"OH MY GODS!" MASTER OF COMIC ART. LA NOUVELLE FOLIE GENIALE DE LARRY CAMARDA

L'artiste italien Larry Camarda, que vous avez peut-être eu la chance de rencontrer à Nice, lors de la seconde édition du Printemps des Comics, en mai, est de nouveau sous les feux des projecteurs, quelques jours avant le célèbre et inévitable Lucca Comics and Game.
C'est que pour l'occasion, il présente un portfolio des plus luxueux, tiré à seulement 99 exemplaires (plus trente exemplaires hors commerce, qui sont réservés aux professionnels, ceux qui ont oeuvré sur le projet). Imprimé chez Fedrigoni en Italie, sur papier Tintoretto 220 grammes, l'ensemble est disponible dans un coffret du plus bel effet, et est composé de 21 "totems", c'est à dire 21 oeuvres au format vertical.
"Oh my Gods! Master of comic arts" est un hommage appuyé à ceux qui ont donné ses lettres de noblesse à notre passion commune, de Alex Raymond à Will Eisner, de Hergé à Jacob, De Steve Ditko à Jack Kirby... sans oublier les grands noms de la bd italienne, comme par exemple Jacovitti, ou Andrea Pazienza.



L'artiste, déjà grand spécialiste des "recreations" et des "mash up comics", propose ici une version fidèle et particulièrement convaincante du travail de chacun de ces artistes.
Les 1 et 2 novembre, durant Lucca Comics, les portfolios seront mis à la vente, et chaque acquéreur participera à un tirage au sort, pour remporter la planche originale dédiée à Jack Kirby, insérée dans "Oh my Gods!". Cela se passera au stand de la galerie d'art Little Nemo de Turin, avec laquelle collabora Larry Camarda.
Et si on vous en parle sur UniversComics, c'est que si vous êtes intéressé par ce projet pharaonique, c'est que plusieurs exemplaires sont disponibles pour vous, au même prix que pour les visiteurs à Lucca.
99 euros, pour le coffret, les 21 lithos, la participation au tirage au sort.
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Pour en savoir plus sur Larry Camarda : 



JUSTICE LEAGUE #10 : LE PROLOGUE À DROWNED EARTH

Pour ceux qui ne suivraient pas la série actuelle, de Scott Snyder, disons que la Justice League Rebirth, c'est la surenchère continue dans le dramatique et les événements cataclysmiques, avec des super-héros qui sont poussés dans leurs derniers retranchements, face à des vilains qui s'organisent. Bref, bigger than life, du blockbuster à la louche. Et le pire, c'est qu'il y a un réel potentiel dans tout cela, et on ne s'ennuie jamais.

Nous en sommes restés avec Cheetah qui a tué le dieu grec Poséidon, ce qui amène Wonder Woman et Aquaman dans les eaux de l'Arctique, à la recherche d'une clé mystérieuse qui pourrait permettre aux héros d'accéder à une sorte de cimetière des dieux. Mais pas de chance, ce que Aquaman va y découvrir véritablement va être le coup d'envoi du prochain grand événement chez DC Comics, à savoir Drowned Earth. Pour faire simple, il existe d'autres dieux marins, dans d'autres galaxies, et ceux-ci ne sont pas forcément très sympathiques, quand ils débarquent sur notre planète, attirés par un signal, lancé autre fois par l'un des héros oubliés d'Atlantis. 
A l'époque de la grandeur du continent immergé, c'est en conquérants, en envahisseurs, qu'ils étaient descendus chez nous. Réveillés par la Justice League, ils vont de nouveau se lancer dans ce qu'ils savent faire de mieux, à savoir noyer la planète toute entière. Batman continue de coordonner les activités de la Ligue depuis leur quartier Général, avec de multiples fractures partout sur le corps, qui l'obligent à rester engoncé dans une armure, devant des écrans. 
On appréciera le travail de Francis Manapul au dessin; si vous êtes allergique, ça ne vous plaira pas du tout, pour autant, même s'il prend des distances avec la représentation graphique canonique des personnages, comme Aquaman, il insuffle de l'épique et une certaine grandeur décalée, qui aident à rendre ce numéro vraiment plaisant. La couleur de Tom Napolitano choisit volontairement des tons opaques, une lumière toute en maîtrise diffuse, et on a vraiment la sensation d'un voyage au bout du monde, parmi le froid et les océans.
Justice League reste donc un titre versatile, et foisonnant, entre magie, science-fiction et mythologie, on en a vraiment, de quoi se mettre sous la dent!


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