DAREDEVIL : END OF DAYS La mort de Matt Murdock

End of Days. Daredevil n'ira pas plus loin. Attention, cette mini série n'entre dans aucune véritable continuité, il s'agit d'un long what if poignant, qui débute fort et bien, dans l'ultra violence. DD est en plein combat contre un de ses ennemis acharnés : Bullseye, celui que dans Strange (Lug puis Semic) voilà bien des lustres, on nommait le Tireur. Plus d'une heure quarante-cinq de lutte acharnée, de coups mortels, de sang et de sueur. Mais cette fois tête à cornes n'a pas le dessus, et son adversaire lui explose le crâne sous le regard des spectateurs qui filment le portable au poing. Ainsi va le monde, la tragédie finit sur Youtube, et personne n'ose lever le petit doigt. Au Daily Bugle, Ben Urich est chargé de raconter la dernière aventure de Matt Murdock, mais il va lui falloir trouver des témoins acceptant de parler, ce qui n'est pas simple. Bendis et Mack alternent intelligemment passé et présent, moments forts de la carrière de Daredevil, et désolation devant la disparition d'un si grand héros. On assiste même à une sorte d'uchronie, puisque Murdock tue le Kingpin, lors de l'évocation de son passé récent, ce qui n'est jamais arrivé dans notre continuity à nous (Shadowland à la place, pas sur que nous avons gagné au change). Que s'est-il passé vraiment? Que signifie le dernier mot prononcé par un Diable rouge à l'agonie? Où l'enquête va t'elle mener Urich, et vers quelles révélations? Les planches de Janson, avec l'aide de Sienkiewicz lui même, sont magnifiques, sorties des ténèbres les plus profondes. Une avalanche urbaine, une ville qui se complaît dans le noir, la pénombre, la crasse, le désespoir. Un très bon début pour ce titre attendu; s'il maintient un tel niveau qualitatif les prochains mois, ce sera un des grands must de cette fin d'année.


LA NUIT DES LANTERNES CHEZ DELCOURT : LE DEUIL, LA COLÈRE, L'HORREUR

 Le personnage principal de cet album signé Jean-Étienne s'appelle Eloane. C'est une jeune femme qui retourne dans la maison familia...