top de sa forme) parce que pour le reste, je suis encore en train de chercher en quoi une telle trame pourrait bien attirer de nouveaux lecteurs et mériter un reboot. En fait, c'est un florilège de vilains et amis, chacun intervient à son tour. Au Diable la logique et la progression subtile de l'intrigue, on assiste à un tour de force de David Finch qui se fait plaisir. Il met en scène (avec talent, reconnaissons le, car c'est un très bon dessinateur, même si ici il n'est pas au sommet de son art) tout le petit monde de Gotham (ou devrais-je dire l'univers Dc, vu les apparitions de Flash, ou Superman, sans que ça se révèle nécessaire ou décisif), mais ça semble trop une fin en soi. Jusqu'à l'intervention finale, celle de Bane, très pratique en ces temps de Dark Knight Rises, pour assurer les ventes et le buzz. Vu que cet album pose une seule question : à savoir qui a distribué dans la ville cette nouvelle drogue, ce nouveau venin modifié, se retrouver en face du catcheur surpuissant n'a rien d'un coup de théâtre. Alors voilà, je suis assez déçu par ce Chevalier Noir. Mis aux cotés des dernières parutions Urban (La Cour des Hiboux, Sombre Reflet, Batwoman...) il fait figure de parent (très) pauvre. Il reste à admirer les planches de Finch, qui sait donner aux fans de comic-books mainstream ce qu'ils attendent, mais ça reste peu, comparé aux attentes. Je ne conseille qu'aux fans hardcore de Batman, les autres peuvent faire l'impasse sans souci. 



On en a parlé :

La Cours des Hibous : Vidéo ici

Sombre Reflet : Critique ici et

La Nouvelle Aube : lire ici

MARVEL DELUXE : DARK AVENGERS (LES VENGEURS NOIRS)

Les Dark Avengers de Norman Osborn, vitrine super héroïque de son Dark Reign qui a vite tourné au vinaigre, font l'objet d'une parution dans la collection Marvel Deluxe. Un joli pavé qui a aussi l'intelligence de reprendre le crossover avec les X-Men, à savoir Utopia. Mais voyons un peu le sommaire:


Durant l’ère du Dark Reign, qui sera chargé de protéger les citoyens des menaces les plus mortelles ? Qui seront les nouveaux héros de ce nouveau monde, où les valeurs semblent marcher sur la tête ? Tony Stark étant devenu un fugitif, lourdement tombé de son piédestal, c’est Norman Osborn qui peut s'occuper du recrutement de la nouvelle équipe de Vengeurs. Bien entendu, ses choix sont sujets à caution, puisqu’il intègre dans son roster une belle brochette de psychopathes ( Bullseye et Venom, quand même ! ) assaisonnée de loosers ou d’individus au psychisme fragile (Sentry, Arès, Osborn lui-même…) prêts à péter un câble au premier dérapage venu. Le grand public ignore qui se cache derrière les masques ( le costume d’œil de Faucon est ainsi offert à Bullseye : et peu importe si inéluctablement Clint Barton aura en tête de se venger pour cet affront…) et peut être même ne désire t’il pas le savoir. C’est aussi cela que suggère Bendis : face à une menace omniprésente et contre laquelle vous avez épuisé les solutions classiques (l’invasion Skrull chez Marvel, le terrorisme de masse dans le monde réel), sacrifier un peu de sa liberté pour un sentiment de sûreté accrue est un choix que nombre d’américains ont déjà fait. Bendis s’amuse aux dialogues, et nous offre quelques scènes très drôles, comme celles des repas de Vénom, qui dévore un skrull, auquel il a au préalable pris le soin de demander de se transformer en Spider-man. Ou encore quand il s’offre un habitant d’Atlantide, et en conclut qu’il «avait un goût de sushi». Les crayons sont tenus par un Mike Deodato efficace et habitué de la maison ; le brésilien a déjà officié sur nombre de titres consacrés aux Vengeurs, de la saga The crossing dans les années 90, aux plus récents Thunderbolts. Pas de faute de goût avec lui, ses admirateurs vont en avoir pour leur argent. Fatalis est aussi de la partie. Dépossédé de son royaume depuis les Guerres Secrètes de Nick Fury, il est mis à mal par une ancienne amante, la sorcière Morgane LeFey. La première mission de nos nouveaux héros sera donc de sauver la mise à un des pires dictateurs que la Terre ait jamais porté, ce qui n’est pas une sinécure quand l’adversaire peut remonter le temps et donc, de ce fait, s’avérer immortel. Osborn devra aussi gérer les premiers conflits en interne : la psyché délabrée de Bob Reynolds, alias Sentry, et la presse libre qui se réveille avec Hank Pym. Au travail!


Ce n'est pas tout. Ce Deluxe s'intéresse aussi à Utopia, crossover avec la série Uncanny X-Men. L'action se déroule à San Francisco, qui s'embrase. C'est la guérilla urbaine entre les mutants et les manifestants mutophobes guidés par Simon Trask. Certains X-men sont dépassés, arrêtés, d'autres frappent, et la situation dégénère vite. Au point que Norman Osborn et ses Dark Avengers débarquent et instaurent la loi martiale. Le plan d'Osborn? Créer son propre team mutant, les Dark X-men, guidés par ... Emma Frost! Du coup, la relation entre Scott Summers et la blonde incendiaire bat de l'aile. A moins que la belle blonde n'ait un plan pour aider les siens. En attendant, les deux formations vont se mettre sur la tête, une sorte d'avant goût, un peu plus logique et justifié, de ce que nous lisons cette année avec AvX. Matt Fraction déploie un récit qui puise ses racines dans la séculaire haine, le racisme entre mutants et humains dépassés. Classique, sans grande surprise. Aux dessins on retrouve d'abord Silvestri, rugueux et nerveux, puis le trait souple de Dodson, tout en rondeur. Ce qui est dommage, c'est que derrière le conflit idéologique et moral, derrière cette tension sociale sous-jacente qui promet d'exploser à la figure des belligérants à tout moment, on a du mal à se passionner pour cette confrontation, qui est même, admettons le, le temps mort de ce Deluxe. J'ai eu du mal avec ce petit crossover assez insipide, et le relire aujourd'hui, même dans cette collection prestigieuse, n'atténue pas la sensation de vacuité perçue sur le moment. Néammoins, ce bel album est un témoignage important de son époque, un souvenir indélébile pour ceux qui ont découvert les comics avec le Dark Reign, ou pour les lecteurs qui portent Norman Osborn dans leur coeur (ah les pervers!).

Rating : OOOOO

BATMAN : THE DARK KNIGHT #7 Une preview avec du "Bane Inside"

Les amateurs de Batman, qui attendent impatiemment le prochain film pour avoir leur dose de venin, feraient bien de se pencher sur la série The Dark Knight, celle dessinée et en partie pensée par David Finch. Certes, car il est toujours un des meilleurs artistes sur ce genre de titre sombre et violent. Mais aussi parce que c'est l'occasion de voir à l'oeuvre Batman contre Bane, qui sera le grand vilain sur grand écran, dans pas très longtemps. La preuve avec la preview du numéro 7, qui doit sortir aujourd'hui, si je ne m'abuse. Comme le dit si bien notre héros : Il (Bane) est plus rapide que toi et infiniment plus fort. Des volontaires pour miser une pièce sur le défenseur de Gotham, dans ces conditions?





BATMAN : LA NOUVELLE AUBE

Après l'excellent Sombre Reflet paru le mois dernier, retour sur Terre avec la sortie de La nouvelle Aube, à savoir l'adaptation en un seul album librairie de la série Batman The Dark Knight, de David Finch. Celle ci aura eu une durée de vie très brève, avant elle aussi de repartir de rien (ou presque) à l'occasion du vaste relaunch souvent évoqué sur ces pages. Une aventure classique au parfum ésotérique, qui ne parvient jamais à vraiment passionner, même si globalement elle est loin d'être inintéressante. D'emblée, nous voici replongés dans l'enfance de Bruce Wayne, lorsqu'encore tout gamin il passait des après-midi entières en compagnie d'une très jolie fillette un peu lunaire, une certaine Dawn Golden. Si les premiers moments furent tendus, Bruce ne tarda pas à se rendre compte des charmes de sa compagne de jeu. Aujourd'hui, bien des années et des drames plus tard, Dawn a disparu, et le Dark Knight mène l'enquête, à sa manière obsessive et brutale. La première piste le porte sur les traces de Killer Croc, immonde bête mi humaine mi reptile, ce qui n'est pas sans faire écho à la célebrissime saga Hush. Petit clin d'oeil en passant : les deux récits sont encrés par le même artiste, un certain Scott Williams, référence en la matière s'il en est. Batman poursuit ses investigations, se rend dans un vieux club miteux où il met la main sur un collier ayant appartenu à son amour d'enfance. Tout semble presque trop simple, jusqu'au moment où quelqu'un parvient à pirater les systèmes de transmission de la Batmobile (réputée inviolable) , isolant le justicier d'Alfred, qui le chaperonne depuis le manoir Wayne. C'est alors que le Pingouin, plus abject et visqueux que jamais, entre en scène, avec une armée de sbires équipés jusqu'aux dents. 



Autre personnage qui apparaît dans cet album, le démon Etrigan, que les lecteurs français les moins attentifs à l'univers Dc ne connaissent peut être pas. Reportez vous aux notes succinctes mais utiles que propose Urban Comics pour en savoir plus. Une présence fort à propos, puisque peu à peu l'histoire bascule dans l'ésotérisme, avec notamment les sales habitudes du paternel de Dawn Golden, qui avait des plans assez sinistres pour sa jolie petite fille. Finch est vraiment un dessinateur hors pair, capable de planches de toute beauté, plastiquement parfaites. Mais cela fait-il pour autant de lui un scénariste du même acabit? La réponse est non, évidemment. Si le premier chapitre est bien mené et promet beaucoup, il a tendance à se perdre par la suite, entre des intrigues secondaires survolées (le vol de la Batmobile par une jeune pirate informatique, qui souhaite sauver sa famille) ou carrément éludées (la rivalité entre le jeune inspecteur Forbes et le commissaire Gordon, dont le fin mot de l'histoire nous échappe pour le moment). De plus, la fin de ce premier story-arc est étonnamment bâclée et rapide. On croit que les ennemis de Batman et Etrigan triomphent, et puis non, en une seule case, ils ont perdu! Si vous me demandez pourquoi, j'avoue être incapable de vous l'expliquer concrètement. Un album à réserver donc aux admirateurs de Finch (voire de Jim Lee, dont le style est vaguement similaire) et de poses plastiques remarquables (Jay Fabok, qui dépanne Finch en fin de récit, est lui aussi à la hauteur de son maître illustre). Qui promet beaucoup, sans pour autant maintenir complètement ses promesses. Une lecture mi figue mi raisin, toutefois présentée dans un bel écrin par Urban Comics, qui soigne ses parutions, c'est évident. Avec un bémol : le craquement sinistre quand on ouvre cet album, et l'impression de décollage immédiat qui guette couverture rigide et intérieur fragile. Une impression, pas une réalité, pour le moment. Mais tout cela résistera  au temps? 

Rating : OOOOO

BATMAN The Dark Knight #1 : LA VERSION COPIER/COLLER DE BATMAN

Batman : The Dark Knight. La série qui reboote avant même d'être entrée dans le vif du sujet, ou presque. Quelques mois d'existence, déjà un retard notable dans la périodicité de parution, et pourtant, elle repart au numéro un. Très bien, c'est dans l'ère du temps, et pour proposer 52 nouveaux titres aux lecteurs, Dc devait bien exagérer un peu, au risque de nous provoquer une indigestion de chauve souris. Batman se décline en trois séries, auxquelles il faut adjoindre Batwing, Batgirl, Batwoman, Catwoman, Batman and Robin, Red Hood, Nightwing ... Du coup, pour cette brève review, j'ai bien failli recourir à l'arme ultime de l'étudiant préparant un exposé : un bon gros copier coller de ce que j'ai pu ecrire la semaine dernière. Bruce Wayne donne une reception (gala de charité, avec splendides hôtesses droit sorties d'un Marc Dorcel) ponctuée par un discours, et pendant ce temps là une évasion massive se produit à l'asile de dingues d'Arkham. Un plot déjà servi entre cent et cent cinquante fois depuis la création du justicier detective. Paul Jenkins fait de son mieux pour le rendre original, mais franchement, s'est-il donné du mal, sérieusement, pour acoucher d'une telle parodie de ce que Batman peut offrir de plus convenu? Ah si, j'oubliais, Bruce n'a pas la conscience tranquille... Comme en réponse aux événements de Batman Incorporated, un homme du service des renseignements de Gotham l'accuse de financer les activités de son alter ego, ce qui devrait pourtant être évident depuis belle lurette pour quiconque se penche un tant soit peu sur la question. Pour se consoler, il pourra toujours mettre les mains (et pas seulement) sur la jeune (mineure?) et jolie Jaina Hudson, fille de diplomate américano indienne, qui vient l'aguicher sans vergogne. Le miliardaire pourrait être son père, mais il a une carte visa gold platine dans chaque poche et des dizaines de comptes en banque à multiples zéros, alors au diable la différence d'âge! Ne sait-elle pas que Wayne préfère les jeunes Robins ? Heureusement il reste Finch aux dessins, que j'adore sans conditions (et qui n'est pourtant pas au top de sa forme) parce que pour le reste, je suis encore en train de chercher en quoi une telle trame pourrait bien attirer de nouveaux lecteurs et mériter un reboot. Un numéro déjà lu avant d'être lu.

PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE

Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...