Carter Hall est plongé au sein de la Forge, et n'a de cesse de revivre encore et toujours le même cauchemar. Il a des ailes, est un grand guerrier, il prend son envol, et peu à peu son matériel se désagrège, la gravité reprend ses droits, et il s'écrase en beauté comme un vulgaire avion de ligne en panne de carburant. Jeff Lemire essaie de faire ce qu'il fait le mieux, à savoir se concentrer sur l'aspect humain du personnage, le montrer en proie au doute, puis s'appuyer sur sa volonté inflexible pour se sortir d'un piège dont il ne parvient pas à comprendre les tenants et aboutissants. Bien entendu, on est très loin d'avoir toutes les réponses attendues, et l'ensemble souffre un peu de l'impression de vide, de numéro assez dispensable, placé là plus pour des raisons commerciales ou opportunistes, que pour vraiment faire avancer les choses.
Il faut dire que Dc Comics, dans le cadre de son opération Rebirth, a décidé d'exhumer ses personnages historiques aimés du public, et après avoir évincé la version alien from Thanagar de Hawkman, l'heure est arrivée de rendre à Carter Hall ses lettres de noblesse, et le choix du one-shot dans le cadre de Metal n'est pas anodin. Lui aussi avait anticipé le Dark Multiverse, lui aussi détient probablement les clés de la résolution de ce grand événement, alors lui aussi doit en subir les conséquences, entre folie et cauchemar, en tous les cas déconnecté de la réalité.
Il faut dire que Dc Comics, dans le cadre de son opération Rebirth, a décidé d'exhumer ses personnages historiques aimés du public, et après avoir évincé la version alien from Thanagar de Hawkman, l'heure est arrivée de rendre à Carter Hall ses lettres de noblesse, et le choix du one-shot dans le cadre de Metal n'est pas anodin. Lui aussi avait anticipé le Dark Multiverse, lui aussi détient probablement les clés de la résolution de ce grand événement, alors lui aussi doit en subir les conséquences, entre folie et cauchemar, en tous les cas déconnecté de la réalité.
Coté dessin, on retrouve un Bryan Hitch en forme et appliqué, lui qui nous avait quand même déçus récemment, il faut l'avouer. Attention cependant, le voici épaulé à l'encrage par l'excellent Kevin Nowlan, ce qui pourrait bien expliquer pourquoi le résultat est décidément convainquant. ces deux là sont faits pour s'entendre, avec au final une clarté de trait et une facilité à plonger dans le coté sombre et torturé du récit.
Bref, à défaut d'être une pièce maîtresse indispensable pour Dark Nights Metal, Hawkman Found est en réalité le manifeste d'intention du grand retour sur le devant de la scène de Carter Hall. Il faudra s'en contenter pour le moment.
Bref, à défaut d'être une pièce maîtresse indispensable pour Dark Nights Metal, Hawkman Found est en réalité le manifeste d'intention du grand retour sur le devant de la scène de Carter Hall. Il faudra s'en contenter pour le moment.
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