CACA BOUDIN : PSYLOCKE ET ARCHANGEL AUBE MORTELLE

Caca Boudin, c'est la rubrique des mauvais comics, ceux que vous avez un jour acheté, lu, voire relu, sans savoir pourquoi!

Tiens, je m'attarde aujourd'hui sur le neuvième numéro de la défunte revue Marvel Top (fin 1998) qui nous proposait alors la mini série en quatre parties Psylocke and Archangel:Crimson Dawn. Je viens de la relire et je n'ai qu'un mot à la bouche : Beurk. A l'époque la belle Bettsy était en phase de convalescence. Elle venait de se faire éventrer par Sabretooth, lorsque celui ci s'était évadé du complexe des X-Men. Son petit ami ailé, Warren Worthington III, épaulé par Wolverine, avait bravé les forces obscures et mystiques de l'Aube Rouge, et en avait volé un soupçon, pour guérir sa flamme. Psylocke parvint donc à se rétablir mais elle fut "contaminée" par l'antidote, et ses pouvoirs commencèrent à évoluer. Le signe d'une sorte de possession, puisque le perfide Kuragari avait un plan machiavélique qui la concernait : en faire la reine au sein de son royaume, avec les conséquences que l'on peut imaginer (ou pas) sur notre monde. Cette mini série, qui narre les efforts d'Archangel pour sauver sa belle, est totalement superflue et vraiment mal écrite. Il se passe certes des choses, mais qui sont pour la plupart de l'ordre du potage scénaristique. Une pincée de mysticisme oriental, une bonne dose de combats furtifs, un peu de romantisme éculé et peu convaincant, et voilà le travail (bâclé) de Ben Raab, qui n'a jamais vraiment produit grand chose d'inoubliable. Les dessins, c'est à mon sens encore pire, si cela est possible. Salvador Larroca l'ibérique, adulé ou détesté selon les goûts personnels, ce n'est pas ma tasse de thé, surtout quand il laisse libre cours à ses velléités de travailler un comic-book comme s'il s'agissait d'un manga. Les frontières entre les deux archétypes semblent ici poreuses, notamment au niveau des scènes d'action, des gros plans. Larrocca a aussi un gros défaut : il souffre d'une incapacité capillaire. Non, il n'est pas chauve, c'est juste qu'il semble incapable de représenter correctement les coiffures de nos héros. Bettsy et Warren sont ainsi affublés de cheveux taillées en pointe, les mèches semblent sculptées dans le métal, c'est aussi improbable que très laid. Je ne m'attarde pas non plus sur les expressions du visage. Psylocke, pourtant une vraie bombe anatomique, a par moments des traits bovins très surprenants. Et un corps stéroïdés disgracieux, comme sur les toutes dernières pages, quand elle se libère de l'emprise de Kuragari. S'il y a une leçon à retenir de ce type de mini série, c'est : Voilà un bel exemple de ce que nous ne voudrions plus jamais revoir dans un comic-book, voilà pourquoi les années 90 n'ont pas toujours été très faciles à vivre. Quand on pense que ce récit avait été commandé juste pour donner plus de crédibilité à la relation sentimentale entre les deux mutants tourtereaux, que les lecteurs n'avaient pas totalement assimilée, on se dit que l'amour n'accouche pas toujours de jolies romances... 

Rating : OOOOO


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