Si chez Dc on apprécie particulièrement les Crisis, chez Marvel on est friand de War(s). Elles peuvent être Civil, Silent, Chaos, Infinity, ou plus modestement, comme cette fois, Identity. En fait, ce numéro de décembre de Marvel Universe est composé de trois annuals qui se suivent, pour former un récit complet. Tout débute dans l'annual 2012 d'Amazing Spider-Man (38° du nom) avec une énième histoire de dimension alternative. Un incident aux labos horizons, où travaille désormais Peter Parker, couplé à une tentative de cambriolage impliquant Deadpool, et voilà qu'un court-circuit expédie nos deux héros, plus le Docteur Bruce Banner qui passait par là (Hulk, quoi) sur une Terre parallèle. Principale différence là-bas : le statut de Parker, fort différent du notre. S'il est bien justicier à ses heures perdues (il est l'Incroyable Araignée), Peter est aussi richissime, dirige sa propre compagnie, et n'a pas perdu son oncle Ben qui l'a même formé à devenir un héros. Une Araignée qui ne chôme pas, et semble surpuissante, puisqu'il a tenu tête à Galactus en personne, et que son travail est si efficace que tous ses congénères masqués ont décidé de raccrocher, tant son efficacité suffit à assurer paix et sécurité aux habitants de New-York. Pour en arriver à un tel degré de force, ce Peter Parker là a bien entendu un lourd secret qu'il n'entend pas partager. Le découvrir, pour notre Spidey à nous, pourrait tout aussi bien signifier sa perte. Pendant ce temps là, Wade Wilson part à la découverte de sa version alternative. Il fait équipe avec un certain Death Wish, qu'il considère -à tort- comme son double. La vérité est toute autre : le véritable "autre Deadpool" s'est bâti un empire financier grâce au crime, une sorte de croisement entre Fatalis et le Caïd. Tout cela on le découvre dans l'annual du mercenaire with a mouth, qui constitue la seconde partie de ce récit.
Troisième acte, l'annual de The Incredible Hulks. On suite de près les vicissitudes du géant vert en enfer (enfin, un enfer parallèle quoi...) puisque le Bruce Banner de cette Terre est parvenu à éloigner mystiquement son alter-ego, avec l'aide et les conseils du Doctor Strange. Il est d'ailleurs devenu le nouveau sorcier suprême, et c'est lui qui gère les passages du royaume diabolique au notre. Sera t'il de taille face à l'Infernal Hulk, grosse bête à cornes orange, qui va lui tomber dessus? John Layman est le scénariste de ce triptyque qui laisse augurer le pire, et finit tout de même par se laisser lire sans déplaisir. Bien sur, il ne s'agit en rien d'une aventure incontournable ou mémorable, mais il y a beaucoup d'action, un poil d'humour (Deadpool et Spidey) et certaines idées propres à cet univers parallèle ne sont pas mauvaises du tout, comme celle d'un Oncle Ben frustré et revanchard après avoir échappé à la mort, qui conduit son neveu Peter sur une pente fort savonneuse, et en fait un héros dopé à la haine et au pouvoir. Même les dessinateurs s'en tirent honorablement. Garbett, Doe et Barrionuevo ne sont pas des valeurs sures chez Marvel, mais ils rendent une copie soignée et lisible. Donc le résultat final est sympathique, à défaut d'être passionnant. En fin de revue, un petit bonus : Wolverine fait équipe avec Deadpool pour combattre un robot Shi-Ar venu sur Terre, dans le but d'éliminer Jean Grey, alias le Phénix. Sauf qu'elle est déjà morte, depuis longtemps. Voir Wilson travesti en Jean est aussi loufoque que très lourd. The Decoy, tel est le nom de ce special publié tout d'abord sur Internet, est une récréation poussive sur laquelle je m'étendrai pas d'avantage. Pas de cosmique au menu, donc, pas de belles envolées vers les étoiles, mais un crossover à base d'annuals pas si mauvais. On a vu et lu bien pire dans Marvel Universe (Chaos War!)
Troisième acte, l'annual de The Incredible Hulks. On suite de près les vicissitudes du géant vert en enfer (enfin, un enfer parallèle quoi...) puisque le Bruce Banner de cette Terre est parvenu à éloigner mystiquement son alter-ego, avec l'aide et les conseils du Doctor Strange. Il est d'ailleurs devenu le nouveau sorcier suprême, et c'est lui qui gère les passages du royaume diabolique au notre. Sera t'il de taille face à l'Infernal Hulk, grosse bête à cornes orange, qui va lui tomber dessus? John Layman est le scénariste de ce triptyque qui laisse augurer le pire, et finit tout de même par se laisser lire sans déplaisir. Bien sur, il ne s'agit en rien d'une aventure incontournable ou mémorable, mais il y a beaucoup d'action, un poil d'humour (Deadpool et Spidey) et certaines idées propres à cet univers parallèle ne sont pas mauvaises du tout, comme celle d'un Oncle Ben frustré et revanchard après avoir échappé à la mort, qui conduit son neveu Peter sur une pente fort savonneuse, et en fait un héros dopé à la haine et au pouvoir. Même les dessinateurs s'en tirent honorablement. Garbett, Doe et Barrionuevo ne sont pas des valeurs sures chez Marvel, mais ils rendent une copie soignée et lisible. Donc le résultat final est sympathique, à défaut d'être passionnant. En fin de revue, un petit bonus : Wolverine fait équipe avec Deadpool pour combattre un robot Shi-Ar venu sur Terre, dans le but d'éliminer Jean Grey, alias le Phénix. Sauf qu'elle est déjà morte, depuis longtemps. Voir Wilson travesti en Jean est aussi loufoque que très lourd. The Decoy, tel est le nom de ce special publié tout d'abord sur Internet, est une récréation poussive sur laquelle je m'étendrai pas d'avantage. Pas de cosmique au menu, donc, pas de belles envolées vers les étoiles, mais un crossover à base d'annuals pas si mauvais. On a vu et lu bien pire dans Marvel Universe (Chaos War!)