100% MARVEL DEADPOOL CORPS : REVOLUTION!

Nouveau volume des aventures du Deadpool Corps, une équipe constituée de versions parallèles et improbables du mercenaire made in Marvel. Pour mémoire, le team est composé de Deadpool lui même, de Lady Deadpool, Dogpool, Kidpool, et Headpool (une tête zombie flottante). Cette fois ci, la Confédération Omega a fait appel à la fine association pour pouvoir mater une rébellion en cours sur la planète Kagan 7. Les natifs du cru, le peuple Krook, ont bien l'intention de s'affranchir, et cela n'est pas s'en poser des problèmes au pouvoir central. Pour pouvoir s'assurer les services du Deadpool Corps, il suffit de payer, et beaucoup. Mais il y a un revers à cette méthode. C'est qu'une fois sur place, au contact de la réalité du terrain, les mercenaires peuvent également changer de plan (quand ils ont en ont un) et d'employeurs. C'est la loi du plus offrant, et le résultat de la cupidité. Du coup, voilà que Deadpool et ses autres lui mêmes transforment peu à peu Kagan 7 en un haut lieu touristique de l'univers, pour attirer investisseurs et touristes du cosmos, et annihiler par avance toute représailles de la Confédération, qui serait vue et considérée comme un suicide médiatique! Une bien belle idée, assez originale, dans un monde où l'information a pris le pouvoir, même aux confins de l'univers. Mais tout n'est pas rose pour autant, à commencer par les plans de la princesse locale, qui a besoin d'armes, de beaucoup d'armes, et s'empresse de séduire Deadpool pour pouvoir mener ses manigances à terme. Car oui, outre l'argent, le merc with a mouth est aussi sensible à une belle poitrine et au charme féminin. Même trop, dirais-je...

Encore une fois, il faut faire preuve d'une réelle prédisposition à lire un comic-book au troisième degré pour apprécier ce volume de la collection 100% Marvel. Rien ici n'est sérieux, à commencer par le mode de narration, un flash-back quasi continu que le protagoniste lui même sollicite en début de récit, alors que son vaisseau est attaqué dans le vide de l'espace. Beaucoup de petites blagouzes, de l'humour un peu frelaté mais qui dépareille avec le grand sérieux crispé qui règne dans trop d'autres titres en ce moment, bref la recette ne change guère. Certains diront qu'elle est éculée, d'autres s'en réjouiront, c'est le grand dilemme parmi les amis/ennemis du personnage. Je regrette juste la trop grande importance donnée à certains membres du Corps, au détriment des autres. Le Dogpool par exemple, pourtant très drôle quand mis en scène avec intelligence, ou Kidpool, sont presque là pour faire de la figuration. Gishler a de bonnes idées et on sent qu'il s'amuse, mais il peine à insérer tout ce monde dans son scénario. Finalement on finit par se faire au style de Rob Liefeld, qui colle assez bien à cet album, qui ne s'embarrasse pas de réalisme ou de crédibilité. Rob est toujours Rob, ses silhouettes improbables et tout le reste, on les supporte ou admire depuis des lustres. Finalement il est comme Deadpool, il cristallise haine et passion selon les goûts du moment et de chacun. Cela dit, il quitte assez vite la série, et c'est Marat Mychaels qui le remplace. Dans un style assez semblable, un peu plus classique et appliqué. Bon, je n'ai rien d'autre à ajouter. Comme d'habitude, les fans vont apprécier, les autres snober. Deadpool, quoi.

Rating : OOOOO

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