C'est dans ce second tome que commence vraiment la série régulière de Faith, à savoir la super-héroïne du moment chez Bliss Comics (et Valiant). L'accent est mis d'emblée sur la vie quotidienne du personnage. Pas d'enjeux cosmiques ou d'histoire de tragédies poignantes, elle divise son temps entre son emploi de blogeuse mondaine, et sa vie personnelle, de geekette portée sur les comics et les univers fantastiques, qui doit en parallèle composer avec une double identité qu'il n'est pas aisé de garder secrète. Une perruque rousse et quelques artifices comme des lunettes, cela ne peut guère tromper longtemps son monde, encore moins quand on fréquente des spécialistes du cosplay, qui sont habitués à ce type d'accessoires. Faith est épaulée par Archer (avez-vous suivi les aventures d'Archer et Armstrong?) et elle fait donc son trou à Los Angeles, ville américaine célèbre pour sa vie hors norme, et ses stars du cinéma. Parlons-en... Depuis longtemps notre héroïne a un gros faible pour Chris Criswell, une sorte de parodie du célèbre comédien qui interprète Thor dans la vraie vie. Celui-ci va lui fixer un rendez-vous inattendu, pour une séance photo, qui va devenir très rapidement un piège saugrenu, dans lequel la blonde en costume blanc va tomber tête la première. Il faut dire que juste auparavant, un simple cambrioleur déjà avait failli la mettre Ko au moyen d'une arme inconnue qui l'avait paralysée. Bref, posséder une identité costumée n'est pas de tout repos, et c'est aussi particulièrement dangereux. La série de Jody Hauser reste positive et fraîche, adaptée au public moderne, qu'elle lisse dans le sens du poil avec cette Faith bien plus proche de son lectorat que nombre de ses collègues à pouvoirs. Tel est le secret.
Les faux semblants du titre se réfèrent aussi au physique des personnages. Faith par exemple, ne ressemble en rien aux bimbos en latex qui d'habitude sauvent le monde avec leurs pouvoirs de séduction. Elle est en surpoids évident, mais elle vole. Son ennemi, dans cet album, est d'une beauté presque parfaite. Un bellâtre taillé pour inspirer le désir et jouer le rôle du sauveur de ces dames. Sauf que derrière la plastique enviable et enviée, se cache un esprit mauvais, qui se complaît à envisager et penser le mal. L'habit n'a jamais fait le moine, et c'est ici encore plus évident.
Le premier volume m'avait laissé sur ma fin. Je n'avais pas accroché plus que cela à ce titre que tout le monde encensait. Le second est meilleur, indubitablement. Son capital sympathie vient d'une certaine écriture simple et immédiate, qui ne cesse de faire des clins d'oeils en direction de la geek culture, jusqu'à situer les deux derniers épisodes dans une convention comics, où se produit un étrange cas de dédoublement pour Faith.
Le dessin est pour une grande partie l'oeuvre de Pere Perez, avec le renfort de Marguerite Sauvage pour des séquences plus oniriques. C'est du bon travail, les deux visions sont complémentaires et bien définies, et l'aspect visuel de ces aventures colle très bien aux intentions affichées. Ici rien n'est à prendre avec trop de sérieux, il n'est pas question de fin de l'univers, ou d'invasion de zombies. Voilà une sortie qui laisse le quotidien et les tracas de la vie banale assumer une importance notable. Une sorte de "Friends" croisé avec une série super-héroïque. Si c'est ce ton que vous cherchez, cet esprit, Faith est fait pour vous. Si vous êtes à la recherche d'un drame épique, laissez tomber de suite.
Les faux semblants du titre se réfèrent aussi au physique des personnages. Faith par exemple, ne ressemble en rien aux bimbos en latex qui d'habitude sauvent le monde avec leurs pouvoirs de séduction. Elle est en surpoids évident, mais elle vole. Son ennemi, dans cet album, est d'une beauté presque parfaite. Un bellâtre taillé pour inspirer le désir et jouer le rôle du sauveur de ces dames. Sauf que derrière la plastique enviable et enviée, se cache un esprit mauvais, qui se complaît à envisager et penser le mal. L'habit n'a jamais fait le moine, et c'est ici encore plus évident.
Le premier volume m'avait laissé sur ma fin. Je n'avais pas accroché plus que cela à ce titre que tout le monde encensait. Le second est meilleur, indubitablement. Son capital sympathie vient d'une certaine écriture simple et immédiate, qui ne cesse de faire des clins d'oeils en direction de la geek culture, jusqu'à situer les deux derniers épisodes dans une convention comics, où se produit un étrange cas de dédoublement pour Faith.
Le dessin est pour une grande partie l'oeuvre de Pere Perez, avec le renfort de Marguerite Sauvage pour des séquences plus oniriques. C'est du bon travail, les deux visions sont complémentaires et bien définies, et l'aspect visuel de ces aventures colle très bien aux intentions affichées. Ici rien n'est à prendre avec trop de sérieux, il n'est pas question de fin de l'univers, ou d'invasion de zombies. Voilà une sortie qui laisse le quotidien et les tracas de la vie banale assumer une importance notable. Une sorte de "Friends" croisé avec une série super-héroïque. Si c'est ce ton que vous cherchez, cet esprit, Faith est fait pour vous. Si vous êtes à la recherche d'un drame épique, laissez tomber de suite.
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Olivier Coipel fait du Batman.... C'est merveilleux