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BATMAN REBIRTH : QUATRIÈME VOLUME DE L'INTÉGRALE AVEC CITY OF BANE


 Mettez-vous un peu à la place de Tom King, ou tout simplement des ennemis de Batman : trouver un moyen original et surtout efficace pour terrasser le Chevalier Noir n'est pas une chose facile. Ils sont tellement nombreux à avoir essayé et rien n'a jamais fonctionné, de manière durable. Et si finalement pour en finir avec Batman, il fallait lui donner la possibilité d'être réellement heureux, pour supprimer cette espèce de psychose qui l'anime et qui fait qu'il s'accroche à son rôle de justicier violent ? C'est ainsi qu'on pourrait interpréter le rapprochement et le mariage avorté avec Catwoman. En tous les cas, ce tome 4 s'ouvre avec un héros dans de bien mauvais draps : il est attaché à une machine et depuis plusieurs semaines, il baigne dans les cauchemars, toutes sortes de séquences oniriques absurdes ou tragiques, dans lesquelles il repasse le cours des événements. Mais Batman réalise petit à petit le piège dans lequel on l'a enfermé. L'occasion de faire le point de s'amuser par moments, avec la complicité qui règne entre Lois Lane et Selina Kyle, d'interroger le véritable sens derrière le refus de cette dernière d'épouser Bruce Wayne ou encore d'enquêter du côté des super vilains, Bane en tête, qui a programmé depuis très longtemps un plan machiavélique, qui va nous être enfin révélé. Mais comme vous le savez, c'est la vie tout entière de Batman qui ressemble à un long cauchemar; il est donc fort peu probable de venir à bout de la Chauve-souris de la sorte ! Quand il se réveille, c'est bien évidemment pour rentrer dans une colère noire, mais aussi pour constater que son esprit a peut-être été, cette fois, bel et bien brisé. Il a beau rassembler autour de lui l'armée de ceux qui le soutiennent, reste à savoir s'il a toujours l'esprit clair et si il n'est pas en train de vaciller et de tomber dans le puits sans fond de la folie.


City of Bane. C'est le titre du très long arc narratif qui sert de conclusion aux quatre intégrales Batman Rebirth. Pour résumer, disons que c'est le bouquet final : la ville de Gotham est tombée entre les mains de Bane (et du père de Bruce, Thomas, en provenance d'une autre réalité) tandis que Batman a été défait, corps et âme, peut-être pour la première fois de sa carrière. Un accord avec le gouvernement américain a été stipulé et aucun héros ne peut entrer sur le territoire de Gotham, sans être neutralisé par des super vilains qui autrefois faisaient régner la terreur et qui aujourd'hui s'occupent de la sécurité; la jeune Gotham Girl représentant une force de frappe très convaincante. Aucun membre de la Bat-family non plus ne peut débarquer, sous peine de représailles sanglantes, comprenant notamment le meurtre du majordome Alfred. Le destin de ce dernier fait partie des moments clés du run de Tom King, qui bénéficie des splendides dessin (entre autres) de Clay Mann, Tony Daniel ou Mikel Janin, sans oublier le style différent et davantage accès sur le story telling de Jorge Fornes, que nous aimons beaucoup. Des derniers épisodes qui sont capables d'alterner la romance entre Bruce et Selina, le retour à la vie de Batman (qui se prépare non pas grâce à un entraînement ultra violent mais plutôt une reconstruction personnelle et affective) et en parallèle, la situation à Gotham, qui flirte avec l'absurde. Une ville que tout le monde considère comme un cloaque immonde, où il est impossible d'assurer un minimum de sécurité et qui a donc été abandonnée aux mains des anciens malfrats, en échange d'une tolérance zéro et d'une paix illusoire. Bane et Batman vont s'affronter une dernière fois pour un dénouement explosif et attendu durant des années : rien que pour cela, le quatrième tome de l'Intégrale (si vous ne possédez pas déjà ces histoires) mérite réellement votre attention. Reste l'allergie de certains au style d'écriture de Tom King, ultra décompressé, qui aura osé la déconstruction du Chevalier noir en le soumettant à ses peurs les plus intimes et son immaturité sentimentale et affective. Un défi réellement inédit pour un run qui est entré dans la légende, quoi que vous puissiez en penser.


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BATMAN REBIRTH TOME 3 : MON NOM EST BANE

Mon nom est Gotham. Ou Suicide. Ou Bane, désormais. Place au troisième volume des aventures de Batman Rebirth, à savoir la série confiée aux bons soins de Tom King. Nous avions quelques doutes en début de parcours, que le scénariste s'évertue à dissiper, avec des épisodes qui poussent le Dark Knight vers de nouveaux horizons.
Ici, mauvaise nouvelle pour Batman, il a les hommes de Bane à ses trousses, depuis qu'il a eu l'audace de faire évader le Psycho-Pirate de sa prison de Santa Prisca. Et ça risque aussi de chauffer pour Catwoman, qui a participé activement à ces faits d'armes... Bane arrive à Gotham, et pas pour faire du tourisme, mais bien pour briser (une seconde fois) son adversaire encapé. Du coup le héros réunit tout ses alliés dans un fast food (la base idéale pour préparer l'avenir...) et leur demande de fuir la ville, tant qu'il en est encore temps. L'orage gronde et la foudre va tomber! Il faut aussi penser à mette Claire (Gotham Girl) à l'abri, mais le temps de passer à l'action, il est déjà trop tard. Batman découvre dans son repaire trois de ses bat-associés pendus, avec un petit mot pour ne pas se tromper sur le commanditaire de ce geste fort.
La guerre ne fait que commencer, et ce sera une lutte sans pitié entre le catcheur surdopé aux Venin, et un Batman qui va devoir encaisser les coups comme (presque) jamais. C'est même parfois too much, tant on a l'impression qu'il est humainement impossible de prendre une telle rouste, avec des coups portés au visage à bout portant, et se relever encore et toujours. Mais bon, Batman est Batman, et le mano a mano peut débuter. Le tout est d'avoir un bon dentiste, et une mutuelle qui assure. 


Alors soyons honnêtes, l'essentiel de ce tome est composé de baston violente. Cela dit c'est efficace car illustré par un David Finch qui est encore capable de donner corps et puissance à ses planches, même si comme toujours le trait et son encrage (Danny Miki) restent très gras et sombre. Mais ça claque, ça interpelle, à de nombreuses reprises. Souvent le parallèle est fait entre les existences de Bruce Wayne et celle de Bane, qui présentent des similitudes, mais aussi des divergences dans la manière de gérer le drame et le manque, dans des planches construites sur ce parallèlisme. 
Cet album contient aussi une aventure isolée avec Mitch Gerads au dessin, où Batman rencontre le Swamp Thing, qui lui propose une vision poétique et sensible de ce que peut être la mort, ce qui vient "après". Mais dans le même temps, il s'agit avant tout de tromper le Dark Knight, pour arriver à ses propres fins. Ce sont des pages tout sauf indispensables, et pourtant franchement réussies, touchantes, avec une double splash page magnifique, quand les deux personnages prennent le thé dans le salon du manoir Wayne, avec Alfred occupé à balayer les feuilles mortes.
Et puis bien entendu, le Batman de Tom King, c'est aussi, peu à peu, le rapprochement de Batman et Catwoman, jusqu'à ce que se produise quelque chose de complètement inattendu entre ces deux-là. Si vous souhaitez en savoir plus, on vous laisse un lien un peu plus bas, vers la lettre ouverte à Bruce Wayne, que nous lui avions adressé à l'époque.
Bon, ce Mon nom est Bane est à classer au rayon des parutions "bourrin", mais on ne vous trompe pas sur la marchandise, si c'est ce que vous voulez, vous allez aimer. 



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BATMAN REBIRTH TOME 2 : MON NOM EST SUICIDE

La sortie du film consacré à la Justice League est un excellent prétexte pour s'en aller retrouver le second volume des aventures de Batman, targuées Rebirth. C'est avec Mon nom est Suicide que nous retrouvons la chauve-souris, très préoccupée par le destin de Claire, autrement dit Gotham Girl, qui vient de perdre son frère et a sombré dans la folie de l'épouvante sans fin. Pour la guérir, le héros est prêt à tout, y compris à s'en aller mettre la main sur le Psycho-Pirate, un de ces personnages un peu trop délaissés chez DC Comics, et pourtant d'une importance fondamentale. Ceux qui ont d'ailleurs lu la grande saga Crisis on Infinite Earths de 1986 peuvent en témoigner. Ce criminel un peu particulier est capable d'influencer, de modifier l'état d'esprit de tout le monde, et d'instiller chez les autres l'euphorie, la crainte, la joie, l'espoir, bref tout ce qu'il souhaite sur le moment. Un remède miracle pour Claire, sauf qu'il est actuellement détenu chez un des ennemis les pires de Batman, à savoir Bane. Celui-ci est une force de la nature incontrôlable, animée par une rage atavique, qui remonte à une jeunesse misérable et ultra-violente, qui est d'ailleurs justement rappelée dans cet album. Il doit aussi ses pouvoirs, sa force titanesque, à l'injection continue du venin, une drogue encore plus puissante que celle qu'emploient les concurrents du Tour de France, chaque été, pour décrocher le maillot jaune à Paris. Pour Bane, le Psycho-Pirate est la dernière chance de retrouver un semblant de vie normale... autrement dit la chasse est ouverte, pour mettre les mains sur cette proie hautement désirée.


Difficile d'imaginer Batman partir seul à Santa Prisca et s'en aller libérer le Psycho-Pirate, le ramener, sans l'aide de précieux alliés. Pour parvenir à mener à bien cette mission folle, le Dark Knight est capable de s'entourer de spécialistes imprévus; il s'en va faire son recrutement chez les dingos et les criminels qu'il a auparavant fait emprisonner, avec le regard complaisant d'Amanda Waller... bref le voici mettre sur pied une espèce de Suicide Squad, qui comprend notamment Selina Kyle, cambrioleuse toute vêtue de cuir, que tout le monde connaît sous le sobriquet de Catwoman. Ne vous fiez pas aux apparences, elle n'est pas si fragile, et se révélera précieuse face à Bane. 
Tom King poursuit donc son récit de longue haleine, et il met en scène une fresque spectaculaire, qui en est ici à sa seconde étape. Violent et jamais ennuyeux, ce tome nous propose un héros qui associe l'intelligence et la force, la ruse et le cynisme. Bane comme toujours est dépeint comme un véritable monstre sanguinaire, et en même temps il assume un côté pathétique, qui fait qu'on finit par comprendre vraiment quels sont ses tourments et pratiquement le justifier (un tout petit peu bien entendu ...). Nous retrouvons Mikel Janin au dessin, c'est propre, clair, malgré une mise en couleurs parfois étouffante. L'artiste permet aux planches de vivre agréablement, il parvient à caractériser efficacement tous les personnages de l'histoire. On appréciera sa manière de présenter la plastique des héros, de la surligner parfois, avec un fin trait noir, ce qui le rapproche d'un certain Adam Hughes. Encore une fois il convient de replacer ce tome 2 dans l'ensemble de l'architecture que tente de bâtir Tom King. A défaut d'être quelque chose d'innovant qui redéfini le mythe même de Batman, nous avons encore une fois une poignée d'épisodes qui tiennent en haleine et assurent leur mission première, donner du spectacle au lecteur.



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FOREVER EVIL (1/7) EN KIOSQUE

Le Syndicat du crime est une version distordue de la Justice League. En provenance de Terre 3, ces héros malfaisants trament depuis plusieurs mois dans l'ombre; ils ont habilement dressé entre elles les différentes formations de justiciers made in Dc Comics (le crossover Trinity War), et ont placés judicieusement des espions sur Terre 1, comme le majordome Pennyworth de leur monde, ou encore la nouvelle Atom, qui faisait double jeu. Du coup, Superman, Batman et consorts ne sont plus. Morts? Détenus? En tous les cas, ils sont sortis de l'équation. Geoff Johns nous raconte un monde tombé aux mains du mal, qui le revendique d'ailleurs par le biais des technologies modernes, de la télévision à Internet, sous forme de messages éloquents. David Finch et son style réaliste et très sombre colle bien à cette atmosphère de fin de règne, où les héros ne sont plus ce qu'ont croit. Ultraman (Superman dévié) est assez succulent. On le voit briser un fragment de kryptonite en poudre, avant de le sniffer comme un junkie pour acquérir d'avantage de force. Le monde à l'envers! Du coup pas de surprise quand les rayons du soleil l'incommodent, au point d'aller déplacer l'orbite lunaire, et placer notre satellite de telle manière que se produise une éclipse permanente. Un peu too-much quand même, cette scène titanesque. Pour le reste, Lex Luthor, réhabilité mais toujours aussi malfaisant, a déjà compris qu'il allait pouvoir tirer son épingle du jeu. En tant que sauveur, ou que menace potentiellement encore pire? Les prochains mois nous donneront la réponse. A coté, le Dark Reign de Marvel était pratiquement un conte pour enfants. Forever Evil, tout est dans le titre!

Le premier rendez-vous mensuel de Urban est complété par quatre épisodes tirés des différentes séries régulières, impactées par ces histoires de vilains qui gagnent la couverture, et au sujet desquels on en apprend un peu plus. Enfin, pas toujours. Par exemple Detective Comics #23.3, centré sur l'Epouvantail, est trop bavard et confus, et on a du mal à en comprendre le véritable enjeu. Batman 23.4 remet Bane dans la partie, toujours aussi fort, puissant, sombre. Le voici qui quitte Santa Prisca à la tête d'une armée révolutionnaire pour s'en aller prendre Gotham, ville ravagée par les différents criminels qui se la partagent. Les Lascars sont à l'honneur dans Flash 23.3. On approfondit un peu plus la dynamique qui régit le groupe, et se rend compte que ces ennemis du bolide écarlate ont également un code d'honneur, et que pour eux le larcin et le mal à l'état pur, ce n'est pas la même chose. Un minimum de déontologie professionnelle censée les rendre sympathique, le tout mis en images par Patrick Zircher (coté dessins Graham Nolan revient sur Bane, à propos, ce qui n'est pas pour nous rappeler de bons souvenirs). Le 23.1 de Flash est centré sur Grodd, le gorille désormais doté de la capacité de puiser dans la force véloce. Il met Central City sous sa coupe, du maire à la horde de gorilles amis qui étaient venus célébrer Flash, et s'apprête à initier son propre règne de terreur. J'ai toujours eu du mal avec ce personnage simiesque, et là le seul vrai bon coté c'est le dessin de Chris Batista, qui n'est pas mauvais du tout. Pour le moment, Forever Evil c'est un peu le grand supermarché du super-héroïsme. On y trouve de tout, des articles de qualité, et d'autres purement dispensables. Faites votre choix, achetez au prix de gros!


LES VIDEOS D'UNIVERSCOMICS : BATMAN KNIGHTFALL

Chaque héros à son point de rupture. Vient le moment où un ennemi, plus rusé ou motivé que les autres, le découvre et met à profit cette connaissance. Pour Batman, le point de rupture est double. Psychologique, et dans son corps. Celui qui en vient à bout s'appelle Bane, et c'est une force de la nature, couplée à un dangereux cocktail chimique. La longue saga qui narre cet affrontement, la chute du Dark Knight, et sa résurrection, c'est Knightfall. Bientôt en Vf chez Urban Comics, mais disponible depuis longtemps en VO. D'ailleurs une réédition vient de voir le jour, et c'était l'occasion pour vous en toucher un mot en vidéo. Si vous ne lisez pas l'anglais, patience, Urban s'occupera de vous dans quelques jours.


BATMAN : KNIGHTFALL par devotionall

PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE

Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...