Depuis les événements de Metal, le Multivers court un très grave danger; il est même sur le point d'être détruit. Il faut dire que des forces primordiales ont été libérées, et que le mur source qui sépare notre univers de son pendant inconnu et inatteignable, a subi de lourdes brèches. D'un côté, nous avons Lex Luthor et ses amis, les pires vilains de l'univers DC, qui complotent pour prendre le pouvoir à jamais, en exploitant le phénomène. De l'autre, les héros de la Justice League font leur possible pour rétablir la sérénité cosmique, bien aidé par un Starman qui n'a jamais été aussi puissant, mais aussi par Hawkgirl, dont la destinée est peut-être de jouer un rôle crucial dans cette affaire.
Snyder et Tynion Iv nous proposent le dernier acte d'une catastrophe annoncée. Arrive le grand moment où il va falloir enfin tenter de réparer le mur source, pour de bon. Starman est persuadé de connaître le mode d'emploi, mais il y a une chose qu'il n'a pas prévu, le retour sur la scène d'un Brainiac que nous croyions mort, et qui va provoquer une catastrophe donc on risque de reparler dans les mois à venir. Nous sommes dans le cosmique le plus traditionnel, ce genre de grands moments qui font vibrer l'espace et les mondes, et par la même occasion peuvent redéfinir complètement l'univers DC Comics. Daniel Sampere s'en sort fort bien au dessin, et l'ensemble est soigné, et ne souffre d'aucune baisse de régime; on oscille entre chant élégiaque à l'univers, et un sentiment de désespoir, que tout est perdu. S'il y a bien une chose que cet annual démontre, c'est que la nouvelle série Justice League est très largement supérieure à celle de Bryan Hitch, quelques mois auparavant, et que c'est même un des incontournables de la distinguée concurrence. Parfois ça fait du bien de lire un annual qui a un sens, et qui est bien troussé.
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