ULTIMATE SPIDER-MAN HS 4 : ULTIMATE FALLOUT

Ce mois ci, Panini nous propose l'intégrale de la mini série Ultimate:FallOut dans un seul et unique numéro en kiosque, pour moins de six euros. Du coup, laissons nous tenter, et observons le sommaire. Comme vous le savez, Peter Parker n'est plus. Il est mort à la suite d'un ultime combat contre le Bouffon Vert, et l'heure est venue de le pleurer. L'occasion de nombreuses pages larmoyantes, avec une cérémonie à laquelle assiste une foule fort nombreuse. C'est l'hommage poignant des new-yorkais à leur jeune héros, qui avait fini par se faire aimer de presque tous, après les tragiques événements narrés dans Ultimatum. La Tante de Peter est submergée par l'émotion, mais trouve le temps de gifler Captain America et de s'évanouir devant les badauds qui filment la scène avec leurs portables. L'émotion est palpable également chez Kitty Pride, la jeune mutante, qui avait eu des rapports plus qu'amicaux avec le jeune Parker. On assiste à sa douleur, et à celle de Bobby Drake, qui habitait chez son ami, tout comme le jeune Johnny Storm, ex Torche des Fantastiques. L'ensemble est quand même pas mal décousu. Sous couvert de sauter d'un personnage à l'autre, d'une réaction à l'autre, après ce tragique trépas, cette mini série est en fait un prétexte pour offrir au lecteur un vaste ensemble de preview de ce que sera l'univers Ultimate dans les prochains mois. On fait le point sur la situation actuelle, et on présente les cartes qui seront jouées dans pas longtemps. Ce futur encore incertain, et duquel dépendra tout l'univers Ultimate (les ventes sont bien fragiles), vous le retrouverez dans un nouveau bimestriel (la grande mode chez Panini après Marvel Knights) qui regroupera les trois titres de la ligne en un seul contenant. Ouf, il était grand temps, tant ces petits fascicules de 48 pages étaient chers et peu esthétiques, pour le collectionneur/lecteur avide de comic-books. Concernant le dessin, cette parution est frustrante. On y trouve une pléthore d'artistes, de Bagley à Hitch, en passant par Larroca et Sara Pichelli. C'est parfois déroutant, et de toutes manières, à titre personnel, je n'aime pas ce procédé. Tout comme j'exècre cette triste habitude qu'ont certains aujourd'hui, à quitter la navire ou accumuler des retards coupables après trois ou quatre numéros consécutifs sur une même série. Au final, beaucoup de larmes, d'anticipations à peine évoquées (Captain America démissionne? Les mutants de Kitty Pride vont vivre dans les égouts? Tante May part sur la Côte d'Azur et il y a un nouveau Spidey dans la ville...) mais peu de vrais moments de lecture. 


Rating : OOOOO







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