Je vais être honnête avec vous, Génération zéro est le type de lecture que j'ai abordé un peu à reculons... peut-être est-ce parce que les héros ne sont pas encore très connus ou charismatiques, en apparence. Toujours est-il que j'ai un peu tardé à parcourir ces épisodes, et il faut le dire d'emblée, ce fut une belle erreur, car la lecture est plaisante, fun, et mérite vraiment que vous y jetiez un œil!
Nous suivons un groupe, des adolescents et des enfants encore, pour certains, qui se font appeler Génération zéro, et qui ont été formés contre leur gré par le projet Rising Spirit, pour êtres bassement utilisés comme des armes. Ils ont fini par prendre la fuite et désormais proposent leurs services sur internet. En vous connectant à un serveur ultra sécurisé, vous pouvez exposer vos problèmes personnels, et solliciter l'aide de ce groupe vraiment particulier. Si votre appel de détresse est entendu, ils vous recontactent de manière cavalière, puis s'immiscent dans votre vie pour l'améliorer. C'est ce qui va arriver à Keisha Sherman; tout d'abord son petit ami est mort d'un accident de la route, mais tout la laisse porter à croire qu'il s'agit d'une mise en scène, et qu'on l'a éliminé pour ce qu'il savait. Elle habite Rook, une ville devenue à rapidement le haut lieu de la technologie moderne en Amérique, grâce à un colosse du web qui utilise des méthodes et des savoirs douteux, n'acceptant pas de remise en question ou d'enquête. Keisha perçoit un gigantesque complot tout autour d'elle, et son petit frère autiste, qui se réfugie dans une sorte de pièce capitonnée et évoque en permanence la menace des "anglistes", d'étranges êtres parvenant à infiltrer notre dimension en suivant les angles droits, a de quoi étonner et inquiéter. Jusqu'au jour où lors d'une fête entre étudiants, organisée par la petite peste Adele, fille du magnat de Rook, débarque les membres de Génération zéro, pour éclaircir la situation...
L'ensemble repose sur un rythme et une interaction pétillante entre les personnages. comme l'opposition entre Keisha et Adele, deux stéréotypes caricaturaux à leur façon, qui finissent par entrer en collision, et pousse la peste blonde à demander des super pouvoirs à son papa, pour se venger de Génération Zéro. Elle devient ainsi Black Sheep, l'agneau noir, et ça en devient éminemment drôle. Notre équipe de héros novices est bancale, construite autour d'un beau jeune homme leader et séduisant, et comprend même un super fétus qui anime le corps de sa mère dans le coma, et une fillette qui peut produire un exosquelette en forme d'animaux, mêmes improbables et tirés des mangas!
Fred Van Lente choisit ouvertement de proposer un récit qui ne se prend pas trop au sérieux, et ne lasse pas car capable de toujours trouver ce bon mot, ce petit retournement de situation, qui font que les épisodes défilent et restent sympathiques. Le dessin est principalement confié à Francis Portela, au trait pur, limpide, capable de donner de belles expressions aux personnages, notamment à travers le regard et certaines mimiques fugaces. C'est un travail efficace, qui difficilement vous déplaira. Diego Bernard aussi fait un job qui se révèle à la hauteur, prolongeant les planches du premier dessinateur, alors que des séquences censées se dérouler dans un univers psychique sont elles mises en images à la sauce cartoony naïve, sans que cela dérange outre mesure, car ça a un sens.
Une lecture rafraîchissante et qui n'entend pas bouleverser l'ordre des comics, juste offrir une bonne tranche de divertissement, honnête et malin.
L'ensemble repose sur un rythme et une interaction pétillante entre les personnages. comme l'opposition entre Keisha et Adele, deux stéréotypes caricaturaux à leur façon, qui finissent par entrer en collision, et pousse la peste blonde à demander des super pouvoirs à son papa, pour se venger de Génération Zéro. Elle devient ainsi Black Sheep, l'agneau noir, et ça en devient éminemment drôle. Notre équipe de héros novices est bancale, construite autour d'un beau jeune homme leader et séduisant, et comprend même un super fétus qui anime le corps de sa mère dans le coma, et une fillette qui peut produire un exosquelette en forme d'animaux, mêmes improbables et tirés des mangas!
Fred Van Lente choisit ouvertement de proposer un récit qui ne se prend pas trop au sérieux, et ne lasse pas car capable de toujours trouver ce bon mot, ce petit retournement de situation, qui font que les épisodes défilent et restent sympathiques. Le dessin est principalement confié à Francis Portela, au trait pur, limpide, capable de donner de belles expressions aux personnages, notamment à travers le regard et certaines mimiques fugaces. C'est un travail efficace, qui difficilement vous déplaira. Diego Bernard aussi fait un job qui se révèle à la hauteur, prolongeant les planches du premier dessinateur, alors que des séquences censées se dérouler dans un univers psychique sont elles mises en images à la sauce cartoony naïve, sans que cela dérange outre mesure, car ça a un sens.
Une lecture rafraîchissante et qui n'entend pas bouleverser l'ordre des comics, juste offrir une bonne tranche de divertissement, honnête et malin.
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