AVENGERS Vs X-MEN #1 : La preview du prochain event Marvel

It'S Coming : Et voilà, c'est arrivé! Le Phénix est de retour sur Terre, et les avis sont partagés. D'un coté, les X-Men sont persuadés qu'il s'agit là de la renaissance tant attendue de la race mutante. Mais d'un autre, les Avengers pensent plutôt que c'est toute la vie sur Terre qui est sérieusement menacée! Nova a été défait, et les plus grands héros de la planète en réfèrent directement au Président des Etats-Unis : il va falloir intervenir, vite, et fort... Le premier numéro de Avengers Vs X-Men fera quarante pages, et il sera signé Bendis et Romita Jr. Comme on le devine très vite grâce à la Preview, les deux super équipes risquent très vite d'en venir aux mains. Pif, pouf, et padaboum, ça va cogner. 






WONDER WOMAN : L'ODYSSEE Tome 1 chez Urban Comics

Il est clair que quelqu'un a du faire joujou avec les lignes temporelles. Au point que le lecteur habituel des aventures de Wonder Woman pourrait se sentir un peu perdu. Les amazones ont été massacré. Paradise Island a été incendiée, le cours des évènements est clairement bouleversé. De rares cellules amazones résistent encore sur Terre, et elles ont formé en secret la jeune princesse Diana, dont la mère, Hyppolite, a été éliminée elle aussi. L'héritière connaît encore mal ses capacités, par exemple elle sait qu'un jour elle pourra voler, mais pour le moment, elle doit se contenter d'en rêver. Ce n'est pas simple, de vouloir représenter Wonder Woman en France, et prétendre trouver par la même un lectorat suffisant pour installer la belle princesse. Si George Perez parvient, à la fin des années quatre-vingt, à rendre au personnage ses racines mythologiques, tout en orchestrant un habile mélange entre divinités olympiennes, aventures épiques, et récit de super héros, les lustres suivants sont moins brillants, et de la sainte trilogie Dc (avec Batman et Superman), Wonder Woman est de loin la parente pauvre, pour les lecteurs de par chez nous. Urban Comics mise donc justement sur le run (finalement assez bref) de Straczynski, qui réussit à faire parler de lui jusque sur les pages des médias traditionnels, par la grâce d'un changement de costume dont le véritable architecte n'est autre que Jim Lee. L'auteur génial de Rising Stars ou Supreme Power a tendance à confondre figures du panthéon olympien et réminiscences de Neil Gaiman (ses déités ont un look plus dark/hemo que franchement mythologique). Le style, c'est important! D'ailleurs c'était les lectrices, qui demandaient trop souvent, parait-il, comment Diana  pouvait faire des sauts de cabris et combattre le crime en petite culotte et bustier étoilé, sans que "rien n'en sorte" par moments, ou se retrouver nue à chaque combat? En fait, c'est une constante de nos héros que d'endosser des costumes improbables et malaisés à revendiquer, mais que voulez vous, la logique commerciale l'emporta (pour un temps) et Wonder Woman se retrouva donc affublée d'un pantalon/collant et d'une veste, pour le plus grand plaisir des puritains qui en rêvaient secrètement.



Mais que lisons nous véritablement, avec cette Odyssée? J'ai le sentiment que cette fois, Straczynski n'a pas atteint son objectif, et s'est contenté de livrer une version proche de l'univers Ultimate, à la sauce Dc. Les moments forts de cet album? Voir Hyppolite, la mère, mourir entre les flammes, assister au carnage des Amazones, prises en chasse, pour les dernières survivantes. Et les voir guidées par Diana, ici dans une sorte d'incarnation à mi chemin entre la jeune ninja et la super-héroïne classique. Elle n'est pas assez solennelle, pas assez "déesse" pour que nous soyons convaincus par cette nouvelle incarnation. Le sang coule, c'est assez violent, et plutôt bien illustré car Phil Hester (et Don Kramer) est indéniablement capable de fournir des planches propres et soignées, mais qui ne sont pas très pourvues en émotions. Pour résumer, la Wonder Woman de Straczynski, c'est une alternative juvénile et mainstream de l'héroïne que nous connaissons, et qui traverse un récit dont les clés, pour mieux le comprendre et le juger (que s'est-il vraiment passé pour que le cours de l'histoire change de la sorte?) sont cachées aux lecteurs. A mon sens, ce n'est pas le type de parution qui va amener un nouveau public au personnage, qui n'est pas prêt, de la sorte, à sortir des pseudo limbes dans lesquels la belle amazone doit survivre, tout au moins en France.

Rating : OOOOO

CYBORGS TOME 1 : RONIN (CHEZ SOLEIL)

 Tous les amateurs de science-fiction et d’anticipation ont rendez-vous chez Soleil pour le premier tome d’une nouvelle série en cinq albums...