Quantum et Woody constituent vraiment la fratrie la plus dysfonctionnelle de l'histoire des comics. En plus leurs aventures sont franchement drôles, à la limite parfaite du wtf? à de nombreuses reprises. Ici encore nous avons un album décapant, et pour peu que vous adhériez à ce type de poilade, il y a de fortes chances pour que vous soyez conquis. Les deux frangins sont carrément convoqués dans une base top secrète, où on leur demande de sauver la planète, rien de moins. Il faut dire qu'un gigantesque astéroïde va bientôt entrer en collision avec la Terre. Ils apprennent la nouvelle de la bouche d'une créature très particulière, un savant monstrueux doté de la tête de Thomas Edison, avec dans le dos une autre personnalité, celle d'un scientifique fou du Moyen-Orient dont l'aversion pour les juifs, le racisme et la bêtise galopante, provoquent des scènes assez jubilatoires. Pour les aider dans leur tâche, ils reçoivent aussi la collaboration de Belle Grande Championne Rouge, une héroïne en provenance de la Corée du Nord, qui ne va pas faire long feu, mais dont il faudra ensuite ménager le cadavre pour éviter un incident diplomatique. Je vous le dis, rien que vous expliquer le plot de départ, ça semble complètement fou, d'autant plus que lorsqu'il franchit un portail transdimensionnel censé l'aider dans sa tâche, Woody échange sa place avec sa version d'une autre dimension, laquelle est dotée d'une intelligence raffinée et possède vraiment de bonnes idées pour empêcher la catastrophe. De l'autre côté du portail, c'est un Woody complètement imbécile qui tente de jouer la montre, et puis bien entendu va provoquer l'inévitable collision. Cette aventure qui ouvre l'album est extraite d'un numéro spécial, le Valiant Size, illustré par un Pere perez dont le trait clair et essentiel convient parfaitement au rythme dingue de l'histoire. Vous savez quoi? Vraiment c'est drôle, et je me suis bien marré en lisant ces pages écrites par Tim Siedell!
Et le festival continue, avec la série qui porte le titre de cet album, Quantum et Woody must die! Un peu tout le monde veut leur faire la peau, difficile de vivre dans une société où ces deux guignols sont devenues de vrais célébrités publiques, qui d'ailleurs ont du mal à appréhender ce statut de star impromptues. Le psychologue de Woody fait aussi partie des ennemis, et il a placé des mots clés dans l'esprit des deux frangins pour les discréditer en public. Pour autant, cela fonctionnera t-il vraiment? Et Quantum a t-il trouvé le grand amour, ou bien va t-il avoir une surprise de taille au sujet de celle qui lui fait tourner la tête? Et le bouc alors, lui qui abrite la personnalité du père des deux lurons, et qui est "enceinte", de quelles créatures va t-il devenir le géniteur/trice? James Asmus se lâche totalement, et l'adjectif qui convient le mieux, c'est déjanté, tout simplement. Ces épisodes sont eux illustrés par Steve Lieber, dans un style plus caricatural, encré plus grassement. Un artiste qui nous avait déjà donné un bon quart d'heure caustique avec la série Superior Foes of Spider-Man, petite merveille décalée qu'on recommande de récupérer.
Quantum et Wood must die est aussi un must have pour celles et ceux qui veulent du comic-book absolument délirant et absurde. Les autres, qui veulent du sérieux ou du dramatique, ceci n'est pas du tout pour vous.
Et le festival continue, avec la série qui porte le titre de cet album, Quantum et Woody must die! Un peu tout le monde veut leur faire la peau, difficile de vivre dans une société où ces deux guignols sont devenues de vrais célébrités publiques, qui d'ailleurs ont du mal à appréhender ce statut de star impromptues. Le psychologue de Woody fait aussi partie des ennemis, et il a placé des mots clés dans l'esprit des deux frangins pour les discréditer en public. Pour autant, cela fonctionnera t-il vraiment? Et Quantum a t-il trouvé le grand amour, ou bien va t-il avoir une surprise de taille au sujet de celle qui lui fait tourner la tête? Et le bouc alors, lui qui abrite la personnalité du père des deux lurons, et qui est "enceinte", de quelles créatures va t-il devenir le géniteur/trice? James Asmus se lâche totalement, et l'adjectif qui convient le mieux, c'est déjanté, tout simplement. Ces épisodes sont eux illustrés par Steve Lieber, dans un style plus caricatural, encré plus grassement. Un artiste qui nous avait déjà donné un bon quart d'heure caustique avec la série Superior Foes of Spider-Man, petite merveille décalée qu'on recommande de récupérer.
Quantum et Wood must die est aussi un must have pour celles et ceux qui veulent du comic-book absolument délirant et absurde. Les autres, qui veulent du sérieux ou du dramatique, ceci n'est pas du tout pour vous.
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