That's all folks. Le grand événement est terminé. Le dernier numéro de AvX ne réserve aucune surprise majeur, et confirme ce que nous avions déjà subodoré : c'est beaucoup de bruit pour pas grand chose, au final. Comme on pouvait s'y attendre, les "bons" ont gagné. Cyclope, investi du pouvoir du Phénix Noir, va se faire bousculer et piéger, notamment grâce au ticket gagnant composé de Hope Summers et Wanda Maximoff. Il avait le monde à ses pieds, mais il a trébuché sur la dernière marche, alors que la porte était grand'ouverte. Quelles sont les conséquences de ce revirement de situation? Principalement un seul, à savoir que c'est la jeunette du groupe, Hope, qui devient la dernière hôte de la puissance cosmique. Une évidence que nous avions compris depuis sa naissance, voilà plusieurs années. Sauf qu'elle n'en perd pas la boule pour autant, et libère toutes ces énergies corruptrices, ce qui permet l'apparition à nouveau d'une myriade de mutants à la surface du globe. Et voilà, rideau. Reste une dernière scène entre Steve Rogers et un Summers captif, où il apparaît comme clair et net qu'il y a bien un gagnant, et un perdant, dans cette histoire. Le second cité a tué son mentor, Charles Xavier, et cette faute impardonnable risque de peser lourd au moment de le juger. Adam Kubert commence ce dernier numéro avec de fort jolies planches, mais comme on lui adjoint plusieurs encreurs (outre lui même) le niveau moyen est variable, et parfois certains visages deviennent disgracieux, comme ébauché par un Romita Jr quelconque. Heureusement, c'est loin d'être la règle. AvX s'achève donc sans grand coup d'éclat, sans morts de la dernière heure, sans bouleversement majeur, si ce n'est les mutants qui reprennent des couleurs, en nombre. La suite sera dans sept jours avec le nouveau titre Uncanny Avengers, tandis que que AvX : Consequences nous narrera ce que deviennent les fugitifs mutants, ceux qui furent affublés du titre de Phenix Five, comme Namor ou Emma Frost. On rêvait d'un final plus pyrotechnique...
