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MARVEL HEROES EXTRA 5 : IRON MAN LEGACY



MARVEL HEROES EXTRA 5 : IRON MAN LEGACY

(Iron Man Legacy 1-5 "War of the Iron Men")

La nouvelle série "Iron Man Legacy" fait ses débuts en Vf, avec un premier story-arc en cinq parties, sur les pages de Marvel Heroes extra. On y retrouve Tony Stark en Europe de l'Est, pour une aventure aux implications géo-politiques complexes mais peu palpitantes.

En Transie, petit état fictif situé à la frontière de la Roumanie et de la Latvérie, la situation est explosive. Paramilitaires slaves et séparatistes musulmans roumains sont en guerre ouverte, et le sang a déjà coulé. Mais cette fois, c'est différend. Une armée d'armures "Iron men" a été utilisé pour massacrer un village roumain, et pour le coup, Tony Stark sent une immonde culpabilité le gagner. L'envie de s'immiscer dans ce conflit racial est forte, mais les enjeux géo-politiques déconseillent radicalement une intervention. Ce que ne manque pas de rappeller un des fidèles laquais du gouvernement, Peter Gyrich, ancien porte parole des vengeurs. Stark est très têtu, et décide malgrè tout de dénouer ce sac de noeuds. Bien mal lui en prend : il est rapidement défait et emprisonné dans un camp de slaves transiens extrémistes, mené par le commandant Darko. C'est là que tous les scientifiques locaux sont capturés, exploités, ou plus souvent encore abattus sommairement s'ils ne coopérent pas à la réalisation d'armures de guerre semblables à celles d'Iron Man. Tony parvient à s'échapper grâce à une autre détenue, Dragana, qui bien qu'amputée des deux jambes, garde un talent fou pour tout ce qui est de la technologie et de la fabrication d'armes. C'est aussi le moment que choisit Fatalis, monarque de la Latvérie, pour entrer dans la danse. Il ne fait d'ailleurs que devancer de peu les chinois, qui envoient sur place l'Homme radioactif, pour venger la destruction d'un pipe-line que Tony a fait exploser, dans l'espoir d'envenimer puis étouffer le conflit. Puis c'est l'entrée en scène des russes, qui dépêchent l'Homme de Titanium pour défendre leurs intérêts. Le pays tout entier s'embrase, avec au centre des combats un Tony Stark avide de vengeance, luttant pour sauver la face et son nom. L'égoïsme d'un individu face aux délires ethniques de factions rivales.



Steve Kurth est probablement la meilleure nouvelle de cet album hors série. Sans être un "dessinateur exceptionnel" comme le définit Giorgio Lavagna dans les notes de troisième page, il convient de reconnaître que son style dynamique et assez fouillé nous offre de belles planches et permet à ce récit de "vivre". Tout juste manque t'il encore d'une plus grande variété de représentations dans les visages des personnages au premier plan. Observez bien, ils ont la plupart du temps le nez ou le regard en l'air, dans l'attente d'une quelconque illumination. Coté scénario, Fred Van Lente ne s'est pas foulé. Tony Stark pris au coeur d'un imbroglio politique, sa technologie utilisée à de mauvaises fins, tout ceci sent furieusement le réchauffé, et n'a aucune originalité. De plus, le talon d'achille de la nouvelle série Legacy, c'est d'offrir aux lecteurs des arcs narratifs extraits du passé de Tony, sans bien les situer temporellement, et qui ne pourront donc, à moins de frapper fort dans la ret-continuity, bouleverser le petit monde de tête de fer. Pour le moment, on évoque de ci de là un "reacteur à arc" qui trouve écho dans la version cinématographique du vengeur en armure. Au final, on s'ennuie assez vite dans cette guerre des Iron Men. Avec l'impression de lire un récit déjà raconté avec plus de panache dans le passé, qui n'ajoute strictement rien à la légende du personnage. Bref, cinq euros quarante discutables.

Rating : OOOOO

En kiosque : Marvel Heroes Extra 2 HAWKEYE


Hawkeye (Oeil de Faucon) est un des héros légendaires de l'univers Marvel. L'archer infaillible a longtemps été une des colonnes portantes des Vengeurs, dont il a d'ailleurs "drivé" la section de la côte Ouest, à la bonne époque. Aujourd'hui, sous le costume du héros, se cache un individu sinistre, un psychopathe dangereux mais tout aussi adroit, si ce n'est plus, et pour qui chaque objet, du cure dent au stylo bic, devient une arme potentiellement mortelle. Vous avez compris, Bullseye (Le Tireur) a été recruté par Norman Osborn pour jouer aux Vengeurs, et c'est un blasphème dur à encaisser. Le pire, c'est qu'à force de jouer le rôle du bon samaritain, Bullseye finit par imploser : son besoin naturel de tuer le pousse à transformer une simple intervention de routine (sauvetage d'une demoiselle en détresse) en véritable carnage (il tue même la victime car elle ose parler d'Osborn comme de son "patron"). Le hic, c'est qu'il fait cela sous l'oeil d'une caméra, depuis un hélicoptère, qui filme toute la scène, ce qui compromet fortement la double identité de notre héros cinglé. A moins que celui ci décide de nettoyer l'erreur par le vide, en massacrant tout le monde... ce qu'il ne va pas hésiter à faire. Même Norman Osborn finit par avoir des doutes quand à la loyauté et l'utilité d'un sous fifre qui assassine tout ce qui bouge et se révèle encore plus dérangé que prévu. Pendant ce temps, le pouvoir de la presse confirme l'expression : Ben Urich, parangon du reporter intègre et fouineur en chef, mène l'enquête sur les agissements de Bullseye sans savoir encore à qui il va avoir affaire...



Voilà un excellent petit numéro hors série, une belle saga complète (comme le dit le macaron de couverture) en 5 parties, menée de main de maître par un Andy Diggle qui par moments joue dans la cour de récré d'un certain Garth Ennis (voir le stylo planté dans l'orbite oculaire de la pauvre victime, dans le premier épisode) : humour noir et caustique, scènes gores qui font sourire. Aux dessins, Tom Raney confirme qu'on peut lui faire confiance pour les anatomies et le dynamisme, c'est du très bon. Jusqu'au 5° et dernier volet, qui fut confié, quelques mois plus tard (Tom était hors délai et occupé à autre chose) à Andres Guinaldo. Qui fait de son mieux pour singer son prédecesseur et ne pas faire trop perdre au change, mais le lecteur ne sera pas dupe, c'est assez visible, dirons nous pour rester aimables. Que cela ne vous gâche tout de même pas l'envie de vous procurer ce bon petit Hors série, explosif et irrévérencieux comme on aime les avoir de temps en temps. Du "Dark Reign" pur jus avec en prime des révélations sur la famille de Bullseye (dommage que Panini n'ait pas auparavant adapté en VF Bullseye:Greatest hits, ce qui aurait été encore mieux pour la compréhension des histoires présentes)!

Rating : OOOOO

PEACEMAKER TRIES HARD : BOUFFONNERIE, SATIRE ET SOLITUDE

Le super-héros ringard et super violent Christopher Smith (alias Peacemaker) sauve un chien errant après avoir neutralisé un groupe de terro...