ARROW : OLIVER QUEEN DANS UNE SERIE DECONCERTANTE

Oliver Queen est richissime, grâce à son papa, qui a fait fortune à Starling City. Seulement voilà, le paternel cache de lourds secrets, et le fils risque bien de devoir les payer. Oliver est de retour chez lui après cinq longues années sur une île abandonnée, consécutivement au naufrage de son yacht. A bord, le papa, la soeur de sa copine (qu'il comptait bien sauter au moment de la catastrophe) et plusieurs domestiques. Tout ce beau linge est mort, mais pas le héros de notre série, qui a entamé un processus de transformation physique et mental, jusqu'à devenir une machine à survivre et à lutter. 
Quand il remet les pieds à Starling City, c'est la stupeur générale! D'entrée on tente de l'enlever et de le faire parler. Mais Oliver ne pipe mot des secrets de son père, et il élimine les malfaiteurs avec des techniques de combat à faire pâlir Frank Castle. En grand secret, il se forge des armes (un arc, des flèches) et un costume de Robin Hood moderne, et entame une croisade contre tous les hommes d'affaires véreux signalés sur les petits carnets de son paternel. La vengeance, grave vengeance.
Au passage, pour ajouter du pathos, la série présente aussi dans son cast Laurel, l'ancienne petite amie avocate (sa soeur est morte lors du naufrage, la garce) et Tommy, le best friend qui a tout compris d'entrée de jeu mais n'en laisse rien paraître (il faut dire qu'il est devenu le plan cul régulier de Laurel entre temps, alors ce n'est pas simple pour lui). Laurel (Dinah de son vrai nom) est censée devenir Black Canary, la compagne de lutte de Green Arrow. Ce n'est pas gagné d'avance car on la voit plutôt en super cruche, pour le moment.
Stephen Amell incarne la version 2.0 de Green Arrow, l'archer favori des lecteurs de Dc Comics. Loin de la gouaille et des rodomontades du vieux ronchon adoré des lecteurs (qui a d'ailleurs disparu, en tant que tel, depuis le reboot Dc), c'est ici un héros mystérieux et porno soft, belle gueule et gros muscles, mais sans aucun charisme et avec un jeu d'acteur minimaliste. Ce qui est une façon aimable de dire qu'il est quasi pathétique. Les effets spéciaux sont cheap et le scénario si forcé qu'il faut une bonne grosse dose de complaisance pour regarder ça et y croire un court instant. Tout va vite, très vite, jusqu'à l'overdose de techniques de combats en mode ninja. CW a commandé treize épisodes. Quelque chose me dit qu'ils sont déjà en train de regretter les dépenses occasionnées, par ce qui aurait pu être au mieux un téléfilm sympatoche. Sans plus.



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