ULTIMATE SPIDER-MAN 12 : Peter Parker no more

C'est un cycle, une histoire qui se termine. Celle de Peter Parker, teenager et super-héros, protagoniste de la série Ultimate Spider-Man. Ce numéro 160 est donc historique, comme vous le savez probablement tous, puisque même les médias généralistes se sont emparés de l'info, voilà quelques mois. Bien entendu, en grande partie, ils se sont contentés de recracher ou commenter sommairement une simple dépêche, sans même préciser que le Parker en question était celui de l'univers Ultimate, et pas le personnage qui fête cette années son cinquantenaire. La compétence, on l'a ou on ne l'a pas. Et sinon, où en sommes nous, au niveau du récit? Peter et Mary-Jane sont de nouveau ensemble, et le Green Goblin est de nouveau déchaîné. Bref, la routine. Sauf que là, le vilain sur son planeur fait dans le sérieux, au point qu'il trucide même le docteur Octopus, quand il ne veut pas collaborer selon ses plans, pour se débarrasser de Spidey. Ce même jeune tisseur de toile qui n'en mène pas large. Au cours d'une folle bataille, il se ramasse une méchante balle qui était destinée au départ à Captain America. Pas le temps de souffler ou de s'évanouir, voilà que le Goblin et sa troupe se dirigent vers le Queens, demeure des Parker. On devine qu'il ne s'agit pas d'une invitation à dîner, mais bien l'acte finale d'une vengeance meurtrière. Certes, la Torche et Iceberg sont là pour assurer la protection de May et opposer une résistance minimale, mais ils ne font pas le poids et mordent la poussière très vite. Le grand combat, l'ultime round, sera donc entre Spider-Man et Osborn, et ce sera une boucherie. Bendis orchestre là une fin musclée et chargée en testostérone, où l'issue pour le monte en l'air est donc fatale, vous le savez. Le tout illustré par Bagley, grand habitué du titre, habile et efficace à l'extrême pour ce qui est de briller dans un comic-book des plus mainstream. Je n'aime pas trop sa version de Mary-Jane, cela dit. Elle ressemble à une jeune fille anorexique ou droguée. Ou bien est-ce moi qui ai cette impression? Panini propose la version Vf dans un emballage un peu particulier, un blister noir qui vient souligner le deuil et l'importance historique de ce numéro. Parker quitte la scène (pour toujours?) alors que son ennemi ultime, à la dernière case.... Indispensable et mémorable pour les lecteurs de l'univers Ultimate, une page se tourne. Pour les autres, une anecdote.



Rating : OOOOO

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