Puisque c'est aussi à l'étoffe des ennemis qu'on reconnait la grandeur des héros, il est nécessaire que les Fantastic Four se coltinent ce bon vieux Fatalis, quel que soit l'auteur qui tient les commandes de la série. Dan Slott ne fait pas exception. C'est lui qui écrit le mensuel actuel, après une longue période de disette où le quatuor avait quitté la scène. Les débuts ne furent pas si pyrotechniques que cela, entre épisodes un peu tristounets permettant de réintroduire les personnages dans l'univers Marvel (mais sans brio), et un mariage entre Ben Grimm et Alicia Masters, qui peut ravir les nostalgiques mais laisser totalement indifférents les autres. Le second véritable arc narratif place enfin la barre plus haut, et utilise notre dictateur préféré pour corser les enjeux. Doom, c'est la face cachée des Fantastiques. Là où ils font de la famille une force motrice, Victor est muré dans une solitude atavique. Les FF sont remplis d'espoir, d'amour, Fatalis est un triste sire débordant de haine. La science est porteuse de progrès, de lendemains qui chantent, pour les Richards, elle n'est que prétexte à dominer et détruire, pour leur némesis. Bref, ils ont peu de points en commun, mais sont indispensables les uns aux autres.
Si on retrouve la Latvérie, c'est aussi à cause d'une nouvelle venue, Victoire, que Fatalis a doté de pouvoirs cosmiques pour défendre sa patrie. Et surtout pour en user afin d'arriver à ses propres buts. Pour le coup, il voit gros, très gros, puisque son plan consiste à faire venir Galactus en personne sur Terre. En général, quand ce dernier débarque, c'est pour tenter de se remplir la panse, et de faire des planètes qui croisent son chemin une sorte de goûter appétissant. Pour autant, rappelons-le, Galactus a dans le passé formulé une promesse, celle de ne plus jamais essayer de se rassasier avec la Terre. Von Doom, lui, n'a rien promis du tout, et certainement pas de ne pas essayer d'utiliser le gigantesque alien pour en faire une invraisemblable batterie énergétique!
Les Fantastiques croient bien faire. Galactus en Latvérie, ça ne promet en effet rien de bon. Mais s'agissant de la violation du territoire d'un état souverain, Fatalis a donc de bonnes raison pour exercer son courroux. Sauf que sa folie l'amène à attaquer ses ennemis en les réduisant à l'impuissance d'ingénieuse façon, avec notamment un Reed Richards congelé et étiré à la limite de ses facultés, qui fait froid dans le dos (sans jeu de mot). Mais s'il y a un membre qu'il ne faut pas sous-estimer, c'est Susan, l'épouse, qui trouve un stratagemme facétieux pour ridiculiser Doom... Bref il s'en passe, avec cette pointe d'humour irrévérencieuse signée Dan Slott, qui démontre bien que nous sommes en 2020, et plus à l'ère des affrontements dramatiques dans la sinistrose. Coté dessin Aaron Kuder et Paco Medina dans un style différent, mais avec un résultats invariablement correct et agréable à regarder, sont les artistes en charge de la partie graphique. Rien d'inoubliable sur cet aspect également, mais incontestablement, la série commence à trouver un rythme de croisière intéressant, en se replongeant dans ce qui constitue son adn, ses habitudes décennales. De quoi convaincre une bonne majorité de lecteurs de poursuivre l'aventure.
Les Fantastiques croient bien faire. Galactus en Latvérie, ça ne promet en effet rien de bon. Mais s'agissant de la violation du territoire d'un état souverain, Fatalis a donc de bonnes raison pour exercer son courroux. Sauf que sa folie l'amène à attaquer ses ennemis en les réduisant à l'impuissance d'ingénieuse façon, avec notamment un Reed Richards congelé et étiré à la limite de ses facultés, qui fait froid dans le dos (sans jeu de mot). Mais s'il y a un membre qu'il ne faut pas sous-estimer, c'est Susan, l'épouse, qui trouve un stratagemme facétieux pour ridiculiser Doom... Bref il s'en passe, avec cette pointe d'humour irrévérencieuse signée Dan Slott, qui démontre bien que nous sommes en 2020, et plus à l'ère des affrontements dramatiques dans la sinistrose. Coté dessin Aaron Kuder et Paco Medina dans un style différent, mais avec un résultats invariablement correct et agréable à regarder, sont les artistes en charge de la partie graphique. Rien d'inoubliable sur cet aspect également, mais incontestablement, la série commence à trouver un rythme de croisière intéressant, en se replongeant dans ce qui constitue son adn, ses habitudes décennales. De quoi convaincre une bonne majorité de lecteurs de poursuivre l'aventure.
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