Parlons un peu de l'accord passé entre Amazon Prime Vidéo et Neil Gaiman, et des fruits qui en découlent, avec la sortie en dvd de la série Good Omens. Il s'agit de l'adaptation d'un de ses romans cultes, en collaboration avec Terry Pratchett.
L'intrigue de Good Omens (les bons présages) commence par... la fin du monde, qui est sur le point d'advenir, l'Armageddon est une réalité imminente, et deux individus, Aziraphale et Crowley, un ange et un démon, doivent oeuvrer pour cet important rendez-vous au bénéfice des forces respectives du bien et du mal, mais en même temps pour tenter de l'éviter... car finalement, après tant de millénaires sur Terre, ils se sont un peu attachés à la race humaine nonobstant tous ses défauts. Neil Gaiman, qui a écrit les six épisodes de ce qui est l'une des séries fantastiques les plus attendues du moment, à partir du roman publié en 1990 avec Pratchett, nous fait voyager en avant et en arrière dans le temps, du passé lointain de l'humanité jusqu'au compte à rebours final, qui coïncide avec le onzième anniversaire, ainsi qu'avec la prise de conscience du jeune antéchrist prénommé Adam.
Aziraphale et Crowley sont les deux protagonistes/antagonistes de la série, deux êtres surnaturels opposés qui ont été peu à peu contaminés par l'humanité dans laquelle ils vivaient: l'ange d'un adorable Michael Sheen est devenu un peu moins bon, alors que le démon magnétique David Tennant s'est quelque peu adouci, mettant de l'eau dans le vin de sa malveillance naturelle. Ils sont devenus, s'il est possible de dire ainsi, plus humains que de nombreux représentants de notre espèce et ils se sont liés à notre monde et à son mode de vie, appréciant sa nourriture et son vin, sa musique (Crowley devient dingue de Queen, par exemple) et ses nombreux petits plaisirs . Surtout, ils sont devenus amis.
Il faut le reconnaître, la dynamique entre les deux acteurs est bonne, et c'est sur ce socle que repose Good omens, pour commencer. Ce sont eux qui définissent la série, bien sûr, mais disons aussi que les personnages secondaires, malgré le temps variable dont ils disposent, sont efficaces et en partie parfaitement décrits, entre la précision du script et l'efficacité des interprétations, avec l'archange Gabriel d'un gigantesque et plaisant Jon Hamm (principal ajout au roman de départ) ou les religieuses démoniaques, la sorcière Anathema Device de Adria Arjona et la Madame Tracy de la toujours excellente Miranda Richardson. Avec en bonus plusieurs interprètes de haut niveau qui n'apparaissent qu'en tant que voix, comme Frances McDormand qui est Dieu, et Benedict Cumberbatch dans le rôle de Satan lui-même. L'intrigue de Good Omens se développe avec rythme et sans être avare d'idées visuelles et narratives. On voit la main des auteurs et l'amour et le respect avec lesquels Neil Gaiman a fait face à cette adaptation en l'absence du regretté co-auteur Terry Pratchett. Il a su oeuvrer sans trahir l'esprit de l'original ni trop diluer l'action. Il y a quelques passages moins réussis et moins fluides, ainsi que des effets spéciaux trop rudimentaires, mais aucun de ces deux problèmes ne gâche le plaisir de profiter de cette série, qui évolue avec le temps, entre insouciance et panache. Il n'y a que six épisodes qui n'auront probablement pas de suite, mais c'est là le rendu parfait d'un monde qui est sur le point de s'achever, et qui nous est raconté en alternant la grande histoire épique et une pétillante comédie de malentendus, assez riche en détails, en nuances et en clins d'œil, avec une mise en scène élaborée et dense. L'apocalypse, c'est agréable, en fait. Disponible chez Koba Films
https://www.kobafilms.fr/series-tv/861-good-omens-3344428215842.html
Il faut le reconnaître, la dynamique entre les deux acteurs est bonne, et c'est sur ce socle que repose Good omens, pour commencer. Ce sont eux qui définissent la série, bien sûr, mais disons aussi que les personnages secondaires, malgré le temps variable dont ils disposent, sont efficaces et en partie parfaitement décrits, entre la précision du script et l'efficacité des interprétations, avec l'archange Gabriel d'un gigantesque et plaisant Jon Hamm (principal ajout au roman de départ) ou les religieuses démoniaques, la sorcière Anathema Device de Adria Arjona et la Madame Tracy de la toujours excellente Miranda Richardson. Avec en bonus plusieurs interprètes de haut niveau qui n'apparaissent qu'en tant que voix, comme Frances McDormand qui est Dieu, et Benedict Cumberbatch dans le rôle de Satan lui-même. L'intrigue de Good Omens se développe avec rythme et sans être avare d'idées visuelles et narratives. On voit la main des auteurs et l'amour et le respect avec lesquels Neil Gaiman a fait face à cette adaptation en l'absence du regretté co-auteur Terry Pratchett. Il a su oeuvrer sans trahir l'esprit de l'original ni trop diluer l'action. Il y a quelques passages moins réussis et moins fluides, ainsi que des effets spéciaux trop rudimentaires, mais aucun de ces deux problèmes ne gâche le plaisir de profiter de cette série, qui évolue avec le temps, entre insouciance et panache. Il n'y a que six épisodes qui n'auront probablement pas de suite, mais c'est là le rendu parfait d'un monde qui est sur le point de s'achever, et qui nous est raconté en alternant la grande histoire épique et une pétillante comédie de malentendus, assez riche en détails, en nuances et en clins d'œil, avec une mise en scène élaborée et dense. L'apocalypse, c'est agréable, en fait. Disponible chez Koba Films
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Achetez Good Omens, chez Koba Films
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