Thanos est omniprésent chez Panini, avec cette fois de vieux épisodes datant de 2003 et 2004, issus d'une on-going avortée.
Tout d'abord, quelques épisodes scénarisés par Jim Starlin lui-même, dans la suite directe des événement des Infinity Abyss, une de ses sagas cosmiques appréciées des fans. Thanos traverse une phase de remords, tout du moins de volonté d'évoluer, de mettre un peu d'eau dans son vin. L'acquisition de nouvelles connaissances le poussent presque à s'excuser auprès des Rigeliens qu'il a pourtant anéantis en masse peu de temps auparavant. Le Titan bat sa coulpe, et à ses cotés on retrouve Adam Warlock, mais aussi Galactus, qui s'apprête à festoyer avec les pauvres rigeliens, décidément peu chanceux. Comme si cela ne suffisait pas, une nouvelle menace pointe le bout de son nez, et pourrait bien condamner l'univers tout entier. C'est du Starlin, avec beaucoup de verbiage, de grandiosité, un peu pompeux et artificiel, mais ça marche, dès lors que tous nos ce joli panthéon qu'on suit et aime depuis des années est à nouveau réuni, pour une dernière danse. La seconde partie du Deluxe, par contre, connaît un passage à vide...
Thanos se rend dans le système de l'Orée, afin de se faire transporter ensuite dans les prisons du Kyln, où sont détenus les plus grands criminels de l'univers, dans des conditions de sécurité qui ne leur laissent guère de chance d'en réchapper. Abandonné par son amante la Mort, qui lui reproche de n'avoir pas véritablement saisi ses aspirations et ses besoins profonds (dans ce qui est une scène assez bien vue), et donc de ne pas connaître le sens premier du mot amour, Thanos est dans une phase de réflexion, et sa légendaire méchanceté semble être un tantinet tempérée. Au point même qu'on pourrait le croire en pleine reconversion, prêt à devenir un héros. Au Kyln, la situation est explosive, avec ou sans le grand vilain cosmique. La proximité de la mort amène certains détenus à un regain de foi, surtout qu'une certaine Créatrice, elle aussi en détention, n'en finit plus de faire des émules. Il semblerait en fait qu'il s'agisse d'une incarnation du Beyonder, sur la piste duquel se trouve Gladiator, le chef de la garde impériale Shi-Ar, mais aussi Star-Lord, bien malgré lui.
Tout d'abord, quelques épisodes scénarisés par Jim Starlin lui-même, dans la suite directe des événement des Infinity Abyss, une de ses sagas cosmiques appréciées des fans. Thanos traverse une phase de remords, tout du moins de volonté d'évoluer, de mettre un peu d'eau dans son vin. L'acquisition de nouvelles connaissances le poussent presque à s'excuser auprès des Rigeliens qu'il a pourtant anéantis en masse peu de temps auparavant. Le Titan bat sa coulpe, et à ses cotés on retrouve Adam Warlock, mais aussi Galactus, qui s'apprête à festoyer avec les pauvres rigeliens, décidément peu chanceux. Comme si cela ne suffisait pas, une nouvelle menace pointe le bout de son nez, et pourrait bien condamner l'univers tout entier. C'est du Starlin, avec beaucoup de verbiage, de grandiosité, un peu pompeux et artificiel, mais ça marche, dès lors que tous nos ce joli panthéon qu'on suit et aime depuis des années est à nouveau réuni, pour une dernière danse. La seconde partie du Deluxe, par contre, connaît un passage à vide...
Thanos se rend dans le système de l'Orée, afin de se faire transporter ensuite dans les prisons du Kyln, où sont détenus les plus grands criminels de l'univers, dans des conditions de sécurité qui ne leur laissent guère de chance d'en réchapper. Abandonné par son amante la Mort, qui lui reproche de n'avoir pas véritablement saisi ses aspirations et ses besoins profonds (dans ce qui est une scène assez bien vue), et donc de ne pas connaître le sens premier du mot amour, Thanos est dans une phase de réflexion, et sa légendaire méchanceté semble être un tantinet tempérée. Au point même qu'on pourrait le croire en pleine reconversion, prêt à devenir un héros. Au Kyln, la situation est explosive, avec ou sans le grand vilain cosmique. La proximité de la mort amène certains détenus à un regain de foi, surtout qu'une certaine Créatrice, elle aussi en détention, n'en finit plus de faire des émules. Il semblerait en fait qu'il s'agisse d'une incarnation du Beyonder, sur la piste duquel se trouve Gladiator, le chef de la garde impériale Shi-Ar, mais aussi Star-Lord, bien malgré lui.
Oui bon certes. Thanos. Argument imparable de vente. Et on s'arrêtera là, car pour le reste nous ne sommes pas en présence d'un truc inoubliable, qui mérite l'Eisner Award de l'année. Keith Giffen signe là ses premiers travaux "cosmiques" pour Marvel, avant que la longue saga Annihilation ne pointe le bout de son nez. On sent bien qu'il s'agit pour lui, avant tout, de palier au départ de Jim Starlin, qui a laissé la série Thanos en chantier après des désaccords avec les pontes de Marvel. Du coup, on sent comme un parfum de flottement, renforcé par la mauvaise idée, selon moi, d'atténuer le coté cruel de Thanos. Quand c'est Starlin qui s'y colle, avec son aisance et sa maîtrise métaphysique du personnage, ça peut passer et donner de belles choses. Ici Giffen force un peu les choses en attendant de trouver le ton juste, et il ne tape pas toujours dans le mille. Aux dessins, Ron Lim rend une copie présentable, surtout pour un comic-book grand public de ce type. Mais l'encrage d'Al Milgrom ne lui sied pas trop, et simplifie parfois des crayonnés plus ambitieux que le résultat final. Reste un Marvel Deluxe pas déplaisant, mais sans grand intérêt véritable, avec un Thanos loin d'être la menace solennelle que nous adorons, dans un rôle mineur à contre-emploi. Les fans hardcore achèteront, les autres peuvent s'en passer sans trop de regrets. Et courir revoir Infinity War au cinéma, si la première a été concluante!
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