La première fois que Matthew Rosenberg a lu une histoire avec la belle Jean Grey, c'était lorsqu'il était môme, après avoir emprunté les comics du frère aîné, et s'être enfermé dans les toilettes. Hum, oui, la fin de la phrase prête à équivoque, alors mieux vaut l'oublier... Toujours est-il que le scénariste est un vrai amoureux de la rouquine, et que son départ (définitif, humour) de l'univers Marvel a fait naître en lui un vide qu'il est bien heureux aujourd'hui de combler.
Le premier épisode de la mini série qui fait revenir Jean (la vraie Jean, pas sa version adolescente qui traîne dans les parages depuis quelques années) est donc sorti. En fait, ça ressemble fort à une énième aventure des X-Men. Un phénomène étrange se produit dans une bourgade américaine, deux enfants inanimés qui flottent au dessus de la surface du sol, du sang à la tête, mais sans blessure apparente. Cerebro a relevé une émission d'énergie inconnue, en trois points du globe, et les mutants se séparent donc en trois équipes, les amenant dans l'ancienne demeure du Club des Damnés, au Pole Nord, et au Monastère du Mont St Francis (repère des Acolytes).
Le dessin est confié à Leinil Yu, qui assure le service minimum. Lui en tiendra t-on rigueur? Non, car on devine que l'artiste a du dessiner en train de bailler à sa table, tant on lui demande de mettre en scène des dialogues, de la parlotte, des moments statiques où un metteur en scène comme lui est probablement sous-employé. Du coup il ne s'applique guère, et nous la rejoue "planches pas toutes très jolies" comme en début de carrière, par ailleurs.
Le dessin est confié à Leinil Yu, qui assure le service minimum. Lui en tiendra t-on rigueur? Non, car on devine que l'artiste a du dessiner en train de bailler à sa table, tant on lui demande de mettre en scène des dialogues, de la parlotte, des moments statiques où un metteur en scène comme lui est probablement sous-employé. Du coup il ne s'applique guère, et nous la rejoue "planches pas toutes très jolies" comme en début de carrière, par ailleurs.
Jean Grey peut-elle l'être l'étincelle qui manque aux X-Men, pour redevenir cette formation si attachante et si vivante, qui a rythmé nos plus belles heures de lecture adolescente? Le présent n'est pas si brillant, l'opération ResurrXion commence déjà perdre pied (Generation X, Iceman, et Jean Grey sont annulés), alors inutile de le cacher plus longtemps, Marvel cherche son salut dans les heures glorieuses de son passé. Renaître de ses cendres, après tout, c'est la spécialité du Phénix, non? Surtout que le cinéma aussi proposera de la Phoenix dans les mois à venir, et que la Fox a enfin lâché du lest sur les droits des mutants, que Marvel avait en son temps bradé sans bien comprendre ce qui allait se produire.
En attendant mieux, ce retour de Jean Grey (the real and only Jean) commence petitement, comme un simple nouvel arc narratif, avec seulement deux dernières planches qui sonnent comme une promesse pour vieux fans (hey les amis, attendez, on va vous les ramener vos vieux personnages, sans blague Bendis et ses jeunes X-Men, on est désolés...). C'est un constat récurrent chez les mutants depuis des années, même quand le teasing et l'idée semblent promettre du lourd, on se retrouve à faire la moue, en se disant que oui, franchement, c'était mieux avant. Démentez-moi les gars, je vous en prie.
En attendant mieux, ce retour de Jean Grey (the real and only Jean) commence petitement, comme un simple nouvel arc narratif, avec seulement deux dernières planches qui sonnent comme une promesse pour vieux fans (hey les amis, attendez, on va vous les ramener vos vieux personnages, sans blague Bendis et ses jeunes X-Men, on est désolés...). C'est un constat récurrent chez les mutants depuis des années, même quand le teasing et l'idée semblent promettre du lourd, on se retrouve à faire la moue, en se disant que oui, franchement, c'était mieux avant. Démentez-moi les gars, je vous en prie.
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