Je suis assez bon client des télescopages en règle, du genre, les Avengers qui rencontrent les Transformers (oui, ça existe) ou encore le Punisher qui croise le chemin d'Archie, à Riverdale. Alors les petits mash-up entre DC Comics et Hanna-Barbera, forcément, ça éveille un début d'intérêt. Cette semaine, on a eu droit à Flash (dans la version Wally West) associé à Speed Buggy, cet engin parlant, droit sorti d'un dessin animé des années 70. Une histoire qui est aussi le début d'une belle amitié (rires) et qui offre en plus les origines (vraies de vraies, promis) du véhicule, qui pour le coup se fond bien dans la légende de la Speed Force et l'univers du Bolide.
On sent qu'on est en territoire absurde dès l'introduction, avec un combat qui oppose Wally à un immeuble de S.T.A.R. Labs, transformé en une créature robotique dangereuse du nom de Killg%re. Je ne me suis pas égaré en remplaçant le O par un pourcentage, c'est bien ainsi que se prénomme la menace. Ne me demandez pas comment ça se prononce. Là, sans crier gare, le Speed Buggy entre en scène, vient en aide à Flash, et on découvre que son pilote a autrefois bossé chez Labs sous le nom de Dr M. Blanc.
Le problème avec le professeur, c'est que c'est lui aussi un savant qui s'intéresse de (trop) près à la force véloce, et la manière qu'il a de l'utiliser est un peu trop ingénue, pas assez prévoyante. Quand Flash a l'intuition que d'aller puiser dedans pour le véhicule est une mauvaise idée, il n'a pas tort, et c'est ainsi qu'on va se retrouver avec des ennemis comme Savitar et une version en négatif de Speed Buggy! Et le pire est à venir, puisque le Dr Blanc va se sacrifier, et être ainsi à l'origine du buggy qui parle, avec la fusion entre un homme et une voiture. Une des histoires les plus sévèrement barrées que Scott Lobdell aura eu à écrire dans sa carrière, vous pouvez le parier.
Et justement, c'est tellement gros et improbable que ça en devient limite sympathique. En plus Lobdell a l'habileté de relier les deux univers, en utilisant l'un pour donner des origines (certes à prendre au second degré) à l'autre. Le numéro se termine par un petit épilogue clin d'oeil, qui reprend la tradition des courses du genre "qui est le plus rapide entre Flash et son adversaire du jour", mais fait aussi écho aux épisodes du dessin animé. Cerise sur le gâteau, le dessin de Brett Booth colle bien à l'ambiance générale, avec une inspiration années 90 qui vient balancer vitesse et folie à ce projet déjà dérangé du ciboulot. Il est aidé par plusieurs encreurs, dont le style influence notablement le produit fini, mais ça reste agréable à feuilleter.
Incroyable mais vrai donc, Flash/Speed Buggy est une récréation "wtf?" qui a des chances de faire sourire pas mal d'entre vous.
Et justement, c'est tellement gros et improbable que ça en devient limite sympathique. En plus Lobdell a l'habileté de relier les deux univers, en utilisant l'un pour donner des origines (certes à prendre au second degré) à l'autre. Le numéro se termine par un petit épilogue clin d'oeil, qui reprend la tradition des courses du genre "qui est le plus rapide entre Flash et son adversaire du jour", mais fait aussi écho aux épisodes du dessin animé. Cerise sur le gâteau, le dessin de Brett Booth colle bien à l'ambiance générale, avec une inspiration années 90 qui vient balancer vitesse et folie à ce projet déjà dérangé du ciboulot. Il est aidé par plusieurs encreurs, dont le style influence notablement le produit fini, mais ça reste agréable à feuilleter.
Incroyable mais vrai donc, Flash/Speed Buggy est une récréation "wtf?" qui a des chances de faire sourire pas mal d'entre vous.
Sinon l'Omnibus du Flash de Manapul est sorti...
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