A LA RECHERCHE DE WOLVERINE : PROGRAMME ADAMANTIUM

Wolverine ne pouvait pas rester mort très longtemps; le voici donc de retour sur le devant de la scène! Mais au moment où se déroulent les événements de cette revue softcover de Panini, quasiment personne n'était au courant, et c'est la raison qui explique que les Reavers, ces espèces de cyborgs complètement cinglés, et ennemis des X-Men, se rendent dans une petite cabane perdue du Canada, là où la dépouille de Logan est emprisonnée à jamais, dans une gangue d'adamantium. Le but est d'extraire le cadavre du mutant, pour ensuite l'utiliser à des fins peu recommandables. Seulement voilà, ils vont avoir une petite surprise, qui va permettre au lecteur de mieux comprendre ce qui s'est déroulé après la mort de Wolverine. Vous pensiez vraiment qu'il avait été déposé là comme une sorte de statue, pour que ceux qui l'ont aimé viennent lui rendre hommage, la larme à l'oeil? Et bien non, ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça! 
En tous les cas, c'est ce que nous raconte Charles Soule, l'homme qui a mis en scène le trépas du personnage. C'est plutôt intéressant, en tout cas ça se tient, il y a une logique évidente, et lorsqu'on comprend ce qui s'est produit, on se dit bon sang mais c'est bien sûr, pourquoi n'y ai-je pas pensé avant! Reste que sur les véritables raisons du retour de Wolverine, la manière dont il a pu passer du statut de "je suis mort adieu à tous" à "me revoici et j'ai la pèche", et bien nous n'en savons pas encore grand-chose. Le numéro initial est un one-shot et s'intitule Hunt for Wolverine, car dans un second temps ce sont 4 minies séries qui prolongent l'expérience, concernant Wolverine. En gros Kitty Pryde veut absolument savoir où se trouve son coéquipier, et différents groupes vont mener l'enquête, avec notamment Daredevil, les Avengers (dans un roster qui ressemble au New Avengers de Bendis), les X-Men à Madripoor, et Lady Deathstrike et Sabertooth, en électrons libre. Tout ceci sera raconté dans la revue dont nous parlons en ce moment, et le niveau global des histoires, et de la partie artistique, est comme attendu assez variable, allant du franchement réussi, à l'anecdotique.
Les dessins du one shot sont signés David Marquez et Paulo Siquiera; c'est plutôt pas mal, c'est même franchement classe, la plupart du temps, et alors que nous étions quasiment persuadés qu'il s'agissait d'un comic book inutile, nous sommes dans l'obligation de revenir sur notre idée initiale, et de convenir que Soule a fait du bon travail et nous a donné envie d'en savoir un peu plus. Si c'est aussi votre cas, cherchez la revue (Panini).


En vo, The Return of Wolverine pour 17 euros!


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