LA REVIEW DE AVENGERS ARENA #1

Je n'ai pas encore décidé s'il me faudra haïr ou adorer Avengers Arena. Au moins, le grand début de ce nouveau titre Marvel Now! ne m'a pas laissé indifférent. Le concept est simple : jusqu'où êtes-vous prêts à aller pour survivre, quand cette survie dépend de votre capacité à résister au dépend des autres, de ceux qui vous sont chers, parfois? Hopeless (un joli nom pour un tel titre) apporte déjà des éléments de réponse : jusqu'au sacrifice personnel, bien sur, quand les affects, les sentiments, sont en jeu. Le grand méchant de l'histoire est bien connu de l'univers Marvel : c'est Arcade, qui a passé sa vie a piéger tous nos héros dans des constructions fantasmagoriques et absurdes, du flipper géant (mentionné ici) au parc d'attraction mortel. Avec un maigre bilan puisqu'il a toujours été régulièrement battu et humilié. Cette fois, je suis assez dérouté, car la version d'Arcade présente dans Avengers Arena est bien plus puissante et dangereuse que tout ce qui a été fait autrefois. Pourquoi et comment, cela reste un mystère. Ce n'est tout de même pas parce qu'il s'est laissé poussé une longue chevelure qu'il est devenu cette force de la nature? Sur une île inconnue de tous, il est parvenu à isoler et capturer seize jeunes apprentis héros (certains devraient quand même avoir une plus grande expérience que d'autres, comme Darkhawk ou X-23) et il leur soumet un impératif hallucinant : ils vont devoir participer à un jeu mortel, s'éliminer les uns après les autres pour qu'un seul d'entre eux survive, à l'issue du tournoi meurtrier. Et pour bien montrer qu'il ne plaisante pas, il demande aux gamins d'élire le plus faible d'entre eux, pour faire couler le premier sang. Faute de quoi, c'est lui qui choisira.
Voilà une introduction chargée en matière, très rythmée, qui place les enjeux et choque déjà le lecteur. C'est très efficace. Reste à comprendre comment Arcade en est arrivé là, si d'Arcade il s'agit vraiment, bien sur. Et comment se fait-il que les aînés (comme les Vengeurs) ne parviennent pas à en retrouver la trace! Une bonne partie de l'histoire est focalisée sur deux des jeunes captifs (un garçon et une fille, pour une romance avortée) mais je préfère taire les noms ici car tout ça ne va pas forcément bien se terminer pour le nouveau couple...
Enfin, pour toucher un mot des dessins, saluons le travail de Kev Walker, qui fait partie de ses artistes qui vous donnent l'impression de balancer des planches un peu crades, brouillonnes, mais qui en fait ont un talent certain pour narrer un récit, et le rendre efficace visuellement. Une série que je place d'emblée dans la catégorie : A suivre de près, car c'est potentiellement un hit.


LA NUIT DES LANTERNES CHEZ DELCOURT : LE DEUIL, LA COLÈRE, L'HORREUR

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