Oui, Vengeurs et mutants peuvent très bien cohabiter et s'entraider. La nouvelle mini série A+X est là pour le démontrer.
Second numéro cette semaine, avec deux associations entre les deux équipes. La première débute dans un salon de coiffure. Comment croyez-vous que la Veuve Noire parvient à garder un tel tonus capillaire? Et bien elle doit souvent faire une halte dans son salon préféré. Au passage elle se gargarise de sa nouvelle voiture, un bolide hors de prix avec volant chauffant, excusez du peu. Sauf que le véhicule fait les frais de l'attaque impromptue d'une Sentinelle, qui écrase tout sur son passage. Pour en venir à bout, voilà que débarque en renfort Malicia, des X-Men. Les deux héroïnes vont unir leur force pour repousser la menace : un exercice de style sympathique, mais qui n'offre guère d'émotion à la lecture. A part peut être un baiser saphique entre les deux femmes, histoire que Natasha transmette ses pouvoirs à la mutante? Chris Bachalo et ses petites cases sont de la partie, on aime ou on déteste, il n'y a pas de juste milieu.
Le second volet, signé Peter Davis (toujours sagace) et Mike Del Mundo (de belles caricatures pastelles) est plus intéressant car franchement plus drôle. Kitty Pride rend visite à Tony Stark, au siège des entreprises de ce dernier. Elle y rencontre Pepper Potts, qui l'introduit dans les bonnes grâces du play-boy de génie. Le tour du propriétaire est amusant et truffé de petites phrases qui font mouche (comme sur le poids de Pepper, par exemple). Mais attention : une des dernières inventions de Tony, couplée avec les bactéries logées dans le nez de Kitty, qui éternue, risquent de créer une catastrophe. Il faut dire que la jeune fille a récemment été mise enceinte par un Brood, et que des petits de la race extra terrestre sont parvenus à se loger chez cette hôte accueillante. C'est finalement la jeune mutante qui tient le haut du pavé dans cette brève histoire, elle qui semble même plus adroite et illuminée que Iron Man himself. C'est le girl power, cette semaine, dans A+X. Une parution agréable, sans plus.
