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MARVEL KNIGHTS #6 OF 6 - UN FINAL EN EAU DE BOUDIN

Donc tous les super héros et les supers vilains de la planète ont oublié qui ils sont, et en conséquence la ville de New York connaît une tranquillité étonnante. Et bien oui quoi, ce sont où ces dingues en collant qui créent des problèmes, à partir du moment où vous leur lavez le cerveau, il ne reste plus que la criminalité de tous les jours, les assassins, les violeurs, les cambrioleurs... bref le paradis! D'après ce que veut nous faire croire Donny Cates, qui nous a habitué à des pensées plus profondes... le discours est un peu étonnant. Ensuite, dans ce dernier numéro, nous apprenons vraiment ce qui s'est passé, comment les souvenirs de tous ces personnages ont pu être occultés, qui se cache derrière tout cela, et comment la situation va pouvoir revenir à la normale. 
Sincèrement, si cette mini-série avait débuté sous les meilleurs auspices, elle termine en queue de poisson, avec une explication qui ne tient pas trop la route. C'est aussi le moment de revoir Sentry. Et encore, ce sera vite expédié, avec un bon gros combat contre Hulk, dont on ne connaîtra même pas l'issue, puisque entre-temps le monde va revenir à la normale.  Ceux qui ont suivi depuis le début peuvent aussi s'étonner de la présence de Karen Paige, version fantôme, au côté de Daredevil et ses amis. Là aussi une explication est fournie, et très honnêtement, c'est non seulement tiré par les cheveux, mais en plus on s'en fiche. C'est fort dommage, car il y avait moyen de proposer un récit coup de poing et marquant, hélas, à force de vouloir faire des effets de manche, même les meilleurs magiciens peuvent oublier de faire sortir le lapin du chapeau. Reste des dessins pas trop mauvais sur ce dernier numéro, en particulier dans la partie dessinée par Kim Jacinto, nerveuse et ombrageuse. Il y avait beaucoup mieux à faire avec Marvel Knights, aussi on ne peut s'empêcher d'avoir un goût amer au terme de ces six épisodes. 


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MARVEL KNIGHTS #1 #2 #3 #4 ; LA MINI SÉRIE DES 20 ANS

Imaginez un instant que tous les héros de la planète aient oublié qui ils sont, leurs identités, leurs actions, leurs passés. Ils ne sont plus que copies vierges essayant désespérément de se remémorer des bribes de ce qu'ils ont vécu autrefois, et en attendant, ils doivent s'inventer une nouvelle vie, jour après jour, qui reste fort différente de l'ancienne. La situation est un peu à part pour Bruce Banner, qui a reçu dans son sommeil d'étranges billets griffonnés, sur lesquels figurent les noms de personnes qu'il devrait retrouver, pour remettre de l'ordre dans cet imbroglio. Il s'en est allé chercher un officier de police du nom de Frank Castle, pour mener à bien sa mission. Le Punisher a d'étranges visions, et une irrésistible envie de tirer sur la gâchette, mais il essaie de se contenir, luttant contre ce qui est sa véritable nature, pour faire triompher la loi, la vraie. Au contact de Banner, Castle va redevenir peu à peu lui-même, et se lancer dans une quête pour reconstituer le puzzle. Les deux compères vont tenter de rafraîchir la mémoire de Daredevil, qui au passage retrouve  Karen Page, sans que l'on sache bien au départ s'il s'agit d'elle ou d'une version imaginaire. Il faut ensuite s'occuper du cas de Elektra, mais aussi de Black Panther. 
Le lecteur découvre aussi fugacement ce que sont devenus le Faucon et Captain America par exemple. Le pitch de départ de Donny Cates est vraiment intéressant, et il faut admettre que les deux trois premiers épisodes ont un rythme d'enfer, et soulèvent beaucoup de questions, mais peu à peu, quand on commence à entrevoir la réponse, on a l'impression que le final risque d'être en dessous des promesses initiales. 
En tous les cas, il s'agit là d'une série qui rend hommage au 20 ans du célèbre label Marvel Knights, et globalement cela mérite d'être lu. Par contre le point négatif, c'est la succession des dessinateurs tous les 15 jours. En effet un nouvel artiste prend toujours la place de celui qui l'a précédé. Je vous l'ai déjà dit, je n'aime pas ce procédé, à moins que cela corresponde à une exigence artistique valable, ce qui n'est pas le cas ici -c'est juste pour gagner du temps et aller vite-. On a des choses fort intéressantes visuellement, comme  le premier numéro qui est de Travel Foreman -que j'adore véritablement- mais nous avons aussi du Niko Henrichon, qui fait un travail fort honorable et mériterait une plus grande exposition.
Une parution intrigante donc, mais nous sommes en appréhension devant le final probable, et nous espérons grandement nous tromper.


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MARVEL KNIGHTS 7 : L'EFFET OMEGA

L'essentiel du numéro de mars de Marvel Knights est consacré à un crossover entre trois titres : Avenging Spider-Man (invité pour l'occasion dans la revue), The Punisher, et Daredevil. The Omega Effect (de Mark Waid et Greg Rucka) est un crossover urbain aux ambitions mesurées, mais pour cela également plus contrôlé et probablement abouti. Il faut juste savoir que Matt Murdock est entré en possession d'une sorte de dvd/disque dur réalisé à partir des restes d'un costume des Fantastiques, c'est à dire avec des molécules instables (c'est l'Omega Drive). Du coup l'objet est virtuellement inviolable, et d'une capacité de stockage sans limites. Il contient surtout de la matière brûlante, à savoir toutes les données pouvant faire plonger 5 des plus gros cartels du crime, dont l'A.I.M, l'Hydra, ou encore le Black Spectre. Inutile de préciser que le diable de Hell's Kitchen s'est peint une cible sur la poitrine, et qu'il va devoir tôt ou tard se débarrasser de l'objet sous peine d'avoir un quotidien infernal. Certes, Spider-Man va pouvoir lui donner un bon coup de main, mais il n'est pas dit que l'aide du Punisher soit exactement ce dont il rêvait, à la base. Les méthodes des uns et des autres sont radicalement différentes, ce qui nous offre de bons dialogues savoureux et des situations cocasses, au risque même d'en faire parfois de trop. Le Punisher n'est pas en solo car la veuve du Lieutenant Alves, Rachel Cole-Alves, est aussi de la partie, et semble suivre les pas de Castle pour ce qui est de l'envie d'en découdre. Coté dessins, nous sommes gâtés. Marco Checchetto (dont l'interview a été récemment publiée sur ce site) continue de nous montrer qu'il est aujourd'hui un des artistes européens les plus doués que Marvel ait pu engagé. Sens de la mise en page, figures imposantes et anatomies sculpturales, il insuffle dans The Omega Effect une sacrée dose de crédibilité et de force. On pourra lui reprocher d'être par moment trop froid, ou de répéter plusieurs figures étalées sur certaines planches, mais le résultat fini force le respect. Un moment de lecture sympatoche même si pas foncièrement déterminant pour les trois héros (ça l'est un poil plus pour Daredevil).

La seconde partie est consacrée aux habituelles séries du magazine. Matt Murdock ouvre le bal. Il a enfin obtenu un rendez-vous galant avec Kirsten, substitut du procureur, convaincue (à raison) qu'il est aussi Daredevil. Les deux tourtereaux font un tour à la fête foraine, et la jeune femme s'y promène yeux bandés, pour mieux cerner son compagnon. C'est l'occasion d'un flash-back et d'en apprendre un peu plus sur la cohabitation entre Matt et son meilleur ami, Foggy Nelson, sur les bancs de la fac. Chris Samnee débarque en tant que dessinateur. A défaut d'être le meilleur à ce poste, il est auteur d'un découpage malin et intrigant, qui va s'intensifier au fil des épisodes. A suivre, donc. Le Punisher est quand à lui quasiment absent de l'épisode qui lui est dédié. On peut lire le témoignage de l'inspecteur Bolt, que Castle a décidé d'utiliser pour sa croisade contre le crime, pris dans une attaque de zombis en plein New-York, commandés par l'improbable Ergot Noir. Une récréation qui se lit assez vite, sans être mauvaise pour autant. Aux dessins, Mirko Colak essaie de faire du Checchetto, un ton en dessous. Pour finir, le Soldat de l'Hiver poursuit sa lutte aux cotés de la Veuve Noire et de Fatalis. Il s'agit de contrer l'infâme terroriste, Von Bardas, qui a décidé d'employer un Fatali-Bot (robot à l'apparence de Fatalis) pour s'en prendre aux bâtiments de l'Onu. Je dois vous admettre que ce titre m'ennuie beaucoup. Je trouve que c'est du Brubaker petit bras, du déjà lu, et que ça manque singulièrement de rythme. Les dessins de Butch Guice sont toujours aussi sombres et crépusculaires, mais ça n'est plus assez pour que je m'enthousiasme réellement. Un bilan comme très souvent mi-figue mi-raisin pour la revue Marvel Knights : un potentiel chargé en vitamines, mais une mise en application toute en retenue, pas assez folle ou explosive. 


MARVEL KNIGHTS 6 : GARE AUX DORMEURS...

La revue Marvel Knights poursuit son petit bonhomme de chemin dans les kiosques, avec un contenu par moments décevants. Le point sur la situation.
En janvier, deux épisodes de Daredevil. Tout d'abord la fin du diptyque qui voit Matt Murdock en découdre avec l'Homme Taupe. Celui-ci a subtilisé nombre de cadavres du cimetière où repose le père de notre héros, ce qui a eu le don de le fâcher tout rouge. Le vilain du jour est présenté sous un jour aussi romantique que pathétique, puisqu'il souhaitait en fait pouvoir admirer une dernière fois le visage aimé de la seule femme qui ne l'a jamais traité avec dégoût. Qu'elle soit aujourd'hui en décomposition ne semble même pas lui poser de problème. C'est qu'il doit être sérieusement perturbé... Ensuite, nous pouvons lire un épisode .1 qui introduit très bien la personnalité et les dons de Daredevil, pour l'éventuel nouvel arrivant sur la série. Un face à face plutôt drôle entre Matt Murdock, l'avocat, et un de ses clients, qui a tenté de le brûler vif quelques jours auparavant, avec ses pouvoirs de pyromane. On plaisante pas mal avec la double identité du héros aveugle, et on en apprend encore un peu plus sur le fameux disque Oméga, qui contiendrait des infos confidentielles propres à faire chuter les 5 plus grandes organisations criminelles de la planète. Mark Waid au scénario, et aux dessins, Paolo Rivera pour commencer, et un Khoi Pham minimaliste pour la suite. 
Bonne nouvelle après DD puisque Ghost Rider tire sa révérence. Le dernier épisode est plus long que la moyenne, mais au moins, ça en est fini avec cette série consternante. En guise d'épilogue, Alejandra, la nouvelle Rider, part régler son compte à Mephisto, directement aux Enfers. Blaze n'est pas loin derrière, prêt à la sauver en cas de besoin. Je n'ai toujours pas compris, à ce jour, où voulait en venir Rob Williams avec ce relaunch ultra raté. Du reste je ne suis pas le seul vu l'insuccès patent d'une série, qui n'aurait même pas du être publiée en Vf, tant elle est idiote et creuse.

Marvel Knights se poursuit avec un épisode de transition du Punisher. Il ne s'y passe pas grand chose, et de plus, il n'est pas dessiné par Marco Checchetto, mais par Mirko Colak. Tout en gardant une certaine uniformité stylistique, notamment grâce aux travail du coloriste. Le Punisher se retrouve avec les membres de la secte du Spectre Noir sur les bras, mais il n'est pas seul pour se tirer d'affaire, puisque le lieutenant Cole-Alves sait jouer du pistolet, et que sa mire n'est pas mauvaise. Le Punisher en tandem, avec une femme, qui plus est? c'est bien ce qui se dessine lentement, même si on devine que ce ne sera que du (très) provisoire.
Le Soldat d'Hiver de Brubaker, lui, fait équipe avec la Veuve Noire, qui est aussi sa petite amie. Bucky mène l'enquête et remonte la piste du Fantôme Rouge, alors que le Shield lui apprend que Lucia Von Bardas, ancienne premier ministre de Latvérie aux moments des évènements de Secret War, est de retour et a décidé de faire des siennes. Pour trouver une aide concrète, notre héros va aller recruter du lours, puisque c'est à Fatalis qu'il s'adresse!
Un mini récit consacré à Daredevil, et extrait de Astonishing Tales, vient clore la revue de janvier. Très franchement, je n'ai même pas compris ce qui s'y passe, ni pourquoi il est publié. Parfois, de belles variant covers ou un bon article de fond, ça fait autant l'affaire, si ce n'est mieux. Marvel Knights, une lecture parfois agréable, mais inégale. 


MARVEL KNIGHTS 1 : LES ANTI-HEROS RETOURNENT EN KIOSQUE

Après une longue existence en librairie, les trois (anti)héros que sont Daredevil, Ghost Rider, et le Punisher retrouvent le chemin des kiosques, dans une nouvelle revue Panini du nom de Marvel Knights. Passage en revue de la première parution, globalement positive.

Le Daredevil de Mark Waid prend le contre pied de celui de Bendis, Brubaker ou Fraction. Exit l'angoisse et le caractère sombre de la série, place à un nouveau DD, bien plus solaire et joyeux. Matt Murdock a subi bien des épreuves, et il en est sorti vivant et sain d'esprit (ou presque). Du coup, l'envie de vivre à nouveau transpire de chacune des planches de Paolo Rivera, au trait léger et parfois caricatural, souligné par de jolies couleurs chaudes qui contrastent efficacement avec la grisaille étouffante d'un Maleev, par exemple. Matt a repris son activité d'avocat, bien que tous ses confrères se doutent qu'il est aussi super héros la nuit. Du coup, même un simple procès s'avère une tâche ardue. En défendant une victime de violences policières, il soulève un gros lièvre qui va l'amener à croiser le fer avec une série de Klaw (le son incarné). Auparavant,  il aura aussi pris le temps de s'illustrer durant un mariage entre mafieux, et d'avoir neutralisé un certain Saleté, autrefois simplement connu sous le nom plus sympathique de "la tâche". Du Daredevil enlevé, bondissant, qui lorgne largement vers une incarnation rétro du personnage. Une bouffée d'air frais méritée pour Matt Murdock qui a tant souffert ces dernières années. A noter un petit récit bonus en fin de premier épisode où notre avocat aveugle confie tout son amour pour New-York à son collègue Foggy Nelson, plus sédentaire. Une petite perle de romantisme moderne. 



Ghost Rider pour les nuls, expliqué à ceux qui ne lisent pas ce personnage, c'est Ghost Rider 0.1, qui ouvre la seconde partie de la revue. L'histoire de Johnny Blaze, son pacte trompeur, sa carrière de Ghost Rider, sa malédiction et son désir de s'en libérer, tout y passe. D'ailleurs, un mystérieux individu du nom d'Adam lui propose de s'en débarrasser. L'occasion fait le larron, et Blaze finit par accepter. Mais le démon Zarathos ne disparaît pour autant, il finit juste par investir un nouvel hôte, et cette fois, ce sera une femme! Du coup, voilà Ghost Rider avec une jolie poitrine (un squelette avec des nichons?) et un cuir moulant. Qui retrouve sur sa route Deathwatch et Blackout, deux vilains qui étaient déjà de la partie pour le début de la série, lorsque le Rider fut incarné par Danny Ketch. Sauf qu'ici ils semblent pathétiques, une vraie bouffonade par rapport au respect et à l'horreur qu'ils inspiraient autrefois. Il faut dire que le scénario de Rob Williams nous laisse pour le moment assez froid. Matthew Clark signe de belles planches assez minutieuses, et sous légère influence Arthur Adams, mais ça ne suffit pas pour faire de ce Ghost Rider une lecture sympathique. Trop ennuyeux, pour le moment.



Pour finir, le Punisher de Greg Rucka. Ce dernier a choisit de développer son récit à la manière d'un roman policier, et il va prendre son temps pour l'installer. Du coup, ce premier numéro semble un peu creux, et lent. Mais il faudra relire l'ensemble, avec les suivants, pour bien comprendre où il souhaite arriver. Pour le moment, le seul gros point fort est une scène très efficace de fusillade collective durant un mariage. Suivie par l'exécution des coupables, par un Punisher fuyant et presque intangible, et qui ne prononce pas un mot. Saluons tout de même le travail de Marco Checchetto aux dessins. Ses progrès sont évidents, d'un mois à l'autre, quel que soit le titre qu'il illustre. Ici, c'est un régal pour les yeux. Certaines cases sont de petits trésors, froids et expressifs en même temps. Son Punisher est une force inarrêtable presque surnaturelle, qui apparaît pour délivrer une vengeance inexorable, comme un fantôme. C'est avant tout pour lui que cette nouvelle série parvient à recueillir les suffrages, après ce premier numéro. Rucka est un diesel, gageons qu'il saura se hisser à la hauteur très bientôt.
Bref, Marvel Knights est une revue au potentiel fortement électrique, qu'il faudra suivre de près dans les mois à venir. Toutefois son lancement laisse un arrière-goût d'inachevé, comme si le dessert avait été oublié en fin de (bon) repas. Attendons donc le mois d'avril pour une opinion plus précise.

Rating : OOOOO

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