OUT THERE CHEZ GLENAT

Comme je vous l'ai déjà dit précédemment, n'hésitez pas à intervenir sur ces pages, si vous souhaitez présenter un album, une série, un fait particulier qui vous touche ou vous intrigue. Aussi c'est avec plaisir que je laisse momentanément la place, le temps de ces quelques lignes, à Matt Bx, qui nous parle d'une série publiée chez Glénat, Out There. Ne l'ayant pas encore lu, je suis d'autant plus content de lui laisser le soin de faire une brève présentation.



Le tome 3 sortant au mois de Juillet en France, c'est donc l'occasion de revenir sur Out There, série peu connue chez nous. 
Après avoir été édité dans sa totalité en kiosque par les défuntes éditions Semic au début des années 2000, c'est au tour de Glénat de nous la présenter sous un format album non désagréable avec en bonus du contenu et des covers inédites svp ! Mais me direz-vous, Out There, de quoi ça parle ?
Tout d'abord il faut quand même préciser que ce comic-book a permis de mettre en avant l'excellent Humberto Ramos qui, mis à part son travail sur le personnage de Impulse pour DC au début des 90's, n'avait pas le rang de superstar avant son run sur Amazing Spider-Man. Une chose est sûre, le scénario de Out There ne sort pas des sentiers battus et est assez classique en fait. On suit les aventures d'un groupes d'ados d'une petite ville des Etats-Unis dont certains de ses habitants ont conclu un pacte avec un démon pour assurer la sécurité de leur petite communauté. Nos jeunes héros vont jouer un rôle majeur dans la bataille contre les forces du mal non sans rencontrer quelques obstacles en chemin.
Il est vrai que l'on retrouve dans Out There tous les ingrédients d'un teen movie fantastique, notamment au sein du groupe puisque que l'on a le quaterback, sa copine ultra populaire, le ringard, et la nana chelou mais qui a un potentiel sexy. Mais Out There c'est aussi et surtout une série fraîche , légère, sans prétentions et mis en valeur par un Humberto Ramos au top et qui fait de ce titre une petite pépite à ne surtout pas manquer.



Merci à Matt Bx pour ses conseils. Pour ma part je profiterai de la sortie du tome 3 pour une piqure de rappel massive. On en reparlera donc ici même dans quelques semaines. 



MPH #1 DE MARK MILLAR ET DUNCAN FEGREDO : LA REVIEW

En 1986 le premier (et seul à ce jour) super-humain recensé est victime d'un incident de parcours. Mister Springfield est un bolide victime de sa vitesse. Incapable de se contrôler, il provoque de beaux dégâts, avant d'être interpelé par les forces de l'ordre. Il faut dire que ses dons particuliers ne sont pas innés, mais consécutifs à la prise de MPH, une nouvelle drogue de synthèse aux effets stupéfiants (sans jeux de mots...). Nous faisons ensuite un bond dans le présent, pour nous focaliser sur les ambitions et les malheurs d'un dealer assez sympathique mais ingénu, Roscoe Rodriguez, qui se fait interpeller alors qu'il projetait une livraison routinière. Roscoe a un tort : il est fiancé à une véritable bombe anatomique qui a éveillé les désirs de ses amis, prêts à le lâcher pour profiter de la belle, une fois qu'il se retrouve en prison. Et comme chacun le sait, derrière les barreaux, la drogue n'est pas très difficile à trouver, voire même c'est elle qui vous trouve, sans que vous cherchiez! Roscoe va ainsi résister des mois durant, jusqu'à ce qu'une pillule de MPH change la donne, pour de bon.
C'est incontestablement du bon Mark Millar que nous lisons dans ce titre. Focalisé sur une Amérique moyenne industrielle (Detroit) et corrompue, il parvient à rendre attachant un homme qui a pourtant comme activité principale de faire circuler de la poudre blanche! Le récit est très bien construit et amené, et la longue scène finale où Roscoe se découvre des pouvoir artificiels, et la façon dont ils se manifestent, et un petit bijou de story-telling, sans fioritures ni effets de manche, juste axé sur l'efficacité et la jouissance de la surprise. Duncan Fegredo assure une partie graphique de qualité, avec beaucoup de détails et un trait dur et par endroits presque sâle qui colle à l'ambiance de cette série. Les droits pour le cinéma ayant déjà été empoché (la Fox s'y collera), Millar va pouvoir soigner son compte en banque tout en donnant à ses lecteurs une nouvelle production qui mérite véritablement l'achat et la confiance. Ce type a quand même un sacré talent, on ne cessera de le répéter. Suivez donc les aventures de ce bolide sous amphétamines, vous ne serez pas déçus!


MPH est publiée chez Image. Sachez juste (mais vous le savez, non?) que mph est l'expression américaine pour km/h. Nous comptons en kilomètres heure, là-bas en miles per hour. Il y a aussi une vague référence au GHB qui est appelé la "drogue du viol", mais c'est moins drôle...

CYBORGS TOME 1 : RONIN (CHEZ SOLEIL)

 Tous les amateurs de science-fiction et d’anticipation ont rendez-vous chez Soleil pour le premier tome d’une nouvelle série en cinq albums...