L'heure est venue de parler des origines de The Flash, encore une fois. Par chance, il ne s'agit pas non plus de tout reprendre de zéro et de rabâcher une histoire que nous maîtrisons déjà parfaitement. Joshua Williamson a d'autres projets, et on le comprend assez rapidement. Un peu comme ce qu'a écrit Snyder avec le Year Zero de Batman, ici nous allons faire du neuf avec de l'ancien, mais il y a fortes chances de ne pas s'ennuyer. Nous plongeons dans l'enfance de Barry Allen, quand il passait son temps au grenier à lire les comic books de sa mère, puis nous le retrouvons 15 ans plus tard, alors qu'il travaille pour la police scientifique et que son père a été accusé du meurtre de sa femme. Un beau soir, alors qu'il est en train de tenter de résoudre différentes enquêtes au bureau, l'éclair frappe et dès lors, c'est l'Histoire avec un grand H qui se trouve écrite. Passage à l'hôpital avec de multiples brûlures sur le corps et un coma, réveil et découverte de formidables pouvoirs sur la vitesse, self training propre au scientifique de génie qu'il est depuis toujours, et qui applique sur lui-même les règles lui permettant habituellement de progresser dans les cas en milieu "professionnel", tout ceci transforme peu à peu le jeune homme en futur super-héros.
Pour l'instant il n'assume pas de nom particulier, n'a pas de costume, et brûle toutes les paires de chaussures qu'il chausse, qui clairement ne sont pas faites pour atteindre certaines vitesses. Et quand finalement notre apprenti justicier décide de se lâcher et de donner la pleine mesure de ce qu'il sait faire, voici que l'impensable se produit, et qu'il se retrouve à une autre époque (ou autre dimension?). Ce premier numéro des origines nouvelle mouture de Flash est plutôt réussi, bien écrit, et donne envie de savoir la suite et vite. Howard Porter au dessin est l'homme de la situation, on retrouve même les leçons récentes de Carmine di Giandomenico dans la manière de représenter la vitesse, l'évolution de l'action, la façon dont Barry utilise et découvre ses pouvoirs. La mise en couleurs est également au service du récit et magnifie l'ensemble (signée Hi-Fi). Nous tenons peut-être là un des tout meilleurs story arcs de ces dernières années, et la suite est attendue avec impatience!
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