DCEASED #1 : LA CONTAMINATION EST EN ROUTE CHEZ DC

Il suffisait de traîner un peu sur le net ces derniers mois, pour comprendre à quel point était attendue la sortie de ce premier numéro de DCeased. Nous y avons trouvé une série de teasers un peu partout, et la galerie des variant covers pourrait occuper les pages du bottin téléphonique. Bref, DC Comics met de son côté tous les arguments possibles pour vendre ce titre, qui dans l'esprit ressemblait furieusement à Marvel Zombies.  Sauf que l'histoire est réellement différente et ne correspond pas à ce que nous attendions.

Le virus qui se propage dans ces pages utilise un chemin bien particulier, puisque c'est à travers Internet, les réseaux sociaux, les écrans digitaux, que la contamination va suivre son cours. Sans vouloir vous gâcher la surprise, disons qu'on retrouve Darkseid à la base de tout; lui et son idée fixe de s'emparer un jour de l'équation d'anti vie. Bien malgré lui Cyborg est également de la partie, et porte sa part de responsabilité. Ces grands débuts sont surtout centrés autour de Batman et de Superman, les héros les plus charismatiques de l'univers DC, qui sont déjà bien désemparés et ne savent pas trop quoi faire, face au péril qui s'abat sur le monde. Il y a même des scènes bien gore dans la Batcave, tandis que Superman fait tout son possible pour arriver à la rescousse de sa famille. 
Tom Taylor a reçu une mission très simple, à savoir faire une mini série 100 % entertainment, et tant pis si jamais le scénario est en soit assez mince. L'idée d'une propagation d'un virus par Internet recoupe d'ailleurs un peu ce qu'il avait déjà essayé dans Superior Iron Man, lorsque Tony Stark permettait à tout le monde de devenir une sorte de créature parfaite, l'antithèse du zombie donc, en acquérant une application de son cru. 
C'est loin d'être mauvais, et si jamais on se contente du premier degré et du plaisir immédiat, il est clair que DCeased a de quoi séduire beaucoup de monde. Là où le bât blesse c'est qu'on a tout de même cet arrière-goût de produit calibré pour faire monter les enchères de l'horreur et du catastrophisme. Reste à savoir s'il y aura de vrais arguments derrière, pour étayer le récit. Au dessin Trevor Harsaine (et Stefano Gaudiano) et James Harren sont maîtres à bord, et cela risque de ne pas forcément plaire à tout le monde, car les visage et les corps ne sont pas toujours aussi gracieux qu'un style réaliste et léché à la Jim Lee pourrait par exemple produire. Mais ils ont ce côté roots et bien nerveux, qui s'adapte au type d'histoire, et renforce le côté sinistre qui rode. Comme les meilleures cartouches n'ont pas encore été tirées, il est évident que nous serons aussi de la partie pour la suite, et ne vous en toucherons un mot très prochainement.


En attendant DCeased en VF, découvrez les super vilains de l'univers DC dans cette anthologie


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